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Place Gozlin

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Rue dans le 6e arrondissement de ParisVoie de Paris disparueVoie de Paris sans codeVoie de Paris se référant à un nom d'hommeVoie de Paris se référant à un nom de femme
P1330119 Carnavalet Berthault abbaye St Germain 30 juin 1789 G27664 rwk
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La place Gozlin, ou place Sainte-Marguerite-Saint-Germain, est ancienne une voie du 6e arrondissement de Paris, en France.

Extrait de l'article de Wikipedia Place Gozlin (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Place Gozlin
Boulevard Saint-Germain, Paris Quartier de Saint-Germain-des-Prés (Paris)

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.853208 ° E 2.335752 °
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Adresse

Boulevard Saint-Germain 164
75006 Paris, Quartier de Saint-Germain-des-Prés (Paris)
Île-de-France, France
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P1330119 Carnavalet Berthault abbaye St Germain 30 juin 1789 G27664 rwk
P1330119 Carnavalet Berthault abbaye St Germain 30 juin 1789 G27664 rwk
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Massacres de Septembre
Massacres de Septembre

Les massacres de Septembre sont une suite d'exécutions sommaires qui se sont déroulées du 2 au 6 ou au 7 septembre 1792 à Paris. Des massacres semblables ont également eu lieu dans le reste de la France (à Orléans, Meaux, Reims, Versailles, notamment), mais avec moins de victimes et sur une plus longue durée. Ces exécutions s'inscrivent dans un contexte de panique des révolutionnaires à la suite de l'incarcération de la famille royale, l'invasion austro-prussienne puis des rumeurs de complots internes ainsi de la peur d'une répression et de massacres perpétrés par des royalistes, ou leurs alliés éventuels, s'ils étaient libérés. Les massacreurs (les « septembriseurs ») vont dans les prisons de Paris et de province et tuent un grand nombre de leurs occupants, prisonniers ecclésiastiques et royalistes ou de droit commun. Les chiffres sont plus ou moins connus : le 2 septembre, sur les 160 religieux réfractaires qui étaient incarcérés à la prison des Carmes, 116 sont massacrés soit 72 % des détenus. A la prison de la « Grande Force », 168 tués pour 406 détenus soit 42 % des détenus ; à la « Petite Force », une seule victime pour 212 détenues mais notable parce que membre de la famille royale et assez proche de la reine pour que les massacreurs aillent promener la tête de la victime sous les fenêtres de la souveraine : la princesse de Lamballe. Cet épisode de la Révolution française fait probablement plus de 1 300 morts à Paris et 150 morts dans le reste de la France. Ces massacres sont un des sommets de la violence révolutionnaire, au moins dans la capitale, quelques mois avant les débuts de la Terreur et des guerres de Vendée : ils installent un climat oppressant, lequel joue sur les élections des députés à la Convention qui se déroulent à la même période, avec une participation limitée, d'environ 10 % des inscrits ; on dénote dans la capitale une forte progression des Montagnards, due surtout à la pression qu'exerce la Commune insurrectionnelle sur les candidats qui ne font pas partie de ses fervents partisans.