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Pavillon de l'Étang

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Pavillon de l'Etang à Saclay en 2013 5
Pavillon de l'Etang à Saclay en 2013 5

Le pavillon de l'Étang (ou pavillon du Roi) est un édifice de Saclay, en France.

Extrait de l'article de Wikipedia Pavillon de l'Étang (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Pavillon de l'Étang
Route d'Orsay, Palaiseau

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Route d'Orsay
91400 Palaiseau
Île-de-France, France
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Pavillon de l'Etang à Saclay en 2013 5
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Lieux à proximité

Centre de perfectionnement aux affaires
Centre de perfectionnement aux affaires

Le Centre de perfectionnement aux affaires de Paris (en abrégé CPA Paris) est un établissement d'enseignement supérieur technique privé français créé en 1929 par la chambre de commerce et d'industrie de Paris sous le nom de « Centre de préparation aux affaires ». Sa mission d'origine était de former de manière pragmatique des professionnels de la direction d'entreprise à partir de nouvelles méthodes d'enseignement, en particulier celles de l'université Harvard avec l'aide de Georges Doriot, un des premiers diplômés français. En 1999, le Centre de perfectionnement aux affaires a été intégré au sein de l'École des hautes études commerciales de Paris et s'occupe depuis 2002 du programme « Executive MBA ». Le Centre de perfectionnement aux affaires a son siège à Paris mais propose ses programmes à Jouy-en-Josas. Sur le modèle du Centre de perfectionnement aux affaires de Paris d'autres Centres de perfectionnement aux affaires ont été créés par des chambres de commerce et d'industrie d'autres régions de France (Lyon, Nice, Toulouse, Lille…). Depuis 2006, à l'EM Lyon et à Toulouse Business School (yc Casablanca), rejoints par CEPI Management pour la CCI Grand Lille en 2011, le CPA délivre un Advanced Management Programme (AMP), afin de continuer à promouvoir l'entraînement des dirigeants par des dirigeants en bénéficiant des supports académiques de Business Schools. En 2002, EMBA HEC a obtenu l'accréditation de l'Association of MBAs. Les Centres de perfectionnement aux affaires délivrent un diplôme visé par l'État et aux titulaires duquel l'État confère le grade de master.

Osiris (réacteur)

Osiris est un ancien réacteur nucléaire de recherche français mis en service au CEA au centre de Saclay en 1966, et mis à l'arrêt en décembre 2015. Il fait partie de l'Installation Nucléaire de Base n°40 (INB 40) du CEA. De puissance thermique 70 MW, il servait à étudier les matériaux et combustibles des centrales nucléaires, notamment pour les qualifier dans le cadre de l'allongement de la durée de vie, grâce à son flux neutronique élevé. Il produisait également des radioéléments pour l'industrie et l'utilisation médicale, notamment du technétium 99m, via le molybdène 99, dont il était l'un des six producteurs au monde, et du silicium dopé,. Ce type de réacteur d'irradiation est appelé réacteur d'irradiations technologiques ou encore Material Testing Reactor. En 1964, les premiers travaux de construction d'Osiris et de sa maquette Isis débutent. La divergence d'Isis a lieu le 28 avril 1966 et celle d'Osiris le 8 septembre 1966. Après deux années de fonctionnement à 50 mégawatt (MW), la puissance thermique nominale de 70 MW est atteinte en 1968. De 1966 à début 1980, le réacteur a fonctionné avec un combustible uranium-aluminium enrichi à 93 %. Dans les années 1970, Bouygues et Technicatome, partenaires du CEA, sont chargés de réaliser en Irak le réacteur Osirak, copie conforme d'Osiris. Il fut détruit par l'armée israélienne en 1981 puis par l'armée américaine en 1991. De 1980 à 1994, Osiris a fonctionné avec un combustible d'oxyde d'uranium (UO2) enrichi à 7 % appelé caramel. La conversion progressive du réacteur à un autre combustible faiblement enrichi, appelé siliciure, (U3Si2-Al à 19,75% d'uranium-235) a débuté en janvier 1995 pour s’achever en avril 1997. Toutes ces opérations ont fait l'objet de tests préalables sur le réacteur Isis. En 2008, l’ASN estime qu'Osiris devra être arrêté au plus tard en 2015 et demande un certain nombre de travaux de sûreté. Il serait remplacé par le réacteur Jules Horowitz en construction à Cadarache. De 2008 à 2010, sous le nom de projet Aménophis, Osiris subit une série de travaux de rénovation — 2 mois et demi d’arrêt en 2008, 4 mois en 2009 et 5 mois en 2010 — qui se terminent avec le redémarrage du réacteur le 18 novembre 2010. En 2011, l'ASN estime que les travaux effectués répondent aux objectifs fixés et n'identifie pas d'élément empêchant de garder le réacteur en service jusqu'en 2015. En décembre 2015, Osiris est mis définitivement à l'arrêt. En septembre 2016, le directeur du centre CEA de Saclay affirme que les risques d'accident nucléaire se sont réduits (sur le site de Saclay) en raison de l'arrêt d'Osiris.

Orphée (réacteur)

Orphée est un ancien réacteur nucléaire de recherche du centre CEA de Saclay,. D’une puissance de 14 mégawatts, il s’agissait d’un réacteur nucléaire de type « piscine », dont la vocation première était de produire des faisceaux de neutrons pour les études sur les matériaux et les combustibles nucléaires. Le réacteur Orphée a été construit de 1976 à 1980 par le CEA et la société Technicatome sur le modèle du Réacteur à Haut Flux (RHF) mis en service à Grenoble en 1971. La première divergence d’Orphée a été réalisée le 19 décembre 1980. Orphée a réellement atteint sa vitesse de croisière en 1985. Le cœur du réacteur, constitué d’éléments combustibles à plaques d’uranium enrichi à 93%, était placé au centre d’une cuve d’eau lourde qui modèrait les neutrons. Le cœur et la cuve d’eau lourde étaient immergés dans une piscine remplie d’eau légère déminéralisée qui assurait le refroidissement du cœur. Le tout était situé dans l’enceinte du bâtiment réacteur. Orphée disposait de trois diffractomètres pour des expériences de diffraction de neutrons, et d’un banc de neutronographie. Orphée était utilisé par les chercheurs du Laboratoire Léon Brillouin (LLB). Orphée produisait en quantités limitées des radio-isotopes à usage médical ainsi que du silicium dopé de haute qualité. En juillet 2003, le CEA avait annoncé prévoir la fermeture du réacteur Orphée pour 2006. En février 2004, le personnel du LLB dénonce des restrictions budgétaires ministérielles, qui auraient conduit ses tutelles, le CEA et le CNRS à réduire le budget du réacteur Orphée. Le synchrotron Soleil a été mis en service à quelques centaines de mètres d’Orphée en 2006. L’ex-réacteur Orphée et ses installations constituent l’Installation nucléaire de base no 101. Selon les scientifiques de Saclay, Orphée aurait pu encore fonctionner jusqu’en 2026. Cependant, compte tenu des complications liées à l’approvisionnement de combustible, son arrêt définitif fut prévu pour fin 2019, date correspondant à son réexamen décennal de sûreté. Le réacteur a finalement été arrêté le mardi 29 octobre 2019.