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Pont Wilson (Tours)

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Monument historique inscrit en 1926Monument historique à ToursPage avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à l'architecturePont du XVIIIe sièclePont emprunté par un tramway en FrancePont en Indre-et-LoirePont monument historique en Centre-Val de LoirePont sur la LoireVoie à ToursWoodrow Wilson
Pont Wilson a Tours DSC 0461
Pont Wilson a Tours DSC 0461

Le Pont Wilson, construit entre 1765 et 1778, est le plus vieux pont de Tours. Composé de 15 arches, il est long de 434 mètres et enjambe la Loire. Les Tourangeaux le surnomment Pont de pierre. Il débouche au sud de la place Choiseul au bas de l'avenue de la Tranchée et au nord de la place Anatole-France devant la rue Nationale. Le pont est inscrit monument historique. Il a remplacé le vétuste pont d'Eudes du XIe siècle plus à l'est, dont il a permis la désaffectation puis le remplacement plus tard par la passerelle Saint-Symphorien.

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Pont Wilson (Tours)
Pont Wilson, Tours Tours Centre

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 47.399221 ° E 0.685579 °
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Adresse

Pont Wilson

Pont Wilson
37000 Tours, Tours Centre
Centre-Val de Loire, France
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Pont Wilson a Tours DSC 0461
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Touraine
Touraine

La Touraine est une des anciennes provinces de France, située à l'ouest du territoire continental et héritière du comté de Tours (plus tard élevé en duché de Touraine). Le territoire a d'abord été disputé entre les maisons de Blois et d'Anjou, puis entre les rois de France et d'Angleterre. Au terme d'une reprise capétienne séculaire, le roi Philippe Auguste a fini par s'imposer face à la prestigieuse dynastie anglo-angevine des Plantagenêt entre 1204 et 1216. Depuis lors, toute la Touraine (et pas seulement la portion de la ville de Saint Martin de Tours) et quelques places fortes sont sous l'égide de la maison royale de France. La ville de Tours est chef-lieu de généralité des pays tourangeaux, angevins et (céno)manceaux à la fin de l'Ancien régime. C'est pourquoi le département d'Indre-et-Loire a été créé à son intention en 1790, donnant lieu à d'âpres tractations, et s'est décalé vers l'ouest, préservant toutefois l'essentiel du vieux territoire provincial. Le département d'Indre-et-Loire a incorporé à l'ouest les riches terres angevines de Bourgueil, Savigné-sur-Lathan, Gizeux et Château-la-Vallière (la Touraine angevine), ainsi que le Richelais, autrefois poitevin et commandé par la ville de Richelieu au sud de la vallée de la Vienne, et qu'au nord un fragment de la gâtine du Maine au-delà de la forêt de Beaumont. Par ce décalage, il a abandonné au Loir-et-Cher des terroirs aux champs ouverts au nord-est de Château-Renault et une partie des cours supérieurs de la Loire, de l'Amasse et du Cher, en particulier le petit pays de Montrichard et Pontlevoy, et surtout abandonné au département de l'Indre une partie sud-est de la cité gallo-romaine, savoir les hautes vallées de l'Indre et de l'Indrois, de la Claise avec la mythique Brenne tourangelle, plus importante que la berrichonne et la rive méridionale de la Creuse, également tourangelle en amont dès la forêt de la Guerche.

Enceinte médiévale de Tours
Enceinte médiévale de Tours

L'enceinte médiévale de Tours, aussi appelée clouaison de Jean le Bon ou mur de Jean le Bon, est une enceinte fortifiée construite entre 1354 et 1368 et protégeant la ville médiévale de Tours. S'étirant le long de la Loire, elle réunit la « Cité » autour de la cathédrale, à l'est, et « Châteauneuf », noyau formé autour de la basilique Saint-Martin, à l'ouest. Cette construction de qualité médiocre devient rapidement obsolète. Malgré plusieurs phases de modernisation et de réaménagement au cours du XVe siècle, elle n'est plus en mesure de faire face à l'évolution des techniques de guerre (artillerie plus performante) ; elle est vite débordée par l'urbanisation gagnant les faubourgs. Elle disparaît progressivement, entre la fin du XVIe siècle où une enceinte plus étendue est édifiée et le début des années 1970 au cours desquelles les quartiers endommagés en 1940 sont reconstruits et remodelés. Son rôle politique est cependant essentiel puisqu'elle réalise l'unité géographique de la ville et entraîne par contrecoup son unité administrative ; un élément marquant de cette évolution est l'élection en 1492 de Jean Briçonnet, premier maire de Tours. Elle est inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel en 1991 mais hormis un pan de la muraille sur le front de Loire, conservé dans un parking public en sous-sol, plus aucun vestige n'en est visible en élévation. Son tracé se révèle toutefois sur les plans contemporains de la ville, grâce aux rues qui soulignent les tracés des fossés qui la bordaient, notamment à l'ouest et au sud.