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Cimetière militaire allemand d'Annœullin

Article géolocalisé en FranceArticle utilisant l'infobox CimetièreArticle utilisant une InfoboxCimetière militaire allemand dans le département du NordCimetière militaire de la Première Guerre mondiale
Lieu de mémoire de la Première Guerre mondiale dans le NordPage avec des cartes
Deutscher Soldatenfriedhof Annœullin 3
Deutscher Soldatenfriedhof Annœullin 3

Le cimetière militaire allemand d'Annœullin est un cimetière militaire allemand de la Première Guerre mondiale situé à Annœullin, dans le département français du Nord.

Extrait de l'article de Wikipedia Cimetière militaire allemand d'Annœullin (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Cimetière militaire allemand d'Annœullin
Rue du Vent de Bise, Lille

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59112 Lille
Hauts-de-France, France
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Deutscher Soldatenfriedhof Annœullin 3
Deutscher Soldatenfriedhof Annœullin 3
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Cimetière militaire allemand de Carvin
Cimetière militaire allemand de Carvin

Le cimetière militaire allemand de Carvin (Deutscher Soldatenfriedhof Carvin) est un cimetière militaire de la Première Guerre mondiale situé dans la commune de Carvin, près de Lens, dans le département du Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France. C'est la cinquième plus grande nécropole du Nord-Pas-de-Calais. Il est directement accolé au cimetière municipal. Ce cimetière fut créé à la fin de l'automne 1914, par des soldats allemands, proche du front, afin d'y enterrer des combattants tués lors de la course à la mer, dernière étape de la guerre de mouvement caractérisant le début de la première guerre mondiale. Les premiers enterrements eurent lieu durant des affrontements de la course à la mer. Par la suite, jusqu'en 1918, d'autres combats firent périr un nombre conséquent de soldats allemands, notamment au printemps et à l'automne en 1915 et 1917, durant les batailles entre Arras et Armentières, puis les attaques allemandes de Mars-Avril 1918 et la contre-offensive alliée en été et automne 1918. Durant cette dernière année, ce furent 2 000 hommes tombés au combat qui ont été inhumés. La guerre finie, les autorités françaises ont agrandi le cimetière : des sépultures y furent ajoutées à partir d'autres, provisoires, placées dans sept communes avoisinantes. En 1927, le Volksbund Deutsche Kriegs-gräberfürsorge, grâce à un accord conclu en 1926 avec les autorités françaises, démarre des travaux de rénovations. C'est ainsi que des arbres, des arbustes, des rosiers et une haie périphérique ont été plantés au cours des années suivantes. Toutefois, en raison du déclenchement de la Seconde guerre Mondiale, et d'un manque de devises étrangères, la question du marquage permanent des tombes est resté sans solution. Ce n'est qu'après la conclusion de l'accord franco-allemand sur les sépultures de guerre du 19 Juillet 1966 que le V.D.K put réaliser, avec le soutien financier du gouvernement fédéral allemand, la conception finale des cimetières militaires allemands de la Première Guerre mondiale en France. L'aménagement paysager de l'ensemble du site fut repensé, et le cimetière a reçu une nouvelle entrée avec des murs en aile. En 1978, les pierres tombales provisoires en bois furent remplacées par des croix en granit belge avec les noms et les dates gravés des personnes enterrées là. Le cimetière militaire allemand de Carvin est, aujourd'hui, entretenu par la représentation française du Volksbund Deutsche Kriegs-gräberfürsorge (V.D.K) ; le Service d'Entretien des Sépultures Militaires Allemandes (S.E.S.M.A), situé à Pérenchies. Ce sont 6 113 soldats allemands et trois prisonniers russes qui reposent là. Les garnisons d'origine de ces soldats étaient disséminées dans l'Empire Allemand de l'époque. Parmi eux, 26 sont restés inconnus. Pour des motifs religieux, les 23 tombes des morts de confession juive ont reçu une stèle funéraire en pierre naturelle au lieu d'une croix. Les trois Russes, morts à la guerre et, à ce moment-là, prisonniers de guerre, y sont donc aussi enterrés.