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Bataille de Loos

1915 en FranceArticle contenant un appel à traduction en anglaisArticle géolocalisé en FranceArticle utilisant une InfoboxBataille de 1915
Bataille de la Première Guerre mondialeBataille de la Première Guerre mondiale impliquant le Royaume-UniBataille sur le sol françaisFront de l'Ouest (Première Guerre mondiale)Histoire du Pas-de-CalaisPage avec des cartesSeptembre 1915
British infantry advancing at Loos 25 September 1915
British infantry advancing at Loos 25 September 1915

La bataille de Loos fut une des principales offensives menées par les Britanniques sur le front ouest en 1915, pendant la Première Guerre mondiale.

Extrait de l'article de Wikipedia Bataille de Loos (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Bataille de Loos
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British infantry advancing at Loos 25 September 1915
British infantry advancing at Loos 25 September 1915
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Action de la Redoute Hohenzollern
Action de la Redoute Hohenzollern

L'action de la redoute Hohenzollern est une succession de combats opposant les troupes britanniques aux troupes allemandes du 2 au 18 mars 1916. Ces combats se sont déroulés vers Loos, sur le front occidental, pendant la Première Guerre mondiale. La redoute Hohenzollern est une position défensive allemande située au nord de Loos-en-Gohelle, une ville minière située au nord-ouest de Lens. Les armées britanniques et allemandes se sont disputé la redoute depuis la bataille de Loos (25 septembre - 8 octobre 1915) jusqu'au début de la bataille de la Somme, le 1er juillet 1916. Au cours de l'hiver 1915-1916, la 170e compagnie de tunneliers du Royal Engineers creuse plusieurs galeries sous les lignes allemandes dans la zone de la redoute, qui avait changé de mains à plusieurs reprises depuis septembre 1915. En mars 1916, le côté ouest est tenu par les Britanniques et le côté est est occupé par les Allemands, le front se trouvant à proximité d'une nouvelle tranchée allemande connue sous le nom de The Chord. Le no man's land est devenu un champ de cratères et les Allemands ont une vue imprenable sur les positions britanniques depuis le terril de la Fosse 8. La ligne de front britannique est tenue par des avant-postes afin de réduire le nombre de troupes vulnérables aux explosions de mines et à la tension liée au fait de savoir que le sol pouvait exploser à tout moment. La 12e division (Est) est choisie pour mener une attaque visant à capturer le champ de cratères, à observer les défenses allemandes depuis les lèvres des cratères jusqu'à la Fosse 8 et à mettre fin à la menace des attaques de mines allemandes. Quatre mines, les plus grosses jamais posées par les Britanniques, explosent le 2 mars et sont suivies par deux bataillons d'infanterie qui s'emparent des nouveaux cratères, de plusieurs cratères occupés par les Allemands, du cratère Triangle qui n'avait jamais été vu avant d'être envahi et d'une grande partie de The Chord, la plupart des autres cratères ayant été détruits par les explosions. L'entrée principale des galeries de mines allemandes est découverte dans le cratère Triangle et la 170e compagnie de tunneliers traverse le no man's land pour en détruire l'entrée. Les contre-attaques allemandes se concentrent sur la récupération du cratère Triangle, qui est repris le 4 mars. La récupération par les Allemands de l'entrée de la galerie menace les positions capturées par les Britanniques, qui attaquent le cratère Triangle le 6 mars et sont repoussés. Les tunneliers britanniques pénètrent dans le système de galeries allemand à partir d'un tunnel britannique et parviennent à le démolir le 12 mars, ce qui écarte la menace d'une nouvelle attaque de mines allemandes. Les escarmouches autour des cratères diminuent et on pense que les Allemands se concentrent sur la consolidation de nouvelles positions. Le 18 mars, les Allemands surprennent les Britanniques avec cinq mines qui avaient été discrètement creusées dans la couche d'argile au-dessus de la craie. L'attaque allemande a presque autant de succès que celle des Britanniques le 2 mars, les forçant à reculer jusqu'à la ligne de front initiale, avant que des contre-attaques locales ne regagnent une partie des cratères. Lorsque les combats se calment après le 19 mars, les deux camps occupent les bords des cratères. Le brigadier général Albemarle Cator, commandant de la 37e brigade, recommande de mettre fin aux tentatives d'occupation des cratères et d'occuper plutôt les lèvres proches, car les cratères sont des pièges mortels exposés aux tirs d'obusiers et de mortiers, les observations depuis la lèvre du cratère étant rendues difficiles par sa forme convexe et les gros blocs de craie sont ramenés à la surface par les explosions.

Fosse no 15 - 15 bis des mines de Lens
Fosse no 15 - 15 bis des mines de Lens

La fosse no 15 - 15 bis dite Saint-Maurice ou Maurice Tilloy de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. Les travaux commencent le 27 novembre 1905 pour le premier puits, et en 1905 ou le 23 octobre 1907 pour le puits no 15 bis, destiné à l'aérage. La fosse commence à extraire en fin d'année 1907. Ses deux chevalements jumeaux, hauts de 75 mètres, sont uniques dans le bassin minier. Des cités sont bâties près de la fosse. Les terrils nos 78 et 78A sont édifiés au sud du carreau de fosse, le second est un cavalier minier situé au nord de la fosse no 12. La fosse no 15 - 15 bis est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Elle est rattachée le 1er octobre 1937 à la fosse no 12, et cesse d'extraire, mais continue d'assurer le service et l'aérage. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits no 15 est comblé en 1962, le puits no 15 bis ne l'est que dix ans plus tard, il a entretemps servi à l'entrée d'air pour la fosse no 12 puis pour la fosse no 11 - 19. Les installations de surface, dont les chevalements, sont détruits en 1976. Le terril plat no 78 est exploité. Toutes les cités sont détruites. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 15 et 15 bis. Les terrils sont des espaces verts.

Fosse no 11 - 19 des mines de Lens
Fosse no 11 - 19 des mines de Lens

La fosse no 11 - 19, dite Saint-Pierre ou Pierre Destombes, est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. Le puits no 11 est commencé en 1891 ou 1893 par la Compagnie des mines de Lens, près des limites avec la commune de Lens. En 1909, le puits d'aérage no 11 bis est mis en service sur un autre carreau, plus à l'ouest. Des cités, des écoles et une église, sont édifiés à proximité de la fosse, sur les communes de Lens, Liévin et Loos-en-Gohelle. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits no 19 est commencé en 1954, et commence à extraire en 1960. La fosse devient alors siège de concentration. Le puits no 19 ne possède pas de chevalement, mais une tour d'extraction en béton, haute de 66 mètres, similaire à celle de la fosse no 10 du Groupe d'Oignies et celles de la fosse Barrois des mines d'Aniche. Dès 1960, les fosses nos 2 - 2 bis, 3 - 3 bis, 4 et 9 sont concentrées sur le 11 - 19, en 1966, la fosse no 12, puis en 1973, la fosse no 7 - 7 bis. La production de toutes ces fosses remonte alors par les deux puits, c'est à cette date que les trois terrils prennent de l'importance. Les puits de service d'aérage puis de service ferment peu à peu, et la fosse no 11 - 19 ferme le 31 janvier 1986. Les puits sont remblayés en 1987. La même année, l'église est détruite. Alors que le lavoir et le triage sont détruits, les installations principales sont conservées, et rénovées. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 11 et 19. Les terrils nos 74, 74A et 74B sont conservés, et les cités ont été en grande partie rénovées. La fosse est maintenant, avec la fosse Delloye, la fosse no 9 - 9 bis, et la fosse Arenberg, un des quatre principaux sites conservés, et un des sites majeurs du bassin minier. La salle d'œuvre paroissiales Saint-Pierre, les écoles et le dispensaire sont inscrits aux monuments historiques le 29 novembre 2009, et la fosse est classée par arrêté du 21 décembre 2009, son inscription étant intervenu le 6 mai 1992. La cité pavillonnaire des Provinces, son presbytère, son groupe scolaire, avec la maison du directeur et la maison des sœurs, à Lens, la cité pavillonnaire Saint-Albert à Liévin et Loos-en-Gohelle, l'école de cette cité à Liévin, la cité pavillonnaire no 11, la maison d'ingénieur dans cette cité, la fosse no 11 - 19, et les terrils nos 74, 74A et 74B, à Loos-en-Gohelle, ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 12 des mines de Lens
Fosse no 12 des mines de Lens

La fosse no 12 dite Saint-Édouard ou Édouard Bollaert de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle, près des limites avec Lens. Les travaux commencent en 1891, et la fosse commence à produire le 1er janvier 1894. De vastes cités, puis une église et des écoles sont bâties au sud de la fosse, sur le territoire de Lens. Une fosse d'aérage no 12 bis est commencée à 646 mètres au sud de la fosse no 12 au milieu des années 1900. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Il en est de même pour les cités, les écoles, l'église, et les différents logements de fonction. Un monument aux morts est également érigé. La fosse no 15 - 15 bis est rattachée à la fosse no 12 en 1937, les fosses nos 14 et 14 bis le sont l'année suivante. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. Le triage et le lavoir de la fosse sont modernisés en 1951. La machine d'extraction est dotée d'un nouveau tambour. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 12 cesse d'extraire en 1967 lorsqu'elle est concentrée sur la fosse no 11 - 19. Les puits nos 12 et 12 bis assurent alors l'aérage. Ce premier cesse l'aérage en 1972, le second en 1976, date à laquelle il est remblayé. Le puits no 12 est quant à lui remblayé en 1980, et son chevalement détruit en 1981. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 12, et y installe un exutoire de grisou. De nombreux bâtiments subsiste de la fosse, une grande partie des cités est rénovée. Le 9 octobre, le 25 novembre et le 1er décembre 2009, le bâtiment de la salle des pendus et des bains-douches, l'église, le logement des Sœurs, le presbytère, les écoles, l'habitation du directeur des écoles, et le monument aux morts sont inscrits aux monuments historiques. Guy Delcourt fait démolir la maison du directeur, abandonnée depuis de nombreuses années, entraînant des poursuites judiciaires, et une forte médiatisation, en août 2010. La cité pavillonnaire no 12, l'église Saint-Édouard, son presbytère, le groupe scolaire, avec le logement du directeur, le monument aux morts de la Compagnie de Lens, la cité moderne no 12 bis, à Lens, la fosse no 12 des mines de Lens, la maison de l'ingénieur à Loos-en-Gohelle, ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.