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Lobnoïe mesto

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Objet patrimonial culturel d'importance fédérale à MoscouPage avec des cartesPlace à Moscou
Lobnoe place Moscow
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Lobnoïe mesto (en russe : Лобное место) est un monument de l'architecture russe médiévale situé sur la Place Rouge, en face de la cathédrale Basile-le-Bienheureux, à Moscou en Russie. Il a la forme d'un piédestal, d'une plate-forme en pierre. Créé vraisemblablement au XVIIe siècle, il était utilisé avant 1917 pour les prêches durant les processions les jours de fêtes orthodoxes, ainsi que pour annoncer à la population les décisions du tsar prises par décret, ou encore pour les exécutions publiques de châtiments corporels et de la peine de mort.

Extrait de l'article de Wikipedia Lobnoïe mesto (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Lobnoïe mesto
Софийская набережная, Moscou Iakimanka

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 55.75333333 ° E 37.6225 °
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Adresse

Московский Кремль и Красная Площадь

Софийская набережная
109012 Moscou, Iakimanka
Moscou, Russie
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Lobnoe place Moscow
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Moscou
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Moscou (en russe : Москва, Moskva, [mɐˈskva] ) est la capitale de la Russie et compte environ 13 100 000 habitants intra muros en 2023 sur une superficie de 2 510 km2, ce qui en fait la ville la plus peuplée à la fois du pays et d'Europe. Sur le plan administratif Moscou fait partie du district fédéral central et a le statut de ville d'importance fédérale qui lui donne le même niveau d'autonomie que les autres sujets de la Russie. Elle est quasiment enclavée dans l'oblast de Moscou, mais en est administrativement indépendante. Ses habitants sont les Moscovites. Moscou se situe dans la partie européenne de la Russie au milieu d'une région de plaine. Sa latitude élevée lui vaut un climat froid et continental. Le Kremlin, son cœur historique, est édifié sur une colline qui domine la rive gauche de la rivière Moskova. Moscou a joué un rôle central dans l'histoire de la Russie. Petit point d'appui militaire créé en 1147 dans le nord de la Rus' de Kiev, elle prend progressivement le relais de Kiev, après la décomposition politique de cet État et les invasions mongoles du XIIIe siècle. Elle devient la capitale du grand-duché de Moscou, tsarat de Russie puis de l'Empire russe qui étend progressivement son territoire jusqu'à la frontière avec la Pologne à l'ouest, la Crimée au sud et l'océan Pacifique à l'est. Elle perd son rôle de capitale au profit de Saint-Pétersbourg lorsque Pierre le Grand au début du XVIIIe siècle décide de moderniser son pays à marche forcée. Néanmoins, au cours des XVIIIe et XIXe siècles, Moscou devient un centre industriel majeur et le cœur du réseau de communications ferré et routier d'un pays qui compte désormais parmi les grandes puissances européennes. La révolution d'Octobre en 1917 redonne le rôle de capitale à Moscou et met en place un régime communiste qui accélère en deux décennies l'industrialisation de la ville et quadruple la population qui passe de un à quatre millions d'habitants. Ayant échappé de peu à l'occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale, la ville renoue avec une croissance économique et démographique effrénée à l'issue de celle-ci. Elle devient la capitale d'une des deux superpuissances mondiales. L'effondrement du régime communiste en 1991 entraîne une profonde transformation de la ville qui abandonne presque complètement son rôle de centre industriel au profit d'une position de pôle tertiaire complètement converti à l'économie de marché. La construction du Centre de commerce international de Moscou est le symbole de cette transformation. Moscou concentre une part particulièrement importante de la richesse économique du pays : elle produit 25 % du PIB de la Russie. La ville est le siège de nombreuses institutions universitaires et culturelles du pays. Mais cette mutation ne s'est pas faite sans poser de problèmes, les écarts socio-économiques étant devenus considérables : une part de la population s'est fortement enrichie, tandis que l'augmentation du coût de la vie a aggravé les conditions de vie des plus modestes. Moscou a du mal à adapter ses structures routières à l'explosion du parc des véhicules des particuliers et à une croissance démographique qui se poursuit dans un contexte national pourtant déprimé sur ce plan. Ses autoroutes et son périphérique, la MKAD, sont connus pour leurs embouteillages importants. Moscou dispose d'un important patrimoine artistique et architectural dont trois ensembles inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco. Ce sont notamment le Kremlin avec ses palais et églises, la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux sur la place Rouge, la galerie Tretiakov, le couvent de Novodievitchi, l'église de Kolomenskoïe ainsi que les sept gratte-ciel staliniens.

Præsidium du Soviet suprême

Le Præsidium du Soviet suprême (en russe : Президиум Верховного Совета, Prezidium Verkhovnogo Soveta) était, en théorie, l'autorité suprême de l'État soviétique. Élu par les membres du Soviet suprême de l'Union soviétique, il était composé d'un président, d'un premier vice-président (à partir de 1977), de quinze vice-présidents qui représentaient les quinze républiques soviétiques, d'un secrétaire et de vingt-et-un membres. Selon les Constitutions de 1936 et 1977, le Præsidium exerçait à la fois les fonctions de chef d'État collectif, en permanence, et de pouvoir législatif entre les sessions du Soviet suprême, généralement très courtes (une semaine ou deux par an). Le président du Præsidium faisait fonction de véritable chef d'État de l'Union soviétique vis-à-vis des puissances étrangères, sur le plan protocolaire. En pratique, le Politburo du PCUS, dont tous les membres étaient également membres du Præsidium du Soviet suprême, était le véritable organe exécutif de l'URSS, le Soviet suprême n'ayant qu'un rôle consultatif et protocolaire. À partir de 1977, les secrétaires généraux du Parti communiste (Léonid Brejnev, Konstantin Tchernenko, Iouri Andropov) se firent élire assez rapidement président du Præsidium du Soviet suprême. En juillet 1985, Mikhaïl Gorbatchev fit élire à ce poste Andreï Gromyko, ministre des Affaires étrangères depuis 1957 et symbole du régime, avant de le remplacer en octobre 1988. La modification constitutionnelle intervenue à cette date créa une véritable fonction présidentielle pour Gorbatchev.