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Bois-Bernard

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Bois Bernard Hôtel de ville
Bois Bernard Hôtel de ville

Bois-Bernard est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Bois-Bernardins. La commune fait partie de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 840 habitants en 2021. Elle en est la plus petite commune en nombre d'habitants.

Extrait de l'article de Wikipedia Bois-Bernard (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Bois-Bernard
Rue Charles Darwin, Lens

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N 50.3941666667 ° E 2.91222222222 °
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Rue Charles Darwin

Rue Charles Darwin
62320 Lens
Hauts-de-France, France
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Bois Bernard Hôtel de ville
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Lieux à proximité

Fosse no 2 des mines de Drocourt
Fosse no 2 des mines de Drocourt

La fosse no 2 dite Nouméa de la Compagnie des mines de Drocourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Rouvroy. Le puits est commencé en 1891, et la fosse commence à produire en 1894. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. De vastes cités sont bâties à proximité de la fosse, ainsi que des écoles, une église, et deux presbytères. Un terril conique no 84, 2 Sud de Drocourt, est édifié au nord-est du carreau de fosse. La Compagnie des mines de Vicoigne-Nœux rachète la Compagnie de Drocourt le 13 mars 1925. La Compagnie des mines de Drocourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 2 cesse d'extraire en 1955, à la suite de sa concentration sur la fosse no 4 - 5. Elle assure ensuite jusque 1979 le retour d'air des fosses nos 4 - 5 et 3 - 15. Le puits est comblé en 1979 et le chevalement détruit trois ans plus tard. Les corons les plus anciens, situés près de la fosse, sont détruits, et remplacés par de nouvelles constructions, mais le reste des cités a été rénové. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits no 2. Le terril no 84, haut de 80 mètres, est un des terrils les plus connus du bassin minier. Un lotissement est construit sur le carreau de fosse. En 2009 et 2010, l'église Saint-Louis, ses presbytères français et polonais, et son école des filles, sont inscrits aux monuments historiques. Le terril conique no 84, 2 Sud de Drocourt, la cité Nouméa, l'église Saint-Louis et ses presbytères français et polonais, l'école des filles et celle des garçons, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 10 - 20 des mines de Courrières
Fosse no 10 - 20 des mines de Courrières

La fosse no 10 - 20 dite Schneider-Landrieu de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Billy-Montigny. Le fonçage du puits no 20 est commencé le 24 avril 1899, et la fosse commence à produire dès l'année suivante. Elle n'est pas touchée le samedi 10 mars 1906 par la Catastrophe de Courrières, mais joue un rôle actif dans les opérations de sauvetage. Des cités sont établies à proximité de la fosse, sur les territoires de Billy-Montigny et de Rouvroy, ainsi qu'une école. Le puits no 20 est commencé en 1911. La fosse est, comme les autres fosses de la compagnie, détruite durant la Première Guerre mondiale. À la reconstruction, le puits no 10 est doté d'un nouveau chevalement de type « cocotte » alors que le puits no 20 reçoit un chevalement en poutrelles métalliques. Les terrils nos 104 et 104A sont édifiés au sud de la fosse, le premier est conique, le second est plat. Un terril cavalier no 239 relie les terrils à la ligne de Lens à Ostricourt. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 10 - 20 est concentrée en 1953 sur la fosse no 6 - 14, et cesse d'extraire. Ses puits sont remblayés en 1955, et les chevalements sont détruits l'année suivante. Les terrils nos 104 et 104A sont exploités, le second l'est en intégralité. Des lotissements sont construits sur la partie occidentale du carreau de fosse, à la place des installations ferroviaires. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 10 et 20. De nombreux bâtiments sont encore présents. Les cités ont été rénovées. Des lotissements ont été construits sur le site du terril no 104A à la fin des années 2000. La cité de corons de la fosse no 10 a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 2 des mines de Courrières
Fosse no 2 des mines de Courrières

La fosse no 2 dite Auguste Lavaurs ou fosse de Billy de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Billy-Montigny. À la suite de la découverte de veines au sud de la fosse no 1, et de sondages positifs effectués, la fosse no 2 est commencée en avril 1854. Elle commence à extraire le 1er juillet 1856, et dès 1857, 2 100 hectolitres de houille sont extraits chaque jour. La ligne de Lens à Ostricourt passe dès 1859 au sud de la fosse. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, ainsi que les ateliers centraux. Dans les années 1890, la fosse exploite aux profondeurs de 258 et 306 mètres. La fosse no 10 est commencée en 1899 à quelques centaines de mètres au sud-sud-est de la fosse no 2. Elle est très touchée par la Catastrophe de Courrières le samedi 10 mars 1906. Vingt jours après cette catastrophe, treize mineurs remontent à la surface. Le 4 avril, c'est le mineur Berthou qui remonte au jour. La fosse cesse d'extraire en 1939. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Le puits est comblé en 1948, et l'année suivante, le chevalement métallique et sa machine d'extraction sont démontés et réinstallés sur le puits no 17 de la fosse no 9 - 17. Les bâtiments de la fosse sont alors conservés avec les ateliers centraux, jusqu'à leur démolition entre 1989 et 1992. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Il subsiste une partie des bâtiments des ateliers centraux, ainsi que les cités.