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Ninth Avenue Cemetery

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Cimetière militaire britannique dans le Pas-de-CalaisLieu de mémoire de la Première Guerre mondiale dans le Pas-de-CalaisPage avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à l'architecture
Ninth Avenue Cemetery, Haisnes 4
Ninth Avenue Cemetery, Haisnes 4

Le Ninth Avenue Cemetery est un cimetière de la Première Guerre mondiale situé à Haisnes dans le département français du Pas-de-Calais.

Extrait de l'article de Wikipedia Ninth Avenue Cemetery (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Ninth Avenue Cemetery
D 39, Béthune

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N 50.483944 ° E 2.789118 °
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D 39
62138 Béthune
Hauts-de-France, France
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Ninth Avenue Cemetery, Haisnes 4
Ninth Avenue Cemetery, Haisnes 4
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Lieux à proximité

Fosse no 13 des mines de Lens
Fosse no 13 des mines de Lens

La fosse no 13 dite Saint-Élie ou Élie Reumaux de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hulluch. Le puits est creusé du 10 juillet 1902 au 5 avril 1906, et la fosse entre en exploitation le 13 novembre 1908. Une fosse d'aérage no 13 bis est commencée le 11 septembre 1909 sur un autre carreau, à Bénifontaine. La fosse no 13 est détruite pendant la Première Guerre mondiale, et reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, principalement sur le territoire d'Haisnes. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. La fosse no 18 - 18 bis est commencée en 1947 à quelques centaines de mètres au sud-ouest. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. À la mise en service du siège de concentration, la fosse no 13 cesse d'extraire, et assure l'aérage jusqu'à la fermeture de la concentration en 1976. La fosse est encore utilisée pour le démantèlement des travaux du fond, le puits est comblé en 1978, et le chevalement détruit cinq ans plus tard. Un sondage de décompression est entrepris sur le carreau de fosse en 1992. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 13. Il subsiste des pans des murs d'enceinte, le logement du concierge, et les bureaux et ateliers. Les cités ont été rénovées. La cité pavillonnaire Saint-Élie a été inscrite le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité.

Action de la Redoute Hohenzollern
Action de la Redoute Hohenzollern

L'action de la redoute Hohenzollern est une succession de combats opposant les troupes britanniques aux troupes allemandes du 2 au 18 mars 1916. Ces combats se sont déroulés vers Loos, sur le front occidental, pendant la Première Guerre mondiale. La redoute Hohenzollern est une position défensive allemande située au nord de Loos-en-Gohelle, une ville minière située au nord-ouest de Lens. Les armées britanniques et allemandes se sont disputé la redoute depuis la bataille de Loos (25 septembre - 8 octobre 1915) jusqu'au début de la bataille de la Somme, le 1er juillet 1916. Au cours de l'hiver 1915-1916, la 170e compagnie de tunneliers du Royal Engineers creuse plusieurs galeries sous les lignes allemandes dans la zone de la redoute, qui avait changé de mains à plusieurs reprises depuis septembre 1915. En mars 1916, le côté ouest est tenu par les Britanniques et le côté est est occupé par les Allemands, le front se trouvant à proximité d'une nouvelle tranchée allemande connue sous le nom de The Chord. Le no man's land est devenu un champ de cratères et les Allemands ont une vue imprenable sur les positions britanniques depuis le terril de la Fosse 8. La ligne de front britannique est tenue par des avant-postes afin de réduire le nombre de troupes vulnérables aux explosions de mines et à la tension liée au fait de savoir que le sol pouvait exploser à tout moment. La 12e division (Est) est choisie pour mener une attaque visant à capturer le champ de cratères, à observer les défenses allemandes depuis les lèvres des cratères jusqu'à la Fosse 8 et à mettre fin à la menace des attaques de mines allemandes. Quatre mines, les plus grosses jamais posées par les Britanniques, explosent le 2 mars et sont suivies par deux bataillons d'infanterie qui s'emparent des nouveaux cratères, de plusieurs cratères occupés par les Allemands, du cratère Triangle qui n'avait jamais été vu avant d'être envahi et d'une grande partie de The Chord, la plupart des autres cratères ayant été détruits par les explosions. L'entrée principale des galeries de mines allemandes est découverte dans le cratère Triangle et la 170e compagnie de tunneliers traverse le no man's land pour en détruire l'entrée. Les contre-attaques allemandes se concentrent sur la récupération du cratère Triangle, qui est repris le 4 mars. La récupération par les Allemands de l'entrée de la galerie menace les positions capturées par les Britanniques, qui attaquent le cratère Triangle le 6 mars et sont repoussés. Les tunneliers britanniques pénètrent dans le système de galeries allemand à partir d'un tunnel britannique et parviennent à le démolir le 12 mars, ce qui écarte la menace d'une nouvelle attaque de mines allemandes. Les escarmouches autour des cratères diminuent et on pense que les Allemands se concentrent sur la consolidation de nouvelles positions. Le 18 mars, les Allemands surprennent les Britanniques avec cinq mines qui avaient été discrètement creusées dans la couche d'argile au-dessus de la craie. L'attaque allemande a presque autant de succès que celle des Britanniques le 2 mars, les forçant à reculer jusqu'à la ligne de front initiale, avant que des contre-attaques locales ne regagnent une partie des cratères. Lorsque les combats se calment après le 19 mars, les deux camps occupent les bords des cratères. Le brigadier général Albemarle Cator, commandant de la 37e brigade, recommande de mettre fin aux tentatives d'occupation des cratères et d'occuper plutôt les lèvres proches, car les cratères sont des pièges mortels exposés aux tirs d'obusiers et de mortiers, les observations depuis la lèvre du cratère étant rendues difficiles par sa forme convexe et les gros blocs de craie sont ramenés à la surface par les explosions.

Fosse no 15 - 15 bis des mines de Lens
Fosse no 15 - 15 bis des mines de Lens

La fosse no 15 - 15 bis dite Saint-Maurice ou Maurice Tilloy de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. Les travaux commencent le 27 novembre 1905 pour le premier puits, et en 1905 ou le 23 octobre 1907 pour le puits no 15 bis, destiné à l'aérage. La fosse commence à extraire en fin d'année 1907. Ses deux chevalements jumeaux, hauts de 75 mètres, sont uniques dans le bassin minier. Des cités sont bâties près de la fosse. Les terrils nos 78 et 78A sont édifiés au sud du carreau de fosse, le second est un cavalier minier situé au nord de la fosse no 12. La fosse no 15 - 15 bis est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Elle est rattachée le 1er octobre 1937 à la fosse no 12, et cesse d'extraire, mais continue d'assurer le service et l'aérage. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits no 15 est comblé en 1962, le puits no 15 bis ne l'est que dix ans plus tard, il a entretemps servi à l'entrée d'air pour la fosse no 12 puis pour la fosse no 11 - 19. Les installations de surface, dont les chevalements, sont détruits en 1976. Le terril plat no 78 est exploité. Toutes les cités sont détruites. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 15 et 15 bis. Les terrils sont des espaces verts.