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Rouvroy (Pas-de-Calais)

Aire d'attraction de Lens - LiévinAncienne commune minière du bassin minier du Nord-Pas-de-CalaisArticle avec module Population de FranceArticle avec modèle Blason-ville-frArticle avec modèle Infobox Commune de France
Article de Wikipédia avec notice d'autoritéArticle géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant le modèle Dictionnaires inactifArticle utilisant une InfoboxArticle à référence nécessaireCommune dans le Pas-de-CalaisPage avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à la géographiePage pointant vers des bases relatives à plusieurs domainesUnité urbaine de Douai - LensVille décorée de la croix de guerre 1914-1918 dans le Pas-de-Calais
Hôtel de Ville Rouvroy 62320
Hôtel de Ville Rouvroy 62320

Rouvroy est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 840 habitants en 2021.

Extrait de l'article de Wikipedia Rouvroy (Pas-de-Calais) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Rouvroy (Pas-de-Calais)
Rue du Maréchal Foch, Lens

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.3941666667 ° E 2.90444444444 °
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Adresse

Rue du Maréchal Foch 14
62320 Lens
Hauts-de-France, France
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Hôtel de Ville Rouvroy 62320
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Lieux à proximité

Fosse no 2 des mines de Drocourt
Fosse no 2 des mines de Drocourt

La fosse no 2 dite Nouméa de la Compagnie des mines de Drocourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Rouvroy. Le puits est commencé en 1891, et la fosse commence à produire en 1894. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. De vastes cités sont bâties à proximité de la fosse, ainsi que des écoles, une église, et deux presbytères. Un terril conique no 84, 2 Sud de Drocourt, est édifié au nord-est du carreau de fosse. La Compagnie des mines de Vicoigne-Nœux rachète la Compagnie de Drocourt le 13 mars 1925. La Compagnie des mines de Drocourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 2 cesse d'extraire en 1955, à la suite de sa concentration sur la fosse no 4 - 5. Elle assure ensuite jusque 1979 le retour d'air des fosses nos 4 - 5 et 3 - 15. Le puits est comblé en 1979 et le chevalement détruit trois ans plus tard. Les corons les plus anciens, situés près de la fosse, sont détruits, et remplacés par de nouvelles constructions, mais le reste des cités a été rénové. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 2. Le terril no 84, haut de 80 mètres, est un des terrils les plus connus du bassin minier. Un lotissement est construit sur le carreau de fosse. En 2009 et 2010, l'église Saint-Louis, ses presbytères français et polonais, et son école des filles, sont inscrits aux monuments historiques. Le terril conique no 84, 2 Sud de Drocourt, la cité Nouméa, l'église Saint-Louis et ses presbytères français et polonais, l'école des filles et celle des garçons, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 10 - 20 des mines de Courrières
Fosse no 10 - 20 des mines de Courrières

La fosse no 10 - 20 dite Schneider-Landrieu de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Billy-Montigny. Le fonçage du puits no 20 est commencé le 24 avril 1899, et la fosse commence à produire dès l'année suivante. Elle n'est pas touchée le samedi 10 mars 1906 par la Catastrophe de Courrières, mais joue un rôle actif dans les opérations de sauvetage. Des cités sont établies à proximité de la fosse, sur les territoires de Billy-Montigny et de Rouvroy, ainsi qu'une école. Le puits no 20 est commencé en 1911. La fosse est, comme les autres fosses de la compagnie, détruite durant la Première Guerre mondiale. À la reconstruction, le puits no 10 est doté d'un nouveau chevalement de type « cocotte » alors que le puits no 20 reçoit un chevalement en poutrelles métalliques. Les terrils nos 104 et 104A sont édifiés au sud de la fosse, le premier est conique, le second est plat. Un terril cavalier no 239 relie les terrils à la ligne de Lens à Ostricourt. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 10 - 20 est concentrée en 1953 sur la fosse no 6 - 14, et cesse d'extraire. Ses puits sont remblayés en 1955, et les chevalements sont détruits l'année suivante. Les terrils nos 104 et 104A sont exploités, le second l'est en intégralité. Des lotissements sont construits sur la partie occidentale du carreau de fosse, à la place des installations ferroviaires. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 10 et 20. De nombreux bâtiments sont encore présents. Les cités ont été rénovées. Des lotissements ont été construits sur le site du terril no 104A à la fin des années 2000. La cité de corons de la fosse no 10 a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 2 des mines de Courrières
Fosse no 2 des mines de Courrières

La fosse no 2 dite Auguste Lavaurs ou fosse de Billy de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Billy-Montigny. À la suite de la découverte de veines au sud de la fosse no 1, et de sondages positifs effectués, la fosse no 2 est commencée en avril 1854. Elle commence à extraire le 1er juillet 1856, et dès 1857, 2 100 hectolitres de houille sont extraits chaque jour. La ligne de Lens à Ostricourt passe dès 1859 au sud de la fosse. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, ainsi que les ateliers centraux. Dans les années 1890, la fosse exploite aux profondeurs de 258 et 306 mètres. La fosse no 10 est commencée en 1899 à quelques centaines de mètres au sud-sud-est de la fosse no 2. Elle est très touchée par la Catastrophe de Courrières le samedi 10 mars 1906. Vingt jours après cette catastrophe, treize mineurs remontent à la surface. Le 4 avril, c'est le mineur Berthou qui remonte au jour. La fosse cesse d'extraire en 1939. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Le puits est comblé en 1948, et l'année suivante, le chevalement métallique et sa machine d'extraction sont démontés et réinstallés sur le puits no 17 de la fosse no 9 - 17. Les bâtiments de la fosse sont alors conservés avec les ateliers centraux, jusqu'à leur démolition entre 1989 et 1992. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Il subsiste une partie des bâtiments des ateliers centraux, ainsi que les cités.

Catastrophe de Courrières
Catastrophe de Courrières

La catastrophe de Courrières est une catastrophe minière qui s'est produite entre Courrières et Lens, le samedi 10 mars 1906, faisant officiellement 1 099 morts. C'est la plus importante catastrophe minière de tous les temps en Europe et la deuxième au monde (après celle de Benxi en Chine en 1942, qui a fait 1 549 morts). Elle tire son nom de la Compagnie des mines de Courrières qui exploitait le gisement de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-Calais et fournissait à l'époque 7 % de la production nationale de charbon. Un coup de poussier a dévasté 110 kilomètres de galeries dans les fosses nos 2 à Billy-Montigny, 3 à Méricourt et 4 - 11 à Sallaumines. Le choc fut tel que les cages ne pouvaient plus circuler dans le puits de la fosse no 3 et que des débris et des chevaux ont été projetés à une hauteur de dix mètres sur le carreau de la fosse. Trois jours après l'explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées et une partie de la mine est condamnée, pour étouffer l'incendie et préserver le gisement. Cette gestion de la crise par la compagnie minière a été particulièrement mal vécue par les mineurs et leurs familles. Le 30 mars, soit vingt jours après l'explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres ; un quatorzième est retrouvé quatre jours plus tard. La catastrophe a provoqué une crise politique et un mouvement social qui a débouché sur l'instauration du repos hebdomadaire.