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Attentat du Milk-Bar

1956 en AlgérieArticle géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxAttentat en Algérie
Attentat à la bombeExplosion en 1956Guerre d'AlgériePage avec des cartesSeptembre 1956
Milk Bar Bataille d'Alger
Milk Bar Bataille d'Alger

L'attentat du Milk-Bar est un attentat du Front de libération nationale (FLN) perpétré à Alger le 30 septembre 1956, pendant la guerre d'Algérie, à l'aide de deux engins explosifs déposés devant le Milk-Bar, un glacier de la place Bugeaud (actuelle place de l'Émir Abdelkader). Le même jour, une troisième bombe explose à la Cafétéria rue Michelet (actuelle rue Didouche-Mourad), alors qu'une autre posée au Maurétania n'explose pas. Cet attentat marque le début de la bataille d'Alger.

Extrait de l'article de Wikipedia Attentat du Milk-Bar (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Attentat du Milk-Bar
Rue Larbi Ben M'Hidi, Alger

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16000 Alger
Alger, Algérie
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Milk Bar Bataille d'Alger
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Fusillade de la rue d'Isly
Fusillade de la rue d'Isly

La fusillade de la rue d’Isly, appelée aussi le massacre de la rue d'Isly est une répression sanglante menée par l’armée française contre des civils européens (pieds-noirs) manifestant leur opposition aux accords d'Évian, qui prévoyaient l'indépendance de l'Algérie. Elle a eu lieu le 26 mars 1962 devant la Grande Poste de la rue d'Isly (dont le nom commémore la bataille homonyme ; aujourd'hui rue Larbi Ben M'Hidi) à Alger, département d'Alger. Ce jour-là, des Français, civils non armés, favorables à l'Algérie française, manifestent et sont décidés à forcer les barrages des forces de l'ordre qui exerçaient un blocus du quartier de Bab El-Oued en état de siège et fouillaient avec violence les habitations (saccages, morts) à la suite de la mort de sept appelés du contingent tués par des éléments de l'OAS au cours d'un accrochage. La foule des manifestants est mitraillée durant une quinzaine de minutes par des soldats de l'armée française. Le bilan est de plusieurs dizaines de morts et 200 blessés. Le fait déclencheur de ce massacre n'a jamais été éclairci. C'est pour beaucoup d'historiens[Qui ?] un des exemples les plus marquants de la censure pratiquée pendant la guerre d'Algérie. L'État français n'avait jamais reconnu sa responsabilité, ce qui contribuait à une occultation mémorielle du massacre. Mais le 26 janvier 2022, le président de la République française, Emmanuel Macron, reconnaît devant les associations de rapatriés d'Algérie « la tragédie » de la fusillade de la rue d'Isly, qu'il qualifie « de massacre impardonnable pour la République ».

Alger
Alger

Alger (en arabe : الجزائر العاصمة, Al-Jazāʾir El ʿĀṣima, en berbère : ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴰⵖⵜ, Ldzayer tamanaɣt ou Lezzayer tamanaɣt et Dzayer en arabe dialectal), surnommée El Bahdja (« la joyeuse »), El Mahrussa (« la bien-gardée ») ou El Beida (« la blanche ») ou même Alger la blanche, est la capitale de l'Algérie et en est la ville la plus peuplée. Située au bord de la mer Méditerranée, la ville d'Alger est en fait constituée de plusieurs communes de la wilaya d'Alger dont elle tire son nom en tant que chef-lieu mais n'a ni personnalité juridique, ni structure d'administration en propre. L'unité urbaine d'Alger comptait 2 481 788 habitants selon l'Office national des statistiques algérien d'après le dernier recensement de 2008. Avec 4,4 millions d'habitants selon le ministère des Affaires étrangères français, tandis que l'agglomération en comptait environ 6 727 806 habitants en 2010 suivant le classement des 100 plus grandes villes du monde par World Gazetteer et 7 796 923 habitants en 2020 selon Population Data, Alger serait d'après ces deux dernières sources la première agglomération du Maghreb et du littoral méditerranéen. Fondée au IVe siècle av. J.-C. comme comptoir par les Phéniciens, sous le nom d'Icosim, elle est occupée par les Romains qui la renomme Icosium, puis par les Vandales, les Byzantins et les Arabes, puis enfin au début du Moyen Âge par la tribu berbère des Beni-Mezghana, avant d'être récupérée en 1204 par la tribu arabe des Thaâliba qui règneront sur la région d'Alger jusqu'en 1516. C'est le souverain berbère de la dynastie ziride Bologhine ibn Ziri, au milieu du Xe siècle qui refondera l'Alger actuelle sur les ruines d'Icosium. El-Djazaïr est la transcription la plus courante en arabe littéraire, Dzeyer ou Ledzayer seront employés en arabe algerien jusque de nos jours. Elle ne prend son rôle de capitale de l'Algérie qu'à partir de la période de la régence d'Alger en 1515. Elle est alors une des cités les plus importantes de la mer Méditerranée entre le XVIe siècle et le début du XIXe siècle, pratiquant régulièrement le corso, et à laquelle les puissances maritimes non musulmanes versent un impôt pour le passage de leur flotte. Son rôle de capitale du pays sera confirmé lors de la colonisation française où elle devient le siège du gouverneur général de l'Algérie. Alger fut la capitale de la France libre de 1942 à 1944. Depuis l'indépendance du pays à la suite de la guerre d'Algérie, en 1962, Alger est devenue capitale de l’État algérien. Elle abrite le siège des institutions politiques du pays en plus de tenir un rôle de premier plan économiquement.