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Église Sainte-Anne de Jérusalem

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Jerusalem St Anna BW 8
Jerusalem St Anna BW 8

L'église Sainte-Anne de Jérusalem est une église catholique de Jérusalem-Est, située dans la vieille ville. Elle fait partie du domaine national français en Terre Sainte, tout comme le Tombeau des Rois, l'église du Pater Noster (dite aussi Eleona) sur le mont des Oliviers et l'abbaye Sainte-Marie de la Résurrection d'Abu Gosh. Elle est administrée par les Pères blancs et elle se trouve juste à côté du site archéologique de la piscine probatique, celle de Bethesda du Nouveau Testament.

Extrait de l'article de Wikipedia Église Sainte-Anne de Jérusalem (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Église Sainte-Anne de Jérusalem
הצנחנים, Jérusalem Musrara

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N 31.781408 ° E 35.236353 °
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העיר העתיקה בירושלים וחומותיה

הצנחנים
9511208 Jérusalem, Musrara
District de Jérusalem, Israël
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Jerusalem St Anna BW 8
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Piscine de Bethesda
Piscine de Bethesda

La piscine de Bethesda, située sur le chemin de la vallée de Beth Zeta, est mentionnée dans l'Évangile de Jean, au chapitre 5, comme le lieu d'un miracle de Jésus sur un paralytique. La description qui en est faite signale qu'elle était entourée de cinq portiques. Les anciens manuscrits de l’Évangile de Jean ne s’entendent pas sur le vrai nom de cet endroit : il s’appellerait « Bezatha », ou « Bethesda », ou « Belsetha », ou encore « Bethsaïda ». Un des manuscrits de la mer Morte résout le problème de façon inattendue. Le rouleau de cuivre, qui doit dater de la première moitié du Ier siècle, présente une longue liste de trésors cachés à Jérusalem et ailleurs en Terre d’Israël. Une des cachettes est située dans un lieu de Jérusalem appelé Bet-eshdatain, marqué par une piscine à deux bassins de grandeurs différentes. Il ne fait pas de doute, que la transcription grecque de Bethesda doit être retenue comme la plus juste, et le nom doit être traduit par « maison des deux flots, des deux bouches » : il est fait référence à deux sources d’alimentation d’une piscine, ce qui se comprend bien si cette dernière comporte deux bassins indépendants. À la suite de restaurations entreprises sur l'église Sainte-Anne à Jérusalem en 1888, deux grandes piscines avec cinq portiques et de nombreux fragments de l'époque romaine ont été exhumées. Une fresque située sur l'un des murs représente un ange remuant l'eau.

Porte dorée (Jérusalem)
Porte dorée (Jérusalem)

La Porte dorée (שער הרחמים, Sha'ar Harahamim) est la plus ancienne ouverture pratiquée dans les fortifications de la vieille ville de Jérusalem et date probablement du VIe siècle av. J.-C. Appelée aussi porte de la Miséricorde ou encore porte de la Vie éternelle, elle est située au milieu de la muraille Est et c'est la seule qui permet d'accéder directement à l'esplanade de La Mosquée al-Aqsa sur le mont du Temple, de l'extérieur de la ville. Elle aurait été utilisée à des fins rituelles dans les temps bibliques. Selon la tradition juive, c'est par cette porte que le Messie entrera dans Jérusalem. Cette porte fut fermée par Saladin ou Ṣalāḥ ad-Dīn Yūsuf (en arabe : صلاح الدين يوسف). Lorsque Al-Quds (Jérusalem) fut reprise par ce dernier en l'an 1187 après près d'un siècle de domination chrétienne. Il décida de fermer La Porte de la Miséricorde, pour éviter tout simplement des incursions et attaques, et protéger le Dôme du Rocher et la Mosquée al-Aqsa construits en 691. D'après les récits apocryphes, repris dans La Légende dorée c'est à la Porte dorée que les parents de la Vierge Marie, Anne et Joachim se retrouvent après qu'un ange leur eut annoncé qu'ils seraient enfin parents, après vingt ans de mariage. Cet épisode est notamment immortalisé par Giotto et Dürer. Pour certains, ce serait la porte par laquelle serait passé Jésus le dimanche des Rameaux, ce qui lui donne aussi une importance messianique chrétienne. Certains l'assimilent aussi avec la Belle porte mentionnée dans Actes 3. L’espace fortifié depuis près de 500 ans qu’abrite la porte de la Miséricorde a été fermé par les autorités israéliennes en 2003, car le groupe dirigeant la zone avait des liens avec le Hamas. Cet espace était resté clos pour mettre fin à des travaux de construction illégale par le Waqf. Israël soupçonne que ces travaux, entrepris après que toute présence d’observateurs israéliens a été refusée, ont conduit à la destruction d’antiquités issues de la présence juive dans la zone. En février 2019, la porte de la Miséricorde devient un lieu de heurts israélo-palestiniens : le Waqf tente de rouvrir la zone qui est alors utilisée comme mosquée par les fidèles. Le 17 mars, un tribunal israélien décide la fermeture de cette salle de prières et des négociations sont entreprises par Israéliens et Jordaniens, ces derniers ayant la responsabilité du site et en proposant la restauration.

Jérusalem-Est
Jérusalem-Est

Jérusalem-Est (en arabe : Al-Quds ash-Sharqiya ; en hébreu romanisé : Mizraa Yerushalayim) est le secteur de Jérusalem situé à l'Est de la ligne verte (ligne d'armistice du 3 avril 1949), et faisant partie des territoires palestiniens occupés. Conquis et occupé par l'armée israélienne depuis 1967, ce secteur est annexé unilatéralement par Israël en 1980. Selon la loi internationale, Jérusalem-Est est considérée comme une partie de la Cisjordanie et, par conséquent, un territoire occupé,. La communauté internationale considère également les colonies israéliennes de peuplement à Jérusalem-Est comme illégales au regard du droit international,. Jérusalem-Est comprend la vieille ville, d'une superficie restreinte d'environ un kilomètre carré, et abritant de nombreux sites religieux importants pour les trois grandes religions abrahamiques (judaïsme, christianisme et islam), notamment le mont du Temple (avec la mosquée Al-Aqsa), le mur des Lamentations, le dôme du Rocher, l'église du Saint-Sépulcre, etc. En 2020, Jérusalem-Est comptait 595 000 habitants, dont 361 700 (61 %) sont des Palestiniens - plus de 98 % étant musulmans, environ 16 000 étant chrétiens - et 234 000 (39 %) sont des colons israéliens,. Dans le cadre du plan de partage de la Palestine adopté par l'assemblée générale des Nations unies le 29 novembre 1947, Jérusalem est envisagée comme une ville internationale (un corpus separatum). Elle est cependant divisée par la guerre de 1948 qui suit la déclaration d'indépendance de l'État d'Israël. Après les accords d'armistice du 3 avril 1949, la moitié occidentale de la ville passe sous contrôle israélien, tandis que sa moitié orientale, contenant la célèbre vieille ville, passe sous le contrôle de la Jordanie. Puis, à compter du 7 juin 1967, au cours de la guerre des Six Jours de 1967, toute la ville est sous contrôle israélien. Avant sa conquête par les forces armées israéliennes, la superficie totale de Jérusalem-Est était d'environ 6 kilomètres carrés. Enfin, le 30 juillet 1980, le parlement israélien annexe unilatéralement ce secteur, avec le vote de la loi déclarant « Jérusalem unifiée », capitale de l'État d'Israël. L'occupation et l'annexion par Israël depuis le 7 juin 1967 du secteur Est de Jérusalem ont été constamment condamnées par le Conseil de sécurité des Nations unies et par la communauté internationale, à l'exception notable des États-Unis qui se sont abstenus lors du vote des résolutions 476 et 478 du Conseil de sécurité en 1980. Un certain nombre d’États reconnaissent Jérusalem-Est comme capitale de l’État de Palestine, comme l'Argentine, le Brésil, la Chine, la Russie, les 57 membres de l'Organisation de la coopération islamique, tandis que d'autres États (tels que l'Australie, la France, la Finlande et d'autres) considèrent Jérusalem-Est comme la « future capitale de la Palestine », et comme un « territoire occupé ». Les définitions palestiniennes et israéliennes de Jérusalem-Est sont différentes. Pour la partie palestinienne, l'occupation du secteur Est de Jérusalem le 7 juin 1967 est nulle et non avenue, car elle est uniquement le résultat d'un fait de guerre, gagnée par l'armée israélienne. La conquête de Jérusalem-Est n' a donc aucune valeur pour le droit international et les diverses mesures prises par la partie israélienne afin d'augmenter la surface de Jérusalem et d'annexer des villages anciennement sous compétence jordanienne autour de Jérusalem sont nulles et non avenues, de surcroît illégales, étant le fait d'une puissance occupante. Pour la partie israélienne, Jérusalem-Est n'existe plus depuis la décision du 28 juin 1967 prise par le gouvernement israélien, déclarant de façon unilatérale qu'il n'y a plus de secteur Est dans Jérusalem, que le conseil municipal de Jérusalem-Est est dissout et que la municipalité de Jérusalem-Ouest, celle dirigée par Teddy Kollek, maire de Jérusalem-Ouest depuis 1965, est désormais compétente pour l'ensemble de la ville, qui avait été partagée depuis 1948 entre Israéliens et Jordaniens, en deux secteurs : Jérusalem-Ouest avec une superficie d'environ 38 km2 et Jérusalem-Est de 6 km2. La politique de « discriminations systématiques et le régime de ségrégation » imposée par l’État israélien aux habitants palestiniens de Jérusalem-Est constitue un « apartheid » selon la Cour internationale de justice.