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Alger-Centre

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Algiers waterfront (15708676388)
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Alger-Centre est une commune de la wilaya d'Alger en Algérie. Elle constitue le cœur de la ville d'Alger, même si le cœur historique est constitué par la Casbah. Alger-Centre est la commune centrale de l'Alger moderne. Elle compte les principales rues commerçantes et administratives avec le siège du gouvernement, l'Assemblée nationale, le Conseil de la Nation, plusieurs ministères ainsi que le siège de la wilaya d'Alger. Sa façade maritime est entièrement occupée par le siège des forces navales, la pêcherie et le port.

Extrait de l'article de Wikipedia Alger-Centre (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Alger-Centre
Place de l'Emir Abdelkader, Alger

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Algiers waterfront (15708676388)
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Fusillade de la rue d'Isly
Fusillade de la rue d'Isly

La fusillade de la rue d’Isly, appelée aussi le massacre de la rue d'Isly est une répression sanglante menée par l’armée française contre des civils européens (pieds-noirs) manifestant leur opposition aux accords d'Évian, qui prévoyaient l'indépendance de l'Algérie. Elle a eu lieu le 26 mars 1962 devant la Grande Poste de la rue d'Isly (dont le nom commémore la bataille homonyme ; aujourd'hui rue Larbi Ben M'Hidi) à Alger, département d'Alger. Ce jour-là, des Français, civils non armés, favorables à l'Algérie française, manifestent et sont décidés à forcer les barrages des forces de l'ordre qui exerçaient un blocus du quartier de Bab El-Oued en état de siège et fouillaient avec violence les habitations (saccages, morts) à la suite de la mort de sept appelés du contingent tués par des éléments de l'OAS au cours d'un accrochage. La foule des manifestants est mitraillée durant une quinzaine de minutes par des soldats de l'armée française. Le bilan est de plusieurs dizaines de morts et 200 blessés. Le fait déclencheur de ce massacre n'a jamais été éclairci. C'est pour beaucoup d'historiens[Qui ?] un des exemples les plus marquants de la censure pratiquée pendant la guerre d'Algérie. L'État français n'avait jamais reconnu sa responsabilité, ce qui contribuait à une occultation mémorielle du massacre. Mais le 26 janvier 2022, le président de la République française, Emmanuel Macron, reconnaît devant les associations de rapatriés d'Algérie « la tragédie » de la fusillade de la rue d'Isly, qu'il qualifie « de massacre impardonnable pour la République ».

Alger
Alger

Alger (en arabe : الجزائر العاصمة, Al-Jazāʾir El ʿĀṣima, en berbère : ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴰⵖⵜ, Ldzayer tamanaɣt ou Lezzayer tamanaɣt et Dzayer en arabe dialectal), surnommée El Bahdja (« la joyeuse »), El Mahrussa (« la bien-gardée ») ou El Beida (« la blanche ») ou même Alger la blanche, est la capitale de l'Algérie et en est la ville la plus peuplée. Située au bord de la mer Méditerranée, la ville d'Alger est en fait constituée de plusieurs communes de la wilaya d'Alger dont elle tire son nom en tant que chef-lieu mais n'a ni personnalité juridique, ni structure d'administration en propre. L'unité urbaine d'Alger comptait 2 481 788 habitants selon l'Office national des statistiques algérien d'après le dernier recensement de 2008. Avec 4,4 millions d'habitants selon le ministère des Affaires étrangères français, tandis que l'agglomération en comptait environ 6 727 806 habitants en 2010 suivant le classement des 100 plus grandes villes du monde par World Gazetteer et 7 796 923 habitants en 2020 selon Population Data, Alger serait d'après ces deux dernières sources la première agglomération du Maghreb et du littoral méditerranéen. Fondée au IVe siècle av. J.-C. comme comptoir par les Phéniciens, sous le nom d'Icosim, elle est occupée par les Romains qui la renomme Icosium, puis par les Vandales, les Byzantins et les Arabes, puis enfin au début du Moyen Âge par la tribu berbère des Beni-Mezghana, avant d'être récupérée en 1204 par la tribu arabe des Thaâliba qui règneront sur la région d'Alger jusqu'en 1516. C'est le souverain berbère de la dynastie ziride Bologhine ibn Ziri, au milieu du Xe siècle qui refondera l'Alger actuelle sur les ruines d'Icosium. El-Djazaïr est la transcription la plus courante en arabe littéraire, Dzeyer ou Ledzayer seront employés en arabe algerien jusque de nos jours. Elle ne prend son rôle de capitale de l'Algérie qu'à partir de la période de la régence d'Alger en 1515. Elle est alors une des cités les plus importantes de la mer Méditerranée entre le XVIe siècle et le début du XIXe siècle, pratiquant régulièrement le corso, et à laquelle les puissances maritimes non musulmanes versent un impôt pour le passage de leur flotte. Son rôle de capitale du pays sera confirmé lors de la colonisation française où elle devient le siège du gouverneur général de l'Algérie. Alger fut la capitale de la France libre de 1942 à 1944. Depuis l'indépendance du pays à la suite de la guerre d'Algérie, en 1962, Alger est devenue capitale de l’État algérien. Elle abrite le siège des institutions politiques du pays en plus de tenir un rôle de premier plan économiquement.

Bataille d'Alger
Bataille d'Alger

La bataille d'Alger ou la grande répression d’Alger oppose en 1957 à Alger (département d'Alger ou zone autonome d'Alger), durant la guerre d'Algérie, la 10e division parachutiste de l'Armée française aux indépendantistes algériens du Front de libération nationale (FLN). À la suite des nombreux attentats perpétrés contre la population par le FLN, le pouvoir civil délègue alors tous pouvoirs au général Massu pour démanteler l'organisation du FLN et ainsi mettre fin aux attentats, de janvier à octobre 1957. Dès 1956, la violence s'accentue en Algérie et à Alger en particulier, Robert Lacoste, ministre résident et gouverneur général de l'Algérie, utilise les pouvoirs spéciaux adoptés à l'Assemblée nationale en mars 1956. Il ordonne au général Jacques Massu, commandant de la 10e division parachutiste, de pacifier Alger. Le 8 janvier 1957, Massu entre dans la ville avec 8 000 hommes et proclame la loi martiale. Le FLN réplique par des attentats et une grève générale qui débute le 28 janvier. En réaction, l'armée divise la ville en secteurs et ceinture les quartiers musulmans. Elle exerce une sévère répression et procède à des arrestations massives, internant les détenus dans des centres où l'on recourt à la torture pour obtenir des informations. Cette stratégie permet effectivement de démanteler l'organisation de la Zone autonome d'Alger, forçant ses dirigeants à quitter Alger et entraînant l'arrestation de certains membres clés, Larbi Ben M'hidi et Yacef Saâdi, ainsi que l'élimination d'Ali la Pointe. La bataille est remportée par l'Armée française qui a éradiqué les attentats et la guérilla urbaine du FLN, l'ordre est rétabli, mais elle suscite une crise morale car les méthodes utilisées ne sont pas acceptées par tous. Le 28 mars, le général Jacques Pâris de Bollardière, opposé à la torture, demande à être relevé de ses fonctions. Des intellectuels et fonctionnaires, de même que certains réservistes servant en Algérie, lui emboîtent le pas. Le 12 septembre 1957, Paul Teitgen, ancien résistant, catholique, secrétaire général de la police d'Alger, démissionne pour protester contre les méthodes du général Massu. En dépit de la censure, les Français découvrent les aspects moins connus de cet épisode de la guerre d'Algérie, tandis qu'en Algérie elle contribue à solidariser une partie de la population autochtone autour du FLN. Les Français d'Algérie, qui ont subi durant trois mois les attentats du FLN, n'oublient pas le général Massu qui a gagné la « bataille d'Alger », et le soutiennent lors de la crise de mai 1958, appelée également putsch d'Alger, lorsqu'il crée le Comité de salut public, puis une seconde fois lorsque, après avoir critiqué la politique algérienne du général de Gaulle, il est muté en métropole, ce qui provoque la semaine des barricades. La « bataille d'Alger » est l'un des épisodes les plus sanglants de la guerre d'Algérie qui se termine en 1962 avec la proclamation de l'indépendance algérienne.