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Portique monumental Jules-Coutan

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Œuvre d'art dans le 6e arrondissement de Paris
Paris Square Félix Desruelles 01
Paris Square Félix Desruelles 01

Le Portique monumental Jules-Coutan (appelé aussi Portique Art nouveau ou encore Portique de la manufacture de Sèvres) est un portique de grès situé dans le square Félix-Desruelles, dans le 6e arrondissement de Paris, en France. Conçu par l'architecte Charles-Auguste Risler (1864-1937) et le sculpteur Jules Coutan (1848-1939), et réalisé à la la Manufacture de Sèvres, il orne le Pavillon des Manufactures françaises lors de l'Exposition universelle de 1900. Sauvegardé, il est déplacé sur une façade jouxtant le square.

Extrait de l'article de Wikipedia Portique monumental Jules-Coutan (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Portique monumental Jules-Coutan
Boulevard Saint-Germain, Paris Quartier de Saint-Germain-des-Prés (Paris)

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Boulevard Saint-Germain
75006 Paris, Quartier de Saint-Germain-des-Prés (Paris)
Île-de-France, France
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Paris Square Félix Desruelles 01
Paris Square Félix Desruelles 01
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Massacres de Septembre
Massacres de Septembre

Les massacres de Septembre sont une suite d'exécutions sommaires qui se sont déroulées du 2 au 6 ou au 7 septembre 1792 à Paris. Des massacres semblables ont également eu lieu dans le reste de la France (à Orléans, Meaux, Reims, Versailles, notamment), mais avec moins de victimes et sur une plus longue durée. Ces exécutions s'inscrivent dans un contexte de panique des révolutionnaires à la suite de l'incarcération de la famille royale, l'invasion austro-prussienne puis des rumeurs de complots internes ainsi de la peur d'une répression et de massacres perpétrés par des royalistes, ou leurs alliés éventuels, s'ils étaient libérés. Les massacreurs (les « septembriseurs ») vont dans les prisons de Paris et de province et tuent un grand nombre de leurs occupants, prisonniers ecclésiastiques et royalistes ou de droit commun. Les chiffres sont plus ou moins connus : le 2 septembre, sur les 160 religieux réfractaires qui étaient incarcérés à la prison des Carmes, 116 sont massacrés soit 72 % des détenus. A la prison de la « Grande Force », 168 tués pour 406 détenus soit 42 % des détenus ; à la « Petite Force », une seule victime pour 212 détenues mais notable parce que membre de la famille royale et assez proche de la reine pour que les massacreurs aillent promener la tête de la victime sous les fenêtres de la souveraine : la princesse de Lamballe. Cet épisode de la Révolution française fait probablement plus de 1 300 morts à Paris et 150 morts dans le reste de la France. Ces massacres sont un des sommets de la violence révolutionnaire, au moins dans la capitale, quelques mois avant les débuts de la Terreur et des guerres de Vendée : ils installent un climat oppressant, lequel joue sur les élections des députés à la Convention qui se déroulent à la même période, avec une participation limitée, d'environ 10 % des inscrits ; on dénote dans la capitale une forte progression des Montagnards, due surtout à la pression qu'exerce la Commune insurrectionnelle sur les candidats qui ne font pas partie de ses fervents partisans.

Abbaye de Saint-Germain-des-Prés
Abbaye de Saint-Germain-des-Prés

L'abbaye Saint-Germain-des-Prés (Sancti Germani de pratis), qui comprend l'actuelle église Saint-Germain-des-Prés, est une ancienne abbaye bénédictine de Paris (France), située 3 place Saint-Germain-des-Prés dans l'actuel 6e arrondissement. Fondée au milieu du VIe siècle sous le nom de basilique Sainte-Croix et Saint-Vincent par le roi mérovingien Childebert Ier et saint Germain, évêque de Paris, elle doit son nom actuel à ce dernier. C'est une abbaye royale, qui bénéficie donc d'une exemption et est directement soumise au pape. La première église abbatiale est consacrée le 23 avril 558 à la Sainte Croix et à saint Vincent de Saragosse. Cette basilique possédait des colonnes de marbre, un plafond lambrissé et des fenêtres vitrées. Elle est nécropole royale jusqu'à la création de celle de la basilique Saint-Denis et les reliques de saint Germain y sont vénérées, mais plus aucune sépulture médiévale ne subsiste à ce jour et les reliques se sont considérablement amoindries. L'église est rebâtie par l'abbé Morard, à partir de la fin du Xe siècle. Les quatre premiers niveaux du clocher occidental, la nef et le transept de l'église actuelle remontent à cette époque, dans lesquels on peut notamment voir d'intéressants chapiteaux d'autour de l'an mil. Le chœur actuel est construit au milieu du XIIe siècle dans le style gothique primitif et consacré par le pape Alexandre III le 21 avril 1163. C'est l'un des premiers édifices gothiques, qui contribue à la diffusion de ce nouveau style et est de toute première importance sur le plan archéologique. Les bâtiments conventuels sont reconstruits successivement au cours du XIIIe siècle, et une chapelle abbatiale inspirée par la Sainte-Chapelle est édifiée par l'architecte Pierre de Montreuil puis dédiée à la Vierge ; l'ensemble est démoli au début du XIXe siècle. L'instauration de la réforme mauriste en 1630 fait de l'abbaye un centre de l'érudition d'un grand rayonnement. Mais la Révolution impose la suppression de la totalité des abbayes et, pour Saint-Germain-des-Prés, la fin survient le 13 février 1792. L'église devient bientôt une manufacture de salpêtre et le culte n'y est rétabli que le 29 avril 1803. Depuis lors, l'église est exclusivement paroissiale. Entre 1821 et 1854, l'église, mise à rude épreuve sous la période révolutionnaire, est restaurée par les architectes Étienne-Hippolyte Godde et Victor Baltard. Elle est classée aux monuments historiques par la liste de 1862 et les vestiges de l'abbaye sont inscrits par l'arrêté du 26 octobre 1953. L'église Saint-Germain-des-Prés est la plus ancienne des grandes églises parisiennes et se trouve au centre de la vie d'une paroisse vivante et dynamique. Le quadrilatère compris entre les rues de l'Échaudé, Gozlin, Saint-Benoît et Jacob marquent les limites l'enclos de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.