place

Place de Bir-Hakeim (Bordeaux)

Architecture classique à BordeauxArticle géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxPage avec des cartes
Place à Bordeaux
Bordeaux PorteBourgogne JPM
Bordeaux PorteBourgogne JPM

La place de Bir-Hakeim, initialement place de Bourgogne, est une place de Bordeaux, en France.

Extrait de l'article de Wikipedia Place de Bir-Hakeim (Bordeaux) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Place de Bir-Hakeim (Bordeaux)
Place Bir-Hakeim, Bordeaux Triangle d'Or

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Place de Bir-Hakeim (Bordeaux)Continuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 44.836468 ° E -0.566042 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Place Bir-Hakeim
33000 Bordeaux, Triangle d'Or
Nouvelle-Aquitaine, France
mapOuvrir sur Google Maps

Bordeaux PorteBourgogne JPM
Bordeaux PorteBourgogne JPM
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Parlement de Bordeaux
Parlement de Bordeaux

Le Parlement de Bordeaux est une cour de justice, confirmée dans ses fonctions en 1451 par le roi de France Charles VII, suspendue entre 1453 et 1462, et rétablie par Louis XI le 10 juin 1462. Le Parlement de Bordeaux fut établi en tant que troisième cour derrière Paris et Toulouse mais au même rang que Grenoble. Jusqu'à sa dissolution en 1790 ; il siégeait au Palais de l'Ombrière. Les parlements français remontent tous à l'établissement d'une entité géographique dénommée sous un vocable régional, constituant le territoire d'un seigneur. Le Seigneur rendait justice, c'est l'origine du mot cour. La cour d'Aquitaine était donc le lieu où se rendait justice et Aliénor y ségeait. Le Palais de l'Ombrière en Guyenne (Aquitaine) fut construit au Moyen-Âge et c'est là que se tenait donc ce qui devint le Parlement de Guyenne à Bordeaux. On trouve même la trace d'une cour de justice organisée bien avant Aliénor d'Aquitaine et le Parlement de Bordeaux ainsi que tous les Parlements de ce qui constituait les royaumes vassaux du Royaume de France, ont été créés bien avant que Paris ne devînt Paris à l'époque de la Révolution. Un état que le XIXe siècle (dont les écrits sont, on le sait désormais, sujets à caution en matière d'histoire) lui prêtat une omniprésence dans l'histoire de toutes les régions désormais françaises. Les propos d'Étienne de la Boétie à une époque où les Seigneurs remettent précisément en cause le principe de vassalité, notamment face au peu de sens qu'il y aurait à voir un monarque tout régenter en sont un exemple. Leur revenu leur venait de leur seigneurerie. Cette volonté de Paris soudain au XVIe siècle de vouloir s'affirmer va se poursuivre jusqu'à la Fronde où elle s'impose par la force, comme par la suite. Malgré l'affirmation de Paris par la force et le sang, les Parlements garderont une grande indépendance, seront créateurs de droit et ne ratifieront pas toujours les traités résolus par le Roi. Ainsi à la veille de la révolution, même quand Versailles existe depuis un siècle, le Parlement de Lorraine refuse d'augmenter la portion congrue, augmentation présentée au Roi par M de Talleyrand de Périgord et agréée en conseil du Roi. L'indépendance des régions, notamment sur le plan juridique sera terminée avec la Révolution qui va être un acte centralisateur.

Pont de pierre (Bordeaux)
Pont de pierre (Bordeaux)

Le pont de pierre est un pont à voûtes en maçonnerie franchissant la Garonne à Bordeaux. Il permet de relier le centre-ville au quartier de La Bastide, sur la rive droite. Le pont de pierre, construit sur ordre de Napoléon Ier entre 1810 et 1822, a été conçu par les ingénieurs Claude Deschamps et Jean-Baptiste Basilide Billaudel. 4 000 ouvriers y travaillèrent. D'une longueur de 487 mètres, l'ouvrage présente 17 arches construites sur 16 piles. Le pont, d'une largeur initiale de 14,6 mètres, est passé à une largeur de 19 mètres en 1954. Il est construit en pierre et en brique, avec la particularité de comporter des espaces vides intérieurs. Contrairement à une croyance populaire, il n'a jamais été décidé de construire le pont avec 17 arches pour correspondre au nombre de lettres de Napoléon Bonaparte. À l'origine, le pont devait compter 19 arches, mais pour des questions budgétaires et architecturales, deux arches ont finalement été retirées du projet en 1819. Le financement de l'ouvrage, à hauteur de 6,5 millions de francs fut mixte : le négociant bordelais Pierre Balguerie-Stuttenberg créa, en 1818, la Compagnie du pont de Bordeaux pour lever les financements privés nécessaires à l'achèvement des travaux, pour un montant de 2 millions de francs. En contrepartie la Compagnie du pont bénéficiera d'un droit de péage. Celui-ci sera racheté par la ville de Bordeaux en 1863, ce qui permet le rattachement de La Bastide à Bordeaux au 1er janvier 1865. Le pont de pierre est inscrit monument historique depuis le 17 décembre 2002.