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Saclay

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Mairie Saclay
Mairie Saclay

Saclay (prononcé [saklɛ] ) est une commune française située à dix-neuf kilomètres au sud-ouest de Paris, dans le département de l'Essonne, en région Île-de-France. La commune se trouve au cœur du plateau de Saclay, qui accueille depuis l'après-guerre un grand nombre d'institutions de recherche scientifique et de grandes écoles. La commune est le siège du centre CEA de Saclay. Elle est également au cœur d'une vaste opération d'aménagement visant à créer une grappe industrielle nommée Paris-Saclay. Ses habitants sont appelés les Saclaysiens.

Extrait de l'article de Wikipedia Saclay (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Saclay
Place de la Mairie, Palaiseau

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.7309702 ° E 2.1724445 °
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Adresse

Mairie de Saclay

Place de la Mairie 12
91400 Palaiseau
Île-de-France, France
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Mairie Saclay
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Osiris (réacteur)

Osiris est un ancien réacteur nucléaire de recherche français mis en service au CEA au centre de Saclay en 1966, et mis à l'arrêt en décembre 2015. Il fait partie de l'Installation Nucléaire de Base n°40 (INB 40) du CEA. De puissance thermique 70 MW, il servait à étudier les matériaux et combustibles des centrales nucléaires, notamment pour les qualifier dans le cadre de l'allongement de la durée de vie, grâce à son flux neutronique élevé. Il produisait également des radioéléments pour l'industrie et l'utilisation médicale, notamment du technétium 99m, via le molybdène 99, dont il était l'un des six producteurs au monde, et du silicium dopé,. Ce type de réacteur d'irradiation est appelé réacteur d'irradiations technologiques ou encore Material Testing Reactor. En 1964, les premiers travaux de construction d'Osiris et de sa maquette Isis débutent. La divergence d'Isis a lieu le 28 avril 1966 et celle d'Osiris le 8 septembre 1966. Après deux années de fonctionnement à 50 mégawatt (MW), la puissance thermique nominale de 70 MW est atteinte en 1968. De 1966 à début 1980, le réacteur a fonctionné avec un combustible uranium-aluminium enrichi à 93 %. Dans les années 1970, Bouygues et Technicatome, partenaires du CEA, sont chargés de réaliser en Irak le réacteur Osirak, copie conforme d'Osiris. Il fut détruit par l'armée israélienne en 1981 puis par l'armée américaine en 1991. De 1980 à 1994, Osiris a fonctionné avec un combustible d'oxyde d'uranium (UO2) enrichi à 7 % appelé caramel. La conversion progressive du réacteur à un autre combustible faiblement enrichi, appelé siliciure, (U3Si2-Al à 19,75% d'uranium-235) a débuté en janvier 1995 pour s’achever en avril 1997. Toutes ces opérations ont fait l'objet de tests préalables sur le réacteur Isis. En 2008, l’ASN estime qu'Osiris devra être arrêté au plus tard en 2015 et demande un certain nombre de travaux de sûreté. Il serait remplacé par le réacteur Jules Horowitz en construction à Cadarache. De 2008 à 2010, sous le nom de projet Aménophis, Osiris subit une série de travaux de rénovation — 2 mois et demi d’arrêt en 2008, 4 mois en 2009 et 5 mois en 2010 — qui se terminent avec le redémarrage du réacteur le 18 novembre 2010. En 2011, l'ASN estime que les travaux effectués répondent aux objectifs fixés et n'identifie pas d'élément empêchant de garder le réacteur en service jusqu'en 2015. En décembre 2015, Osiris est mis définitivement à l'arrêt. En septembre 2016, le directeur du centre CEA de Saclay affirme que les risques d'accident nucléaire se sont réduits (sur le site de Saclay) en raison de l'arrêt d'Osiris.

Orphée (réacteur)

Orphée est un ancien réacteur nucléaire de recherche du centre CEA de Saclay,. D’une puissance de 14 mégawatts, il s’agissait d’un réacteur nucléaire de type « piscine », dont la vocation première était de produire des faisceaux de neutrons pour les études sur les matériaux et les combustibles nucléaires. Le réacteur Orphée a été construit de 1976 à 1980 par le CEA et la société Technicatome sur le modèle du Réacteur à Haut Flux (RHF) mis en service à Grenoble en 1971. La première divergence d’Orphée a été réalisée le 19 décembre 1980. Orphée a réellement atteint sa vitesse de croisière en 1985. Le cœur du réacteur, constitué d’éléments combustibles à plaques d’uranium enrichi à 93%, était placé au centre d’une cuve d’eau lourde qui modèrait les neutrons. Le cœur et la cuve d’eau lourde étaient immergés dans une piscine remplie d’eau légère déminéralisée qui assurait le refroidissement du cœur. Le tout était situé dans l’enceinte du bâtiment réacteur. Orphée disposait de trois diffractomètres pour des expériences de diffraction de neutrons, et d’un banc de neutronographie. Orphée était utilisé par les chercheurs du Laboratoire Léon Brillouin (LLB). Orphée produisait en quantités limitées des radio-isotopes à usage médical ainsi que du silicium dopé de haute qualité. En juillet 2003, le CEA avait annoncé prévoir la fermeture du réacteur Orphée pour 2006. En février 2004, le personnel du LLB dénonce des restrictions budgétaires ministérielles, qui auraient conduit ses tutelles, le CEA et le CNRS à réduire le budget du réacteur Orphée. Le synchrotron Soleil a été mis en service à quelques centaines de mètres d’Orphée en 2006. L’ex-réacteur Orphée et ses installations constituent l’Installation nucléaire de base no 101. Selon les scientifiques de Saclay, Orphée aurait pu encore fonctionner jusqu’en 2026. Cependant, compte tenu des complications liées à l’approvisionnement de combustible, son arrêt définitif fut prévu pour fin 2019, date correspondant à son réexamen décennal de sûreté. Le réacteur a finalement été arrêté le mardi 29 octobre 2019.