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Lange Voorhout

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LVoorhout.DH.Nov.2012
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Le Lange Voorhout est l'une des plus prestigieuses voies de La Haye, aux Pays-Bas, où se concentrent ambassades, musées et administrations. Il s'étend du Korte Voorhout à l'est, où se trouvent notamment la Cour suprême des Pays-Bas (depuis son déménagement du Lange Voorhout en 2016) et le ministère des Finances, à la Kneuterdijk à l'ouest, où siège le Conseil d'État.

Extrait de l'article de Wikipedia Lange Voorhout (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Lange Voorhout
Schelpenpad, La Haye Centrum

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N 52.08222 ° E 4.31139 °
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Schelpenpad
La Haye, Centrum
Hollande-Méridionale, Pays-Bas
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LVoorhout.DH.Nov.2012
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Cour suprême des Pays-Bas
Cour suprême des Pays-Bas

La Cour suprême des Pays-Bas ou Haute Cour des Pays-Bas (traduction du néerlandais : Hoge Raad der Nederlanden, HR) est la plus haute instance judiciaire des Pays-Bas, y compris les territoires autonomes ultra-marins d'Aruba, Curaçao et Saint-Martin, en matière civile, pénale et fiscale. Siégeant à La Haye, elle est responsable de la supervision de l'unité juridique et du développement du droit néerlandais. Ses 53 membres (au maximum), dont son président, sont nommés par arrêté royal sur recommandation de la Seconde Chambre. Les compétences de la Haute Cour sont essentiellement limitées aux affaires civiles, pénales et fiscales. Elle a le pouvoir d'annuler les décisions rendues par les cours d'appel (cassation) et établit donc la jurisprudence mais seulement si elle estime que le tribunal de première instance applique la loi de manière incorrecte ou si la décision n'est pas suffisamment motivée. Les faits ne font plus l'objet de discussions devant la Haute Cour, qui juge de la procédure. Elle ne peut se prononcer sur la constitutionnalité des lois adoptées par les États généraux et les traités. Les Pays-Bas n'ont donc pas de cour constitutionnelle mais disposent d'un Conseil d'État, traitant le droit administratif. La devise de la Haute Cour est « Ubi iudicia deficiunt incipit bellum » en latin, « Waar rechterlijke beslissingen te kort schieten begint geweld » en néerlandais et « Quand la justice échoue, la guerre commence » en français.

Conseil d'État (Pays-Bas)
Conseil d'État (Pays-Bas)

Le Conseil d'État (Raad van State en néerlandais, RvS) est le principal organe consultatif du gouvernement des Pays-Bas ainsi que le tribunal suprême administratif néerlandais, la Cour suprême des Pays-Bas étant compétente en matière civile, pénale et fiscale. Fondé en 1531, il est de ce fait l'un des plus anciens organes gouvernementaux au monde. Son président, à la fonction purement honoraire, est le roi des Pays-Bas, tandis que son vice-président, responsable effectif du fonctionnement de l'institution, est une personnalité nommée par le gouvernement. Thom de Graaf, ancien vice-Premier ministre des Pays-Bas (2003-2005), exerce la fonction depuis 2018. Le Conseil d'Etat actuel se donne pour origine l'institution qui avait été créé par l'empereur Charles Quint. Sa compétence s'étendait, alors, à l'ensemble des grands Pays-Bas englobant la Hollande, la Zélande, le Brabant et toute la Belgique plus une partie du nord de la France ainsi que la Franche-Comté (comté de Bourgogne). Cette aire géographique et politique constituait le cercle impérial de Bourgogne. Pendant la guerre de Quatre-Vingts Ans qui oppose l'Espagne aux révoltés des Pays-Bas, l'institution se scinde de fait entre Pays-Bas du sud Belgica Regia et Pays-Bas du nord Belgica Foederata. Ces deux conseils, dont la fonction était surtout politique disparaissent lors de l'occupation française. Sous le même nom fut créée une institution inspirée du Conseil d'État français par Louis Bonaparte, roi de Hollande de 1806 à 1810. Après la restauration consécutive à la chute de l'empire français, le roi Guillaume Ier restaura le Conseil d'État avec une fonction purement consultative. Une compétence juridictionnelle lui fut attribuée en 1861 (sur le modèle français).

Ridderzaal
Ridderzaal

La Ridderzaal (en français, « salle des chevaliers ») est l'un des bâtiments du Binnenhof à La Haye, aux Pays-Bas. Il est utilisé depuis 1904 pour la cérémonie d'ouverture de la session parlementaire, le 3e mardi du mois de septembre (Prinsjesdag), lorsque le monarque des Pays-Bas rejoint le Parlement dans le Carrosse Doré, pour y prononcer le discours du Trône. Il est également utilisé pour des réceptions royales officielles et des conférences inter-parlementaires. Sa construction a débuté sous le règne de Guillaume II de Hollande, mais fut achevée sous Florent V de Hollande, probablement vers 1290. Plus tard, d'autres bâtiments ont été construits autour de la Ridderzaal. Durant la République batave, l'édifice a été utilisé à de nombreuses autres fins, notamment la vente de livres ou la loterie nationale. Au cours du XIXe siècle, un certain nombre de dépendances de la Ridderzaal ont été démolies ; le toit a également été détruit pour être reconstruit en verre et acier, avant d'être à nouveau détruit et reconstruit, 12 ans plus tard, comme une réplique du toit du XIIIe siècle. Elle a été restaurée entre 1898 et 1904 pour son usage actuel. Cette grande salle gothique (38 mètres sur 18 mètres environ) possède des vitraux représentant les armoiries des villes néerlandaises et des principales familles nobles des Pays-Bas. La lourde structure du toit en bois, avec ses poutres de 18 mètres de long, perchées à 26 mètres de haut, donne au visiteur l'impression de se trouver dans un grand navire renversé.

Musée Escher
Musée Escher

Le musée Escher (Escher in Het Paleis en néerlandais, Escher in the Palace en anglais) est un musée néerlandais à La Haye, présentant les travaux de l'artiste graphique néerlandais Maurits Cornelis Escher, dit M. C. Escher. Il ouvre le 15 novembre 2002. Le musée est abrité dans un ancien palais royal sur le Lange Voorhout datant du XVIIIe siècle. La reine mère Emma achète l'imposante maison en 1896. Elle l'utilise comme palais d'hiver de mars 1901 jusqu'à sa mort en mars 1934. Quatre reines des Pays-Bas utilisent le palais pour leurs bureaux d'affaires, jusqu'à ce que la reine Beatrix déplace son bureau au palais Noordeinde, situé à environ dix minutes à pied depuis le musée Escher. Dans chaque ancienne demeure royale (Royal Rooms), les deux premiers étages présentent des informations sur l'intérieur à l'époque d'Emma. Dans ce palais, deux pièces sont dédiées à la période d'Emma et il y a souvent des agrandissements photo ou d'autres informations sur la reine Emma exposés en marge de l'exposition permanente sur Escher. Le musée présente une collection permanente d'un grand nombre de xylographies et lithographies d'Escher, dont les mondialement connus Ciel et Eau ; Belvédère ; Cascade ; Mains dessinant. Il montre les paysages italiens des débuts, les nombreux travaux sur les miroirs et une sélection de dessins de pavage, plus loin les trois versions de Métamorphose, depuis la première de petite taille à la troisième mesurant sept mètres, montrée en cercle. Cela souligne la nouvelle vision du musée sur le travail de M.C. Escher. Le troisième étage est dédié aux illusions d'Optique, à côté de la fameuse Chambre Escher dans laquelle des adultes paraissent plus petits que leurs enfants. Les yeux des visiteurs seront piégés par plusieurs installations interactives.

La Jeune Fille à la perle
La Jeune Fille à la perle

La Jeune Fille à la perle (en néerlandais : Meisje met de parel) est une peinture à l'huile sur toile réalisée par le peintre néerlandais Johannes Vermeer vers 1665. Ce tableau de moyenne dimension est un portrait en buste d'une jeune femme anonyme — peut-être l'une des filles de Vermeer — portant une perle à l'oreille ainsi qu'un turban sur la tête. Pour sa composition et son sujet proches de l'œuvre de Léonard de Vinci, on la surnomme aussi la « Joconde du Nord ». Si le tableau révèle une influence certaine de l'art du portrait italien, il appartient surtout au genre pictural des tronies, études de caractères typiques de l'art des Provinces-Unies du milieu du XVIIe siècle. La Jeune Fille à la perle est à ce titre représentatif de l'âge d'or de la peinture néerlandaise, période d'une richesse exceptionnelle dans la création picturale européenne. De nos jours, le tableau, le plus populaire de Vermeer, est tenu pour un des chefs-d'œuvre du peintre en raison de sa composition et de l'atmosphère qu'il dégage. Cette reconnaissance est pourtant relativement récente puisque la toile a été oubliée plus de deux cents ans, jusqu'à ce que le collectionneur d'art Arnoldus Andries des Tombe la redécouvre, et la lègue en 1903 au musée du Mauritshuis, à La Haye aux Pays-Bas. Depuis cette date, le tableau y est toujours conservé et exposé. En 1994, il bénéficie d'une restauration qui permet de mieux en apprécier la qualité mais aussi de comprendre plus précisément la technique employée par Vermeer.