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Terre de Labour

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Terra di Lavoro nel '700
Terra di Lavoro nel '700

La Terre de Labour , en italien Terra di Lavoro, est une région historique de l'Italie antique, aujourd'hui située dans la région de Campanie, dont le centre était Aversa, ville située à 20 km au nord de Naples, et la ville principale Capoue. Au cours de l'histoire, le nom de « Terre de Labour » a été appliqué à des territoires plus vastes que dans l'Antiquité, incluant notamment Naples.

Extrait de l'article de Wikipedia Terre de Labour (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Terre de Labour
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Terra di Lavoro nel '700
Terra di Lavoro nel '700
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Troisième guerre servile
Troisième guerre servile

La troisième guerre servile, aussi nommée guerre des Gladiateurs ou guerre de Spartacus, fut la dernière d’une série de rébellions d’esclaves contre la République romaine, connues collectivement sous le nom de guerres serviles. La troisième guerre servile dure entre 73 et 71 av. J.-C. Elle fut la seule à menacer directement le cœur romain de l’Italie et fut doublement préoccupante pour les citoyens romains libres en raison des succès répétés contre l’armée romaine d’une troupe d’esclaves rebelles qui augmentait rapidement. La rébellion fut finalement écrasée en 71 av. J.-C., après que toutes les forces militaires furent concentrées dans les mains d’un seul commandant, Marcus Licinius Crassus. Malgré cette victoire, la révolte eut des effets indirects sur la politique romaine durant les années suivantes. Entre 73 et 71 av. J.-C., des esclaves fugitifs (à l’origine un petit groupe d’environ 70 gladiateurs qui finit par atteindre un nombre de 120 000 hommes, femmes et enfants), se livrèrent au brigandage à travers l'Italie avec une relative impunité sous le commandement de plusieurs chefs, dont le célèbre gladiateur Spartacus. Les adultes en bonne santé de cette troupe s’organisèrent en une efficace force armée qui surprit les autorités en tenant tête aux patrouilles locales de Campanie, à la milice romaine et aux légions de l’armée romaine, entraînées sous commandement consulaire. Plutarque décrivit les actions des esclaves comme une tentative d’échapper à leurs maîtres et de fuir à travers la Gaule cisalpine, alors qu’Appien et Florus ont peint la révolte comme une guerre civile durant laquelle les esclaves élaborèrent une stratégie pour prendre la ville de Rome pour la forcer à les affranchir. L’inquiétude grandissait au Sénat romain à mesure que s’accumulaient les succès militaires des révoltés et leurs expéditions contre les villes et les campagnes romaines. La République finit par envoyer une armée de huit légions sous le commandement rude et efficace de Marcus Licinus Crassus. Les révoltés furent vaincus en 71 av. J.-C., après une longue et amère retraite combattante face aux légions de Crassus, alors que les légions de Pompée et Marcus Terentius Varro Lucullus se rapprochaient pour encercler les esclaves. Les armées de Spartacus tentèrent alors de lancer toutes leurs forces contre les légions de Crassus mais furent anéanties. Bien que la guerre de Spartacus ne soit stratégiquement pas notable par son déroulement en lui-même, ses impacts historiques ont été considérables, à commencer par les carrières de Pompée et Crassus. Les deux généraux utilisèrent leur succès dans la répression de la rébellion pour accélérer leur parcours politique, usant de leur popularité et de la pression menaçante de leurs légions pour influencer les élections consulaires de 70 av. J.-C. en leur faveur. Leurs actions comme consuls accélérèrent la subversion des institutions politiques romaines et contribuèrent finalement à la transition de la République romaine vers l’Empire romain. Plus tardivement, à l’époque moderne, la redécouverte de cette guerre en fit un symbole politique de la lutte contre l’esclavagisme et pour l’émancipation par elles-mêmes des catégories sociales opprimées.

Amphithéâtre de Capoue
Amphithéâtre de Capoue

L'amphithéâtre de Capoue est l'un des principaux monuments de l'antique Capoue, en Italie méridionale, à proximité de la voie Appienne à laquelle il est directement relié. Implanté au nord-ouest de la cité antique et en-dehors de ses limites, il est situé dans la partie centrale de l'agglomération moderne de Santa Maria Capua Vetere. Il est parfois également dénommé « amphithéâtre campanien » (« anfiteatro campano » en italien), Capoue étant autrefois la principale ville de la région de Campanie. De forme pseudo-elliptique, mesurant entre 166 et 170 m de grand axe pour 137 à 140 m de petit axe, c'est le deuxième plus grand amphithéâtre de tout le monde romain, derrière le Colisée de Rome, au regard des données disponibles au début du XXIe siècle. L'histoire des monuments du spectacle à Capoue est complexe et assez mal connue. Un théâtre, dans la ville antique, a une existence brève. Un premier amphithéâtre, dont il ne reste que de rares vestiges, est ensuite construit, probablement au IIIe siècle av. J.-C. — Spartacus aurait pu combattre dans son arène mais rien ne l'atteste. Un second amphithéâtre, plus vaste, est édifié à proximité, probablement construit sous le principat d'Auguste. C'est cet amphithéâtre monumental, restauré aux IIe et IIIe siècles puis au VIe siècle, dont les vestiges sont encore visibles. Sa cavea, transformée en forteresse au IXe siècle et dont les matériaux sont ensuite récupérés, est très dégradée et l'ordonnancement de sa façade reste sujet à controverses. Son arène est toutefois bien conservée, notamment les aménagements de son sous-sol, demeurés presque intacts. Comme tous les monuments du centre historique de la ville antique, l'amphithéâtre figure dans le catalogue des biens culturels italiens. Le musée des gladiateurs est aménagé à proximité immédiate.

Histoire de Capoue
Histoire de Capoue

Capoue (en osque KAPU, en latin Capŭa, en grec Καπύη) aujourd'hui désignée par Capoue antique ou Capoue archaïque pour éviter toute ambiguïté, était une ville construite au IXe siècle av. J.-C. sur le site de l'actuelle municipalité de Campanie de Santa Maria Capua Vetere, la Vulturnum étrusque du Ve siècle av. J.-C. qui leur sert de première base pour leurs conquêtes de la région avec Nola. Elle conserve de nombreux vestiges de l'époque romaine et quelques-uns de l'époque étrusque (la Tuile de Capoue). Selon certaines traditions, son nom viendrait de Capys, grand-père d'Énée. Avec une histoire de plus de vingt-huit siècles, celle que Cicéron avait appelée, la comparant à Carthage et Corinthe, « l'autre Rome », fut une cité osque, étrusque, samnite et romaine, comptant à son apogée, d'après Ausone, parmi les plus célèbres de l'Empire :Aujourd'hui l'esclave de Rome, elle était jadis sa rivale. […] Cette ville, autrefois si puissante par sa force et par ses richesses, […], la voilà reléguée au huitième rang, où encore elle se soutient à peine. En effet, passée sous domination romaine au IVe siècle av. J.-C., celle qu'on considérait alors comme l'une des plus grandes villes d'Italie fut la première destination de la Voie Appienne, conçue par le censeur Appius Claudius Caecus dans une perspective d'unité politique et économique. Pourtant, le soutien qu'elle apporta à Hannibal lors de la deuxième guerre punique, provoqua la colère et la vengeance de la République et son déclin relatif. Après sa destruction et l'expulsion de ses habitants par les Sarrasins au IXe siècle, la population s'est déplacée en masse vers la ville voisine de Casilinum, fondant la Capoue moderne.