place

Chapelle Notre-Dame de Rieux

Article géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxChapelle dans la Haute-GaronneChapelle gothique en France
Page avec des cartesÉdifice religieux à ToulouseÉglise détruite en France
Maître de Rieux Jean Tissendier (RA 552)
Maître de Rieux Jean Tissendier (RA 552)

La chapelle Notre-Dame de Rieux est un édifice religieux de Toulouse (Haute-Garonne), inclus dans l’ensemble conventuel des Cordeliers qui fut à peu près totalement détruit au XIXe siècle. Il ne reste rien de l’architecture gothique de la chapelle, mais on a conservé une grande partie de sa décoration sculptée due à un artiste inconnu surnommé le « Maître de Rieux ».

Extrait de l'article de Wikipedia Chapelle Notre-Dame de Rieux (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Chapelle Notre-Dame de Rieux
Rue du Collège de Foix, Toulouse Toulouse Centre

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Chapelle Notre-Dame de RieuxContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 43.605667 ° E 1.441355 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

P&P

Rue du Collège de Foix
31000 Toulouse, Toulouse Centre
Occitanie, France
mapOuvrir sur Google Maps

Maître de Rieux Jean Tissendier (RA 552)
Maître de Rieux Jean Tissendier (RA 552)
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Couvent des Cordeliers (Toulouse)
Couvent des Cordeliers (Toulouse)

Le couvent des Cordeliers est un ancien couvent de religieux franciscains – ou « cordeliers » – de Toulouse, en France. Il est fondé en 1222, dans un contexte de développement des ordres mendiants dans les villes européennes, et particulièrement à Toulouse, marquée au début du XIIIe siècle par le catharisme et la croisade des albigeois. En concurrence, sinon en rivalité avec les dominicains toulousains – le couvent des Jacobins –, établis à quelques rues de leur couvent, les franciscains édifient un vaste couvent au cœur du bourg Saint-Sernin. Le vaste ensemble conventuel s'organise autour de l'église, ouverte à la population pour la prédication, et un cloître qui dessert la chapelle Notre-Dame de Rieux – un bijou de l'architecture gothique –, la sacristie, la salle capitulaire, la bibliothèque, le réfectoire et les cellules des moines. Le couvent toulousain devient la principale maison de la province franciscaine d'Aquitaine et le foyer intellectuel et religieux du Midi du royaume de France. D'ailleurs, le couvent est un des centres intellectuels majeurs du royaume puisque c'est dans ses murs que s'installe la jeune université toulousaine, fondée par le traité de Meaux-Paris en 1229. À la Révolution, comme les autres couvents de la ville, les Cordeliers subissent les vicissitudes du temps. L'église est conservée, mais vidée de ses richesses, dispersées entre les églises et les musées de la région, d'autres bâtiments sont vendus quand ils ne sont pas cédés à l'administration militaire, d'autres encore sont démolis. La protection de l'église, classée aux monuments historiques dès 1862, a été complétée en 1994 par le classement des vestiges des autres bâtiments du couvent.

Collège de l'Esquile
Collège de l'Esquile

Le collège de l'Esquile ou Esquille est un ancien collège de l'université de Toulouse. Ses bâtiments se trouvent entre les rues du Taur, des Lois et de l'Esquile, à laquelle il a donné son nom, dans le quartier Arnaud-Bernard (secteur 1) de Toulouse, en France. Fondé probablement au XIVe siècle ou au début du siècle suivant, au cœur du quartier universitaire de la ville, c'est à l'origine un petit collège qui accueille des boursiers. Il doit son nom à la clochette (esquila en occitan) qui rythmait les heures de la journée des étudiants. En 1551, sous l'autorité des capitouls, le collège est profondément transformé et complètement reconstruit. Le collège se développe, particulièrement sous l'autorité des doctrinaires, à partir de 1654, pour devenir un des deux principaux collèges toulousains, avec le collège des jésuites. Les bâtiments sont successivement agrandis du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle, lui donnant sa physionomie actuelle. Fermé à la Révolution française, le collège est transformé en Petit séminaire et continue à accueillir des élèves jusqu'en 1905. À partir de cette date, les bâtiments sont occupés, à l'ouest, par l'administration des impôts. À l'est, l'ancienne chapelle du Petit séminaire, transformée en salle de spectacle et en cinéma, a été un des hauts lieux de l'histoire sociale et culturelle de la ville, mais aussi de l'exil républicain espagnol. Depuis 1997, elle accueille la cinémathèque de Toulouse. Avec d'autres anciens collèges voisins – le collège de Périgord, le collège de Foix et le collège Saint-Raymond –, les bâtiments de l'ancien collège de l'Esquile sont un des derniers témoignages de l'architecture universitaire à Toulouse. Ils sont protégés au titre des monuments historiques. La porte principale du collège, sur la rue du Taur, a été classée en 1910, tandis que les bâtiments qui bordent la cour principale, le long des rues des Lois et de l'Esquile, ont été inscrits en 1992 et en 1993,.

Collège de Foix (Toulouse)
Collège de Foix (Toulouse)

Le collège de Foix est un ancien collège de l'université de Toulouse. Ses bâtiments se trouvent entre les rues Antoine-Deville, Jean-Antoine-Romiguières, des Lois et du Collège-de-Foix, à laquelle il a donné son nom, dans le quartier Arnaud-Bernard (secteur 1) de Toulouse, en France. Fondé en 1457, au cœur du quartier universitaire de la ville, c'est un collège qui accueille des boursiers. Il doit son nom à son fondateur, le cardinal Pierre de Foix, dit le Vieux, important prélat de la cour papale d'Avignon au milieu du XVe siècle. Épargné lors de la suppression de la plupart des collèges toulousains en 1551, il ne subsiste que difficilement, jusqu'à la Révolution française, où il est finalement fermé. Au XIXe siècle, une partie des bâtiments, rachetée par le chanoine Maurice Garrigou est dévolue à la congrégation religieuse des sœurs de Notre-Dame de la Compassion, qui se consacrent entre autres à l'accueil de jeunes femmes étudiantes. La résidence d'étudiants fondée par le cardinal de Foix poursuit de nos jours sa mission, en faisant la plus ancienne résidence d'étudiants d'Europe. Les bâtiments du collège de Foix sont, avec ceux d'anciens collèges voisins – le collège de l'Esquile, le collège de Périgord et le collège Saint-Raymond –, l'un des derniers témoignages de l'architecture universitaire à Toulouse. Le corps principal du collège a été inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1925. Cette inscription partielle a été élargie en 2003 à l'ensemble des bâtiments.