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Fosse no 12 bis des mines de Lens

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Lens Fosse n° 12 bis des mines de Lens (B)
Lens Fosse n° 12 bis des mines de Lens (B)

La fosse no 12 bis dite du docteur Barrois de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. le puits d'aérage no 12 bis est commencé le 12 octobre 1904 ou en 1905, une dizaine d'années après la mise en service de la fosse no 12. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale, elle est reconstruite avec un chevalement en béton armé. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 12 bis cesse d'aérer en 1976, date à laquelle son puits est remblayé. Les installations sont détruites huit ans plus tard. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 12 bis. La carreau de fosse est reconverti en une zone industrielle.

Extrait de l'article de Wikipedia Fosse no 12 bis des mines de Lens (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Fosse no 12 bis des mines de Lens
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Lens Fosse n° 12 bis des mines de Lens (B)
Lens Fosse n° 12 bis des mines de Lens (B)
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Fosse no 12 des mines de Lens
Fosse no 12 des mines de Lens

La fosse no 12 dite Saint-Édouard ou Édouard Bollaert de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle, près des limites avec Lens. Les travaux commencent en 1891, et la fosse commence à produire le 1er janvier 1894. De vastes cités, puis une église et des écoles sont bâties au sud de la fosse, sur le territoire de Lens. Une fosse d'aérage no 12 bis est commencée à 646 mètres au sud de la fosse no 12 au milieu des années 1900. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Il en est de même pour les cités, les écoles, l'église, et les différents logements de fonction. Un monument aux morts est également érigé. La fosse no 15 - 15 bis est rattachée à la fosse no 12 en 1937, les fosses nos 14 et 14 bis le sont l'année suivante. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. Le triage et le lavoir de la fosse sont modernisés en 1951. La machine d'extraction est dotée d'un nouveau tambour. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 12 cesse d'extraire en 1967 lorsqu'elle est concentrée sur la fosse no 11 - 19. Les puits nos 12 et 12 bis assurent alors l'aérage. Ce premier cesse l'aérage en 1972, le second en 1976, date à laquelle il est remblayé. Le puits no 12 est quant à lui remblayé en 1980, et son chevalement détruit en 1981. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 12, et y installe un exutoire de grisou. De nombreux bâtiments subsiste de la fosse, une grande partie des cités est rénovée. Le 9 octobre, le 25 novembre et le 1er décembre 2009, le bâtiment de la salle des pendus et des bains-douches, l'église, le logement des Sœurs, le presbytère, les écoles, l'habitation du directeur des écoles, et le monument aux morts sont inscrits aux monuments historiques. Guy Delcourt fait démolir la maison du directeur, abandonnée depuis de nombreuses années, entraînant des poursuites judiciaires, et une forte médiatisation, en août 2010. La cité pavillonnaire no 12, l'église Saint-Édouard, son presbytère, le groupe scolaire, avec le logement du directeur, le monument aux morts de la Compagnie de Lens, la cité moderne no 12 bis, à Lens, la fosse no 12 des mines de Lens, la maison de l'ingénieur à Loos-en-Gohelle, ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 9 des mines de Lens
Fosse no 9 des mines de Lens

La fosse no 9 dite Saint-Théodore ou Théodore Barrois de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux du puits commencent en juillet 1884, et la fosse commence à extraire le 1er octobre 1890. Les terrils nos 68 et 68A sont édifiés à l'est de la fosse, le second est un cavalier minier permettant le raccordement avec la gare de Lens. Des cités sont construites au nord de la fosse, ainsi que des écoles primaires et maternelles, et une église, placée sous le vocable de saint Théodore. Une fosse d'aérage no 9 bis est entreprise à 640 mètres au sud-ouest en 1902 et est opérationnelle en 1904, elle est située sur un autre carreau. La fosse et ses cités sont détruites durant la Première Guerre mondiale. Elles sont reconstruites suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens ; en 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Des cités sont bâties au sud de la fosse. Cette dernière no 9 cesse d'extraire en 1960 à la suite de sa concentration sur la fosse no 11 - 19. Le puits d'aérage no 9 bis est comblé en 1965. La fosse no 9 est entrée d'air, mais en 1976, de nouveaux ventilateurs en provenance sont installés, et la fosse no 9 devient un puits de retour d'air. Le puits no 9, profond de 605 mètres, est remblayé en 1980 et son chevalement est détruit trois ans plus tard. Une zone industrielle prend place sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 9. La zone industrielle est détruite et remplacée par le Louvre-Lens. Les cités ont été rénovées, et les terrils subsistent, bien qu'ils soient discrets dans le paysage. La cité pavillonnaire no 9, l'église Saint-Théodore, l'école, le logement d'instituteur, la maison d'ingénieur et la cité pavillonnaire Jeanne d'Arc ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Louvre-Lens
Louvre-Lens

Le Louvre-Lens est un établissement public de coopération culturelle à caractère administratif fondé par le conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, le département du Pas-de-Calais, la communauté d'agglomération de Lens-Liévin, la ville de Lens et le musée du Louvre. Ce « deuxième Louvre » est situé à Lens dans le Pas-de-Calais. Il s'agit d'un établissement autonome, lié au musée du Louvre parisien par une convention scientifique et culturelle. Le musée est construit sur le site de l'ancienne fosse no 9 des mines de Lens. Le nouveau bâtiment, sous maîtrise d'ouvrage du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, accueille des expositions semi-permanentes représentatives de l'ensemble des collections du musée du Louvre, renouvelées régulièrement. Il accueille également des expositions temporaires de niveau national ou international. Le musée est desservi par des navettes TADAO le reliant au pôle gares toutes les 30 minutes. L'inauguration, le 4 décembre 2012, jour de la Sainte-Barbe, a donné lieu, de 18 heures à minuit, à une opération « portes ouvertes » gratuite. L'ouverture officielle au public a eu lieu le 12 décembre 2012. Le musée est un des symboles de la reconversion du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, il est situé entre des sites inscrits depuis le 30 juin 2012 sur la liste établie par le comité du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Le millionième visiteur est accueilli le 29 janvier 2014. Sa directrice est Annabelle Ténèze depuis 2023.