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Groupe scolaire Jean-Macé

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Monument historique dans le Pas-de-CalaisMonument historique inscrit en 2009Page avec des cartes
Lens Écoles des cités de la fosse n° 12 des mines de Lens (04)
Lens Écoles des cités de la fosse n° 12 des mines de Lens (04)

Le groupe scolaire Jean-Macé, également dénommé écoles des cités de la fosse no 12 des mines de Lens ou écoles du 12 de Lens, est une école primaire située à Lens, dans le Pas-de-Calais en France, dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Il s'agit à l'origine d'une école maternelle, d'une école élémentaire pour garçons et d'une autre pour filles bâties par la Compagnie des mines de Lens pour les enfants des familles des mineurs de sa fosse no 12. En ce sens, elle est située au cœur des cités du 12, de part et d'autre de l'église Saint-Édouard. Les premières écoles sont bâties entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Détruites pendant la Première Guerre mondiale, elles sont reconstruites dans les années 1920. Il est plus tard baptisé en l'honneur de Jean Macé. Au début du XXIe siècle, les écoles sont toujours utilisées en tant que tel. Les écoles ainsi que la maison du directeur sont inscrites aux monuments historiques le 1er décembre 2009. Le 19 août 2010, le maire de Lens Guy Delcourt fait détruite en partie la maison du directeur, ce qui entraîne de nombreuses réactions. Le groupe scolaire et le logement du directeur ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Extrait de l'article de Wikipedia Groupe scolaire Jean-Macé (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Groupe scolaire Jean-Macé
Parvis de l'Église Saint-Édouard, Lens Cité n°12

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N 50.4421 ° E 2.80957 °
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École primaire Jean Macé

Parvis de l'Église Saint-Édouard
62300 Lens, Cité n°12
Hauts-de-France, France
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Lens Écoles des cités de la fosse n° 12 des mines de Lens (04)
Lens Écoles des cités de la fosse n° 12 des mines de Lens (04)
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Fosse no 12 des mines de Lens
Fosse no 12 des mines de Lens

La fosse no 12 dite Saint-Édouard ou Édouard Bollaert de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle, près des limites avec Lens. Les travaux commencent en 1891, et la fosse commence à produire le 1er janvier 1894. De vastes cités, puis une église et des écoles sont bâties au sud de la fosse, sur le territoire de Lens. Une fosse d'aérage no 12 bis est commencée à 646 mètres au sud de la fosse no 12 au milieu des années 1900. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Il en est de même pour les cités, les écoles, l'église, et les différents logements de fonction. Un monument aux morts est également érigé. La fosse no 15 - 15 bis est rattachée à la fosse no 12 en 1937, les fosses nos 14 et 14 bis le sont l'année suivante. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. Le triage et le lavoir de la fosse sont modernisés en 1951. La machine d'extraction est dotée d'un nouveau tambour. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 12 cesse d'extraire en 1967 lorsqu'elle est concentrée sur la fosse no 11 - 19. Les puits nos 12 et 12 bis assurent alors l'aérage. Ce premier cesse l'aérage en 1972, le second en 1976, date à laquelle il est remblayé. Le puits no 12 est quant à lui remblayé en 1980, et son chevalement détruit en 1981. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 12, et y installe un exutoire de grisou. De nombreux bâtiments subsiste de la fosse, une grande partie des cités est rénovée. Le 9 octobre, le 25 novembre et le 1er décembre 2009, le bâtiment de la salle des pendus et des bains-douches, l'église, le logement des Sœurs, le presbytère, les écoles, l'habitation du directeur des écoles, et le monument aux morts sont inscrits aux monuments historiques. Guy Delcourt fait démolir la maison du directeur, abandonnée depuis de nombreuses années, entraînant des poursuites judiciaires, et une forte médiatisation, en août 2010. La cité pavillonnaire no 12, l'église Saint-Édouard, son presbytère, le groupe scolaire, avec le logement du directeur, le monument aux morts de la Compagnie de Lens, la cité moderne no 12 bis, à Lens, la fosse no 12 des mines de Lens, la maison de l'ingénieur à Loos-en-Gohelle, ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Centre hospitalier de Lens
Centre hospitalier de Lens

Le Centre Hospitalier de Lens, dit "Dr Ernest Schaffner" est un établissement de soin situé au cœur de l'agglomération Lens-Liévin. Il a été certifié par la Haute Autorité de Santé pour 4 ans en 2022 (Certification V2020). C’est l’hôpital le plus important du Pas-de-Calais en termes d’activité et d'effectifs. Il propose, à quelques exceptions près, l’ensemble des spécialités médicales, chirurgicales et obstétricales. Il s’appuie sur un plateau technique conséquent et complet (imagerie, labo, blocs opératoires, consultations, ...), une maternité de niveau 3, et certaines activités généralement limitées aux CHU. Il dispose d’un service d’urgences à très forte activité et reconnu comme centre de recours sur le territoire dans plusieurs domaines. Il est l'établissement support du Groupement Hospitalier appelé "Hôpitaux Publics de l'Artois" qui comprend également le Centre Hospitalier de Béthune Beuvry, le Centre Hospitalier d'Hénin-Beaumont et le Centre Hospitalier de La Bassée. Le 28 avril 1926 était posée la première pierre de l'hôpital. La construction s'acheva en 1934 : la Cité Hospitalière de Lens était créée. Sa capacité d'accueil était de 633 lits. Il n'a cessé de s'agrandir et de s'adapter depuis. Un Nouvel Hôpital est en cours de construction pour une ouverture prévue en 2027. Du fait des nouvelles organisations territoriales prévues par la Loi et mises en œuvre sous l'égide de l'ARS des Hauts de France, ce nouvel hôpital est pensé comme un outil territorial au sein des Hôpitaux Publics de l'Artois. Ceci implique des équilibres avec les autres établissements du GHT.

Fosse no 9 des mines de Lens
Fosse no 9 des mines de Lens

La fosse no 9 dite Saint-Théodore ou Théodore Barrois de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux du puits commencent en juillet 1884, et la fosse commence à extraire le 1er octobre 1890. Les terrils nos 68 et 68A sont édifiés à l'est de la fosse, le second est un cavalier minier permettant le raccordement avec la gare de Lens. Des cités sont construites au nord de la fosse, ainsi que des écoles primaires et maternelles, et une église, placée sous le vocable de saint Théodore. Une fosse d'aérage no 9 bis est entreprise à 640 mètres au sud-ouest en 1902 et est opérationnelle en 1904, elle est située sur un autre carreau. La fosse et ses cités sont détruites durant la Première Guerre mondiale. Elles sont reconstruites suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens ; en 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Des cités sont bâties au sud de la fosse. Cette dernière no 9 cesse d'extraire en 1960 à la suite de sa concentration sur la fosse no 11 - 19. Le puits d'aérage no 9 bis est comblé en 1965. La fosse no 9 est entrée d'air, mais en 1976, de nouveaux ventilateurs en provenance sont installés, et la fosse no 9 devient un puits de retour d'air. Le puits no 9, profond de 605 mètres, est remblayé en 1980 et son chevalement est détruit trois ans plus tard. Une zone industrielle prend place sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 9. La zone industrielle est détruite et remplacée par le Louvre-Lens. Les cités ont été rénovées, et les terrils subsistent, bien qu'ils soient discrets dans le paysage. La cité pavillonnaire no 9, l'église Saint-Théodore, l'école, le logement d'instituteur, la maison d'ingénieur et la cité pavillonnaire Jeanne d'Arc ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.