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Armistice du 11 novembre 1918

11 novembre1918 en Europe1918 en FranceArmisticeArticle contenant un appel à traduction en anglais
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L'armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15,, met provisoirement fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Prévu pour durer 36 jours, il est ensuite renouvelé. L'armistice reconnaît de facto la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre. Le cessez-le-feu est effectif à 11 h,, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils. Les représentants allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'état-major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. La guerre entre les Alliés et le Reich est terminée officiellement le 28 juin 1919 avec le traité de Versailles.

Extrait de l'article de Wikipedia Armistice du 11 novembre 1918 (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Armistice du 11 novembre 1918
D 546, Compiègne

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Clairière de l'Armistice (Clairière de Rethondes)

D 546
60200 Compiègne
Hauts-de-France, France
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Armistice du 22 juin 1940
Armistice du 22 juin 1940

L’armistice du 22 juin 1940 est une convention signée en forêt de Compiègne entre le Troisième Reich, représenté par le général Wilhelm Keitel, et le dernier gouvernement de la Troisième République, dirigé par le maréchal Philippe Pétain et représenté par le général Charles Huntziger, afin de suspendre les hostilités ouvertes par la déclaration de guerre de la France envers l'Allemagne le 3 septembre 1939, marquées notamment par la bataille de France déclenchée le 10 mai 1940, la fuite de l'Armée britannique et son rembarquement à Dunkerque à partir du 26 mai 1940 et la chute de Paris, déclarée ville ouverte le 14 juin. L'engagement interallié du 28 mars 1940 qui avait été pris de ne pas conclure de paix séparée avec l'ennemi n'empêche pas la signature d'un armistice qui suspend les combats et l'avancée de l'Armée allemande, établit les conditions de l'occupation partielle de la France par l'Allemagne, le sort des personnes capturées, déplacées ou occupées, la neutralisation des forces françaises, et le paiement de compensations économiques à l'Allemagne. Du point de vue territorial, il résulte de la convention (en particulier en ses articles 2 et 3) que la France métropolitaine est divisée en deux parties par une ligne de démarcation, la zone occupée par l'Armée allemande et la zone dite « libre ». Un nouveau régime sera instauré en juillet 1940 en France : le régime de Vichy. En France d'outre-mer, si une majorité des territoires l'acceptent, l'armistice ne sera en revanche jamais reconnu par Félix Éboué qui choisit de continuer le combat et place directement le Territoire du Tchad sous le contrôle de la France libre donnant à celle-ci les attributs légaux d'un État souverain. L’article 3 reconnaît la souveraineté du gouvernement français sur l’ensemble du territoire sous réserve « des droits de la puissance occupante ». En pratique, la France est divisée en zones à statut différent, les demandes du gouvernement de rentrer à Paris sont toutes repoussées le 7 juillet et la ligne de démarcation devient « une frontière pratiquement étanche ». Dans la zone occupée, on distinguera immédiatement après plusieurs types de territoires : une zone interdite, au Nord-Est (comprenant notamment deux départements, le Nord et le Pas-de-Calais, rattachés au gouvernorat militaire allemand en Belgique), une « zone réservée » de l'Est où aucun réfugié n’a le droit de retourner ou encore les territoires de l'Alsace et de la Moselle annexés dès le 15 juillet par l’instauration d’un cordon douanier, ainsi que la zone côtière le long des côtes de la Manche et de l'Atlantique. Dans le Sud de la France, l'Italie reçoit également une petite zone d'occupation. L'entrée en application de cet armistice ne doit se faire qu'après la signature de celui entre l'Italie et la France, signé le 24 juin à 18 h 35. Le cessez-le-feu entre en vigueur six heures après, soit à 0 h 35 le 25 juin 1940.

Église de la Sainte-Trinité de Choisy-au-Bac
Église de la Sainte-Trinité de Choisy-au-Bac

L'église de la Sainte-Trinité est une église catholique paroissiale située à Choisy-au-Bac, dans l'Oise, en France. Elle n'est pas à confondre avec la basilique dédiée à saint Étienne, de fondation plus ancienne, qui jouait un rôle important à l'époque mérovingienne, et fut abandonnée à la Révolution française. La construction de l'église paroissiale actuelle débuta au début du XIIe siècle par la nef romane, et se poursuivit après le milieu du XIIe siècle par le transept avec ses deux absidioles et la façade, qui hésitent entre le roman et le gothique, pour s'achever au début du XIIIe siècle par l'abside et le clocher, clairement gothiques. Sa configuration s'inscrit dans la tradition des basiliques romanes du Soissonnais de la seconde moitié du XIe siècle, et les nombreux partis archaïsants, dont l'absence de colonnettes à chapiteaux dans la nef et le transept, le voûtement en cul-de-four des absidioles à une période aussi avancée, et l'absence de contreforts devant l'abside, pourtant voûtée d'ogives dès l'origine, s'expliquent difficilement. La restauration radicale que l'église a subi entre 1853 et 1885 a effacé définitivement les indices qui auraient pu permettre de comprendre l'histoire de l'édifice. L'extérieur est en grande partie néo-gothique, mais est censé s'inspirer de son architecture d'origine. L'élément le plus authentique et le plus original est sans doute le clocher, d'un style dépouillé mais d'une silhouette puissante. C'est le seul dans la région à présenter autant de baies sur l'étage de beffroi. L'église de la Sainte-Trinité a été classée aux monuments historiques par arrêté du 5 février 1920. Elle est aujourd'hui affiliée à la paroisse des Seize Bienheureuses Carmélites de Compiègne.