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Rue de l'Esquile

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Quartier Arnaud-BernardRue à ToulouseVoie piétonnière à Toulouse
Rue de l'Esquile (place Yitzhak Rabin)
Rue de l'Esquile (place Yitzhak Rabin)

La rue de l'Esquile (en occitan : carrièra de l'Esquila) est une rue du centre historique de Toulouse, en France. Elle traverse le quartier Arnaud-Bernard, dans le secteur 1 de la ville. Elle appartient au secteur sauvegardé de Toulouse.

Extrait de l'article de Wikipedia Rue de l'Esquile (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Rue de l'Esquile
Rue de l'Esquile, Toulouse Toulouse Centre

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 43.606319 ° E 1.441722 °
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Adresse

Rue de l'Esquile 6
31000 Toulouse, Toulouse Centre
Occitanie, France
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Rue de l'Esquile (place Yitzhak Rabin)
Rue de l'Esquile (place Yitzhak Rabin)
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Lieux à proximité

Collège de l'Esquile
Collège de l'Esquile

Le collège de l'Esquile ou Esquille est un ancien collège de l'université de Toulouse. Ses bâtiments se trouvent entre les rues du Taur, des Lois et de l'Esquile, à laquelle il a donné son nom, dans le quartier Arnaud-Bernard (secteur 1) de Toulouse, en France. Fondé probablement au XIVe siècle ou au début du siècle suivant, au cœur du quartier universitaire de la ville, c'est à l'origine un petit collège qui accueille des boursiers. Il doit son nom à la clochette (esquila en occitan) qui rythmait les heures de la journée des étudiants. En 1551, sous l'autorité des capitouls, le collège est profondément transformé et complètement reconstruit. Le collège se développe, particulièrement sous l'autorité des doctrinaires, à partir de 1654, pour devenir un des deux principaux collèges toulousains, avec le collège des jésuites. Les bâtiments sont successivement agrandis du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle, lui donnant sa physionomie actuelle. Fermé à la Révolution française, le collège est transformé en Petit séminaire et continue à accueillir des élèves jusqu'en 1905. À partir de cette date, les bâtiments sont occupés, à l'ouest, par l'administration des impôts. À l'est, l'ancienne chapelle du Petit séminaire, transformée en salle de spectacle et en cinéma, a été un des hauts lieux de l'histoire sociale et culturelle de la ville, mais aussi de l'exil républicain espagnol. Depuis 1997, elle accueille la cinémathèque de Toulouse. Avec d'autres anciens collèges voisins – le collège de Périgord, le collège de Foix et le collège Saint-Raymond –, les bâtiments de l'ancien collège de l'Esquile sont un des derniers témoignages de l'architecture universitaire à Toulouse. Ils sont protégés au titre des monuments historiques. La porte principale du collège, sur la rue du Taur, a été classée en 1910, tandis que les bâtiments qui bordent la cour principale, le long des rues des Lois et de l'Esquile, ont été inscrits en 1992 et en 1993,.

Collège de Périgord
Collège de Périgord

Le collège de Périgord est un ancien collège de l'université de Toulouse. Ses bâtiments se trouvent entre la rue du Taur et la rue du Périgord, à laquelle il a donné son nom, dans le quartier Arnaud-Bernard (secteur 1) de Toulouse, en France. Fondé vers 1360, au cœur du quartier universitaire de la ville, c'est un collège qui accueille des boursiers. Il est construit à l'emplacement de plusieurs hôtels particuliers, dont celui de la famille Maurand, dont subsiste la tour Maurand. Le collège doit son nom son fondateur, Hélie de Talleyrand-Périgord, important prélat de la cour papale d'Avignon au milieu du XIVe siècle. Épargné lors de la suppression de la plupart des collèges toulousains en 1551, il ne subsiste que difficilement jusqu'à la Révolution française, où il finalement fermé. En 1809, il abrite le Grand séminaire du diocèse et les bâtiments sont profondément modifiés au cours du XIXe siècle. Après 1905, les bâtiments sont dévolus à l'université de Toulouse, et particulièrement à la faculté des Lettres, et abritent la bibliothèque universitaire. Le vieux collège de Périgord bénéficie d'une importante rénovation entre 2000 et 2003 – quoique décriée par certains spécialistes. Depuis 2003, une partie des bâtiments est affectée à l'École nationale supérieure de l'audiovisuel, une école interne de l'université Toulouse-Jean-Jaurès et à l'université du Temps libre, ainsi qu'à plusieurs services du CROUS Toulouse-Occitanie. Conservée, malgré les transformations et les abaissements successifs, la tour forte Maurand est un rare exemple d'architecture romane civile de la fin du XIIe siècle. Elle a été classée en 1931 comme monument historique. Les vestiges du collège de Périgord sont, avec ceux d'anciens collèges voisins – le collège de l'Esquile, le collège de Foix et le collège Saint-Raymond –, l'un des derniers témoignages de l'architecture universitaire à Toulouse, mais ils ne bénéficient pas d'une protection particulière.

Couvent des Cordeliers (Toulouse)
Couvent des Cordeliers (Toulouse)

Le couvent des Cordeliers est un ancien couvent de religieux franciscains – ou « cordeliers » – de Toulouse, en France. Il est fondé en 1222, dans un contexte de développement des ordres mendiants dans les villes européennes, et particulièrement à Toulouse, marquée au début du XIIIe siècle par le catharisme et la croisade des albigeois. En concurrence, sinon en rivalité avec les dominicains toulousains – le couvent des Jacobins –, établis à quelques rues de leur couvent, les franciscains édifient un vaste couvent au cœur du bourg Saint-Sernin. Le vaste ensemble conventuel s'organise autour de l'église, ouverte à la population pour la prédication, et un cloître qui dessert la chapelle Notre-Dame de Rieux – un bijou de l'architecture gothique –, la sacristie, la salle capitulaire, la bibliothèque, le réfectoire et les cellules des moines. Le couvent toulousain devient la principale maison de la province franciscaine d'Aquitaine et le foyer intellectuel et religieux du Midi du royaume de France. D'ailleurs, le couvent est un des centres intellectuels majeurs du royaume puisque c'est dans ses murs que s'installe la jeune université toulousaine, fondée par le traité de Meaux-Paris en 1229. À la Révolution, comme les autres couvents de la ville, les Cordeliers subissent les vicissitudes du temps. L'église est conservée, mais vidée de ses richesses, dispersées entre les églises et les musées de la région, d'autres bâtiments sont vendus quand ils ne sont pas cédés à l'administration militaire, d'autres encore sont démolis. La protection de l'église, classée aux monuments historiques dès 1862, a été complétée en 1994 par le classement des vestiges des autres bâtiments du couvent.