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Maison du peuple Ons Huis

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België Gent Ons Huis en Bond Moyson 02
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Le Maison du peuple Ons Huis (ou Maison du peuple Notre Maison, Volkshuis Ons Huis en néerlandais) est un édifice de style éclectique à tendance Art nouveau situé à Gand, ville de la province de Flandre-Orientale en Belgique. La façade monumentale de ce centre des associations ouvrières socialistes de Gand, domine la place du marché du Vendredi depuis plus d'un siècle. L'ensemble, conçu par l'architecte Ferdinand Dierkens,, est composé de deux bâtiments : le premier, édifié en 1899, est occupé actuellement par la mutualité Bond Moyson et le deuxième, terminé en 1902, est la Maison du peuple elle-même.

Extrait de l'article de Wikipedia Maison du peuple Ons Huis (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Maison du peuple Ons Huis
Vrijdagmarkt, Gand

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 51.057504 ° E 3.725202 °
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Adresse

Vrijdagmarkt 8
9000 Gand (Gand)
Flandre orientale, Belgique
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België Gent Ons Huis en Bond Moyson 02
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Musée de la vie populaire
Musée de la vie populaire

Le musée de la vie populaire (néerl. Museum voor Volkskunde, ou depuis 2000 Huis van Alijn), l’un des plus importants de ce type en Belgique, est hébergé dans un ancien hôtel-Dieu du XIVe siècle. Celui-ci, désigné par Kinderen Alijnshospitaal (hospice des Enfants Alijn) ou encore par Sint-Catharinahospitaal, joyau du quartier Patershol, se compose de 18 maisonnettes (maisons-Dieu) rangées autour d’un patio. Il fut construit dans la deuxième moitié du XIVe siècle par la famille Rijm pour se racheter, auprès du comte Louis de Male, du meurtre, perpétré en raison d’une querelle familiale, des deux fils Alijn (prononcer ‘alêne’) dans la cathédrale quelques années auparavant; la condition de la grâce comtale en effet portait que devait être construit un hôtel-Dieu pour 18 femmes vieilles et indigentes. Au XVIe siècle, alors que l’hospice se trouvait fort délabré, deux autres familles patriciennes entreprirent de le restaurer, firent construire huit maisons-Dieu supplémentaires, et ajoutèrent, en 1543, une chapelle (de style Renaissance, mais avec baies gothiques). Après le départ des derniers pensionnaires en 1863, l’hospice fut vendu en 1883 et changé en cour d’habitation, et la chapelle en atelier de menuiserie. Racheté par la municipalité en 1941 et restauré avec bonheur en 1962, l’hospice Alijn accueille depuis cette date le musée de la vie populaire, successeur de l’ancien musée de folklore, fondé en 1932. Le musée entend donner un aperçu de la vie quotidienne du petit peuple en milieu urbain aux alentours de 1900 ; depuis peu cependant, le musée tend aussi à étendre son propos à des périodes plus récentes. Le circuit conduit le visiteur de maisonnette en maisonnette et lui fait découvrir tour à tour les quatre départements dont se compose le musée; ce sont : Pillegift en Engelenbrood, ‘Cadeau de baptême et Pain des Anges’ : les principales étapes de la vie, les rites de passage de la naissance jusqu’à la mort sont illustrés. Fanfares en ander Feestgedreun, ‘Fanfares et autre tintamarre festif’ : sont passés en revue ici les divertissements et festivités populaires (fanfares, cirque, spectacles de sport, colombophilie, etc.). Passie en Godsvrucht, ‘Passion et Piété’ : ce département donne à voir les coutumes et traditions de la culture religieuse populaire (statuettes de saints, ex-voto, imagerie religieuse, etc.). Meesterschap en Handelsgeest, ‘Maîtrise et Esprit de négoce’ : ont été reconstitués ici un certain nombre d’intérieurs de maisons de commerce et d’ateliers d’artisanat gantois (pharmacie, bonbonnerie, salon de barbier, atelier de cordonnier, d’imprimeur, de dinandier, de tourneur sur bois, etc.).

Hôtel de ville de Gand
Hôtel de ville de Gand

L’hôtel de ville de Gand est le siège de l’autorité municipale de la ville de Gand en Belgique. L’hôtel de ville de Gand est un ensemble composite de corps de bâtiments contigus, édifiés à des époques différentes (au moins onze campagnes de construction ont été dénombrées), dans les styles les plus divers, et occupant tout l’îlot délimité par la rue Hoogpoort au nord, le Botermarkt (ci-devant marché au Beurre) à l’est, le Poeljemarkt (marché aux Poulets) au sud, et la Stadhuissteeg (impasse de l’Hôtel de ville) à l’ouest. Pour partie, cette hétérogénéité s’explique par les dispositions de l’ordonnance de Senlis de 1301, laquelle prescrivait que les pouvoirs fussent répartis entre deux collèges d’échevins, ceux-ci occupant chacun un bâtiment à part : les échevins de la Keure, ayant compétence en matière d’administration, de gestion financière et d’affaires pénales, et les échevins des Parchons (néerl. schepenen van Gedele), habilités seulement à traiter des questions de succession et de tutelle. De la toute première maison de la Keure ne subsiste qu’un vieux sous-sol, à l’angle de la Hoogpoort et du Botermarkt, constitué de deux voûtes en berceau soutenues par un alignement de colonnes en gothique primitif. Le corps de bâtiment le plus ancien de tout l’ensemble est l’ancienne maison de la Keure datant de 1482, située au milieu de l’îlot, enserrée par les autres édifices, et par là non visible de la rue ; elle est constituée de deux salles superposées, dont celle du rez-de-chaussée fait office aujourd’hui de salle du Conseil de la municipalité ; l’intérieur en fut réaménagé par Viollet-le-Duc. Au début du XVIe siècle, l’on fit appel aux architectes Keldermans et De Waghemaeker pour établir les plans d’une nouvelle maison de la Keure ; de ces plans, qui prévoyaient une construction très vaste, ne fut réalisé finalement, en raison de difficultés politiques et financières, que le quart environ, à savoir l’actuel corps de bâtiment, de style gothique brabançon dans sa dernière phase, occupant la face nord du quadrilatère ainsi que l’angle de la Hoogpoort et du Botermarkt. En 1580, ce corps de bâtiment reçut une extension vers l’est, sur la Hoogpoort, sous la forme d’une aile cette fois de style renaissance (le gothique étant alors passé de mode), appelée Bollaertskamer. À la fin du XVIe siècle, ce fut au tour des échevin des Parchons à se faire construire un somptueux édifice : l’aile renaissance occupant la face est de l’îlot, sur le Botermarkt, et une partie de la face sud. Les travaux de construction de ce corps de bâtiment, progressant difficilement, et mettant à contribution successivement plusieurs architectes, se prolongèrent jusqu’au XVIIIe siècle. Il fut restauré et remanié dans la décennie 1870, notamment avec la participation de Viollet-le-Duc. Parmi les autres bâtiments du complexe sont à mentionner : la Conciergerie (néerl. Portiersloge), à l’angle Hoogpoort/Stadhuissteeg, reconstruite en style baroque, la Maison des Pauvres (Armenkamer), de 1531, fortement remaniée en 1750, la Salle de la Pacification, ainsi dénommée parce qu’y fut signée et proclamée la pacification de Gand en 1576, la chapelle des échevins et, à l’étage, la Salle du Trône. Portail de la Flandre-Orientale Portail de l’architecture et de l’urbanisme

Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal- en Letterkunde
Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal- en Letterkunde

La Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal- en Letterkunde ou KANTL (« Académie royale de langue et littérature néerlandaises ») est une institution belge située à Gand. Elle a été fondée en 1886 afin de stimuler la vie culturelle et littéraire en Flandre. L'académie s'appelait Koninklijke Vlaamse Academie voor Taal- en Letterkunde (« Académie royale flamande de langue et de littérature ») jusqu'en 1974, lorsqu'un décret du Conseil culturel de la Communauté flamande (le précurseur du Gouvernement flamand) décida que le néerlandais était la dénomination officielle de la langue parlée en Flandre. L'académie fut la première institution officielle de Belgique où était étudié de façon scientifique le néerlandais. Sa compétence a été plus tard limitée à la langue et à la littérature néerlandaises, pour lesquelles elle a toujours une fonction de conseil auprès du gouvernement flamand. Elle a joué un rôle important dans l'émancipation flamande et a en grande partie mené le Mouvement flamand sur le terrain culturel et intellectuel. Politiquement, l'académie est toutefois toujours restée neutre. Depuis 1939, l'académie comprend 30 membres ordinaires et 25 membres d'honneur étrangers. Son secrétariat et sa bibliothèque sont situés à la Koningstraat à Gand. L'académie remet tous les cinq ans le Prijs Proza KANTL doté de 6 250 €. Son équivalent francophone est l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.