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Banque-Carrefour des Entreprises

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Registre national des sociétésService public en BelgiqueService public fédéralÉconomie en Belgique

Dans l'administration belge, Banque-Carrefour des Entreprises (BCE) désigne le registre central reprenant toutes les données d'identification concernant les entreprises. Il s'agit de la matérialisation du principe de collecte unique et centralisée de données. La création de cette banque de donnée centrale signifia aussi la disparition des anciens registres du commerce. Le but de cette base de données du service public fédéral (SPF) économie est de rendre le fonctionnement des services publics belges plus efficaces et de simplifier les procédures administratives tout en facilitant la création d'entreprises.

Extrait de l'article de Wikipedia Banque-Carrefour des Entreprises (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Banque-Carrefour des Entreprises
Boulevard du Roi Albert II, Bruxelles

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Porte de Laeken
Porte de Laeken

La Porte de Laeken est à l'origine une porte de Bruxelles faisant partie de la seconde enceinte. Construite quelques centaines de mètres au-delà de l'ancienne Porte Noire (dite aussi Petite Porte de Laeken), elle enjambait la Senne et était située à l'actuelle intersection du boulevard Émile Jacqmain et de la petite ceinture. Au XVIIIe siècle, elle servit de prison pour les militaires et abritait, aux étages du donjon central, une prison pour les comédiens et les musiciens de théâtre. Plusieurs membres de la troupe du Théâtre de la Monnaie y furent incarcérés entre les années 1770 et 1790. Pour passer de la rue de Laeken à la chaussée de Laeken (aujourd'hui chaussée d'Anvers), il était nécessaire d'effectuer un détour en U vers l'Est pour franchir l'enceinte à la Porte de Laeken, et de revenir ensuite sur ses pas de l’autre côté de la muraille et du fossé inondé qui la bordait. Pour cette raison, au début du XIXe siècle, une nouvelle porte de l'octroi fut percée à travers les anciens remparts : la porte d'Anvers, permettant une traversée directe de l’enceinte. La porte de Laeken fut détruite en 1807, les remparts ayant été rasés et remplacés par des boulevards (qui forment ce qu'on appelle actuellement la petite ceinture). Les portes des remparts médiévaux furent remplacées par des portes de l'octroi, mais pas la porte de Laeken, dont la fonction était reprise par la Porte d'Anvers (un moment aussi appelée Porte Napoléon). Cette dernière se trouvait alors à l'intersection de la rue de Laeken, de la chaussée d'Anvers et de la petite ceinture. Ce dernier lieu est encore actuellement appelé Porte d'Anvers.

Porte d'Anvers
Porte d'Anvers

La Porte d'Anvers est une ancienne porte de Bruxelles située sur la petite ceinture, sur le tracé de la seconde enceinte de la ville. Elle est la première des portes d'octroi, percées au début du XIXe siècle, en complément des anciennes portes médiévales, au travers des anciens remparts progressivement démantelés. Jusqu'alors, pour passer de la rue de Laeken à la chaussée de Laeken (aujourd'hui chaussée d'Anvers), il était nécessaire d'effectuer un détour en U vers l'Est pour franchir l'enceinte à la Porte de Laeken, et de revenir ensuite sur ses pas de l’autre côté de la muraille et du fossé inondé qui la bordait. C’est par le nouveau passage ménagé dans l’enceinte que Napoléon Bonaparte fait son entrée dans Bruxelles en 1804, passant sous une arche provisoire, raison pour laquelle la porte prendra en 1807, le nom de Porte Napoléon. Elle comporte deux pavillons d’octroi destinés au payement des taxes grevant les marchandises qui entrent en ville. En 1816, après la défaite française, il n’est plus question de conserver ce nom. Le tronçon de muraille et son fossé ont laissé place au premier boulevard de ceinture, auquel on donne le nom du nouveau souverain, Guillaume Ier des Pays-Bas. Le passage vers la ville, devenue lui aussi Porte Guillaume, prend de l’importance, devenant non seulement l’accès direct depuis le Royaume des Pays-Bas, mais aussi le passage vers la promenade champêtre de l'Allée verte, très prisée de la bonne société de l’époque. Les pavillons d’octroi sont déplacés à la nouvelle Porte de Ninove, et on érige en 1819 une arche monumentale dessinée par l'architecte Tilman-François Suys. En 1830 la Belgique devenue indépendante, boulevard et porte prennent le nom de la ville d’Anvers. En 1835 la première gare de chemin de fer de la ville est construite à l'Allée verte, non loin de la porte. L’arche est démolie en 1838 et remplacée par une simple guérite, restée en place jusqu’en 1860, année de l’abolition de l’octroi. L’endroit devenu simple carrefour, conserve aujourd'hui son appellation de porte d’Anvers.