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Église Saint-Édouard de Lens

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Lens (Pas-de-Calais)Monument historique inscrit en 2009Page avec des cartesPage pointant vers des bases externesPage pointant vers des bases relatives à l'architecturePage pointant vers des bases relatives à la religionÉdifice religieux du XXe siècle dans les Hauts-de-FranceÉglise du bassin minier du Nord-Pas-de-CalaisÉglise dédiée à saint ÉdouardÉglise monument historique dans le Pas-de-CalaisÉglise néo-romane dans les Hauts-de-France
Lens Église Saint Édouard (58)
Lens Église Saint Édouard (58)

L'église Saint-Édouard, dite localement église du 12, est une église catholique de Lens (Pas-de-Calais). Elle est dédiée à saint Édouard et dépend du diocèse d'Arras. L'église est inscrite aux monuments historiques depuis 2009, ainsi que le presbytère situé au no 1 du parvis de l'église de la Cité no 12 et le logement des bonnes sœurs.

Extrait de l'article de Wikipedia Église Saint-Édouard de Lens (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Église Saint-Édouard de Lens
Parvis de l'Église Saint-Édouard, Lens Cité n°12

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.442629 ° E 2.810501 °
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Adresse

Église Saint-Édouard de la cité n° 12 de la compagnie de Mines de Lens

Parvis de l'Église Saint-Édouard
62300 Lens, Cité n°12
Hauts-de-France, France
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Lens Église Saint Édouard (58)
Lens Église Saint Édouard (58)
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Fosse no 12 des mines de Lens
Fosse no 12 des mines de Lens

La fosse no 12 dite Saint-Édouard ou Édouard Bollaert de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle, près des limites avec Lens. Les travaux commencent en 1891, et la fosse commence à produire le 1er janvier 1894. De vastes cités, puis une église et des écoles sont bâties au sud de la fosse, sur le territoire de Lens. Une fosse d'aérage no 12 bis est commencée à 646 mètres au sud de la fosse no 12 au milieu des années 1900. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Il en est de même pour les cités, les écoles, l'église, et les différents logements de fonction. Un monument aux morts est également érigé. La fosse no 15 - 15 bis est rattachée à la fosse no 12 en 1937, les fosses nos 14 et 14 bis le sont l'année suivante. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. Le triage et le lavoir de la fosse sont modernisés en 1951. La machine d'extraction est dotée d'un nouveau tambour. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 12 cesse d'extraire en 1967 lorsqu'elle est concentrée sur la fosse no 11 - 19. Les puits nos 12 et 12 bis assurent alors l'aérage. Ce premier cesse l'aérage en 1972, le second en 1976, date à laquelle il est remblayé. Le puits no 12 est quant à lui remblayé en 1980, et son chevalement détruit en 1981. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 12, et y installe un exutoire de grisou. De nombreux bâtiments subsiste de la fosse, une grande partie des cités est rénovée. Le 9 octobre, le 25 novembre et le 1er décembre 2009, le bâtiment de la salle des pendus et des bains-douches, l'église, le logement des Sœurs, le presbytère, les écoles, l'habitation du directeur des écoles, et le monument aux morts sont inscrits aux monuments historiques. Guy Delcourt fait démolir la maison du directeur, abandonnée depuis de nombreuses années, entraînant des poursuites judiciaires, et une forte médiatisation, en août 2010. La cité pavillonnaire no 12, l'église Saint-Édouard, son presbytère, le groupe scolaire, avec le logement du directeur, le monument aux morts de la Compagnie de Lens, la cité moderne no 12 bis, à Lens, la fosse no 12 des mines de Lens, la maison de l'ingénieur à Loos-en-Gohelle, ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Centre hospitalier de Lens
Centre hospitalier de Lens

Le Centre Hospitalier de Lens, dit "Dr Ernest Schaffner" est un établissement de soin situé au cœur de l'agglomération Lens-Liévin. Il a été certifié par la Haute Autorité de Santé pour 4 ans en 2022 (Certification V2020). C’est l’hôpital le plus important du Pas-de-Calais en termes d’activité et d'effectifs. Il propose, à quelques exceptions près, l’ensemble des spécialités médicales, chirurgicales et obstétricales. Il s’appuie sur un plateau technique conséquent et complet (imagerie, labo, blocs opératoires, consultations, ...), une maternité de niveau 3, et certaines activités généralement limitées aux CHU. Il dispose d’un service d’urgences à très forte activité et reconnu comme centre de recours sur le territoire dans plusieurs domaines. Il est l'établissement support du Groupement Hospitalier appelé "Hôpitaux Publics de l'Artois" qui comprend également le Centre Hospitalier de Béthune Beuvry, le Centre Hospitalier d'Hénin-Beaumont et le Centre Hospitalier de La Bassée. Le 28 avril 1926 était posée la première pierre de l'hôpital. La construction s'acheva en 1934 : la Cité Hospitalière de Lens était créée. Sa capacité d'accueil était de 633 lits. Il n'a cessé de s'agrandir et de s'adapter depuis. Un Nouvel Hôpital est en cours de construction pour une ouverture prévue en 2027. Du fait des nouvelles organisations territoriales prévues par la Loi et mises en œuvre sous l'égide de l'ARS des Hauts de France, ce nouvel hôpital est pensé comme un outil territorial au sein des Hôpitaux Publics de l'Artois. Ceci implique des équilibres avec les autres établissements du GHT.

Fosse no 14 des mines de Lens
Fosse no 14 des mines de Lens

La fosse no 14 dite Saint-Émile ou Émile Bigo de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux du puits no 14 commencent en 1904 ou en juillet 1906 et sont menés de pair avec ceux de la fosse d'aérage no 14. La fosse no 14 commence à extraire le 14 octobre 1907. Elle est détruite pendant la Première Guerre mondiale, et est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. De vastes cités sont bâties à proximité de la fosse, et les modèles d'habitations sont très variés. Des écoles sont également construites. La fosse no 14 cesse d'extraire en 1938, lorsqu'elle est rattachée avec son puits d'aérage sur la fosse no 12. Elle est alors affectée au service et à l'aérage. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits d'aérage no 14 bis est remblayé en 1962. La fosse no 14 est quant à elle concentrée sur la fosse no 11 - 19 en 1967, date à laquelle son puits est comblé. Ses installations sont détruites en 1974. Un stade prend la place du carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 14. L'essentiel des cités a été rénové. Il ne reste rien de la fosse si ce n'est la route pavée en briques qui y mène.

Fosse no 9 des mines de Lens
Fosse no 9 des mines de Lens

La fosse no 9 dite Saint-Théodore ou Théodore Barrois de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux du puits commencent en juillet 1884, et la fosse commence à extraire le 1er octobre 1890. Les terrils nos 68 et 68A sont édifiés à l'est de la fosse, le second est un cavalier minier permettant le raccordement avec la gare de Lens. Des cités sont construites au nord de la fosse, ainsi que des écoles primaires et maternelles, et une église, placée sous le vocable de saint Théodore. Une fosse d'aérage no 9 bis est entreprise à 640 mètres au sud-ouest en 1902 et est opérationnelle en 1904, elle est située sur un autre carreau. La fosse et ses cités sont détruites durant la Première Guerre mondiale. Elles sont reconstruites suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens ; en 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Des cités sont bâties au sud de la fosse. Cette dernière no 9 cesse d'extraire en 1960 à la suite de sa concentration sur la fosse no 11 - 19. Le puits d'aérage no 9 bis est comblé en 1965. La fosse no 9 est entrée d'air, mais en 1976, de nouveaux ventilateurs en provenance sont installés, et la fosse no 9 devient un puits de retour d'air. Le puits no 9, profond de 605 mètres, est remblayé en 1980 et son chevalement est détruit trois ans plus tard. Une zone industrielle prend place sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 9. La zone industrielle est détruite et remplacée par le Louvre-Lens. Les cités ont été rénovées, et les terrils subsistent, bien qu'ils soient discrets dans le paysage. La cité pavillonnaire no 9, l'église Saint-Théodore, l'école, le logement d'instituteur, la maison d'ingénieur et la cité pavillonnaire Jeanne d'Arc ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.