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Arrondissement de Senlis

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L'arrondissement de Senlis est une division administrative française, située dans le département de l'Oise et la région Hauts-de-France. Son chef-lieu est Senlis.

Extrait de l'article de Wikipedia Arrondissement de Senlis (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Arrondissement de Senlis
Rue des Jardiniers, Senlis

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 49.2 ° E 2.58333 °
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Adresse

Rue des Jardiniers
60300 Senlis
Hauts-de-France, France
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Lieux à proximité

Abbaye Saint-Vincent de Senlis
Abbaye Saint-Vincent de Senlis

L'abbaye Saint-Vincent de Senlis est une ancienne abbaye de chanoines réguliers de saint Augustin à Senlis (Oise). Elle a été fondée en 1065 par la reine Anne de Kiev, probablement en relevant de ses ruines une ancienne abbaye dont l'histoire n'a pas laissé de traces. L'abbaye est placée sous les vocables de saint Jean-Baptiste et saint Vincent de Saragosse, qui n'est donc que le second patron pendant les premières décennies. Aucun élément en élévation ne subsiste de la première abbaye. L'église abbatiale actuelle fut édifiée pendant la seconde moitié du XIIe siècle par le même atelier qui travaillait sur le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Senlis. L'architecture est sobre, et montre encore des influences romanes, mais dans son ensemble, l'abbatiale appartient à la première période gothique. Avec un vaisseau central de 47 m de longueur et un clocher élancé culminant à 41 m, elle est de dimensions considérables. Pendant son premier siècle d'existence notamment, l'abbaye est très prospère. Après les troubles de la Guerre de Cent Ans, elle ne retrouve pas durablement la sérénité de la vie monastique ; en 1491 et 1505, deux tentatives d'usurpation de la fonction d'abbé sont des facteurs perturbateurs. Avec l'instauration du régime de la commende en 1536, l'observance de la discipline relâche. Fin 1613, le jeune Charles Faure se présente comme novice. Sa foi, son courage et son talent lui permettent de devenir le plus important réformateur de l'ordre, et à partir de 1623, l'abbaye Saint-Vincent devient le noyau de la réforme Génovéfaine, qui conduit à la constitution de la congrégation de France. Senlis est déclaré siège des chapitres de la province de France de cette congrégation. Entre 1660 environ et 1689, le bâtiment conventuel est entièrement reconstruit dans une architecture néo-classique. En 1791, la Révolution française impose la suppression de l'abbaye. Ses bâtiments servent successivement d'hôpital, de caserne, de prison et de manufacture. Ils sont abandonnés en 1826, et échappent de justesse aux démolisseurs en 1835, quand l'effort conjugué de trois chanoines de Beauvais aboutissent dans le sauvetage de l'abbaye, et la fondation d'une institution d'enseignement catholique en 1836. C'est aujourd'hui le Lycée privé Saint-Vincent, qui fonctionne sous contrat d'association avec l'État. Si les enseignants ne sont plus des pères Maristes, les contacts avec cette congrégation restent forts.

Collégiale Saint-Frambourg de Senlis
Collégiale Saint-Frambourg de Senlis

La collégiale Saint-Frambourg de Senlis est une ancienne chapelle royale, qui disposait en même temps d'un chapitre de douze chanoines nommés directement par le roi, située à Senlis (Oise), en France. Elle était consacrée à saint Fraimbault, dont elle conservait les reliques. Sa fondation est attribuée à la reine Adelaïde, consécutivement à l'élection de Hugues Capet en 987, dans la même ville. On démolit alors une église carolingienne, pour bâtir la collégiale pré-romane avec un massif occidental et une nef basilicale. Cependant, vers 1177, la chapelle d'Adelaïde doit céder la place à un édifice gothique plus ambitieux dont la construction est lancée vers 1169. Cette collégiale suit un plan très simple, à vaisseau unique, avec un seul niveau d'élévation et cinq travées doubles, mais ses dimensions sont importantes pour une chapelle réservée à la famille royale, au chapitre et à la vénération de nombreux reliques : elle mesure 46 m de longueur et 9,70 m de largeur à l'intérieur, et est inondée de lumière. Son allure est massive, puissante et élégante à la fois ; son architecture table sur des proportions harmonieuses et une exécution soignée et ne cède pas à la tentation d'impressionner par une décoration abondante. Au cours de son existence, la collégiale ne subit pas de remaniements significatifs. Elle est fermée à la Révolution française, le chapitre dissout, et l'édifice transformé en temple de la Raison, avant d'être vendu comme bien national. Vers le début des années 1820, le clocher en bâtière qui était accolé à la façade occidentale au nord, est démantelé afin de vendre les éléments de sculpture. Servant de manège, puis d'atelier et d'entrepôt, l'ancienne collégiale est classée monument historique par la liste de 1862. Ce classement n'a pas de répercussion sur sa préservation ; ce qui reste de la toiture initiale s'effondre en 1914. Hormis la pose d'une couverture plate, Saint-Frambourg n'est pas du tout entretenue, et dans l'après-guerre, un atelier de carrosserie occupe le monument. C'est dans cet état de délabrement que le pianiste virtuose d'origine hongroise György Cziffra acquiert l'ancienne chapelle royale en 1974, sur conseil d'André Malraux, pour la transformer en auditoire. Pendant une brève campagne de fouilles, des vestiges des deux églises précédentes sont mis au jour, ainsi que la tour n° 9 de l'enceinte gallo-romaine qui a dû être arasée pour la construction de la collégiale gothique. La restauration intérieure est entreprise en 1976-1977, et suivie de l'inauguration au public ; elle se poursuit sur la façade vers 1980, et se conclut par la reconstitution de la toiture en 2002. Depuis 2016, la fondation Cziffra, créée par l'artiste dès 1975, devient propriétaire des lieux. Conjointement avec les partenaires institutionnels, elle propose un programme varié de concerts, de festivals et de concours tout au long de l'année. Il est axé sur les compositions pour piano et la musique de chambre.