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Fosse no 12 des mines de Lens

Article contenant un lien mortArticle géolocalisé en FranceArticle utilisant une InfoboxCompagnie des mines de LensFosse du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais
Mine monument historique en FranceMonument historique inscrit en 2009Page avec des cartesPage géolocalisable sans coordonnées paramétrées
Loos en Gohelle Fosse n° 12 des Mines de Lens (04)
Loos en Gohelle Fosse n° 12 des Mines de Lens (04)

La fosse no 12 dite Saint-Édouard ou Édouard Bollaert de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle, près des limites avec Lens. Les travaux commencent en 1891, et la fosse commence à produire le 1er janvier 1894. De vastes cités, puis une église et des écoles sont bâties au sud de la fosse, sur le territoire de Lens. Une fosse d'aérage no 12 bis est commencée à 646 mètres au sud de la fosse no 12 au milieu des années 1900. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Il en est de même pour les cités, les écoles, l'église, et les différents logements de fonction. Un monument aux morts est également érigé. La fosse no 15 - 15 bis est rattachée à la fosse no 12 en 1937, les fosses nos 14 et 14 bis le sont l'année suivante. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. Le triage et le lavoir de la fosse sont modernisés en 1951. La machine d'extraction est dotée d'un nouveau tambour. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 12 cesse d'extraire en 1967 lorsqu'elle est concentrée sur la fosse no 11 - 19. Les puits nos 12 et 12 bis assurent alors l'aérage. Ce premier cesse l'aérage en 1972, le second en 1976, date à laquelle il est remblayé. Le puits no 12 est quant à lui remblayé en 1980, et son chevalement détruit en 1981. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 12, et y installe un exutoire de grisou. De nombreux bâtiments subsiste de la fosse, une grande partie des cités est rénovée. Le 9 octobre, le 25 novembre et le 1er décembre 2009, le bâtiment de la salle des pendus et des bains-douches, l'église, le logement des Sœurs, le presbytère, les écoles, l'habitation du directeur des écoles, et le monument aux morts sont inscrits aux monuments historiques. Guy Delcourt fait démolir la maison du directeur, abandonnée depuis de nombreuses années, entraînant des poursuites judiciaires, et une forte médiatisation, en août 2010. La cité pavillonnaire no 12, l'église Saint-Édouard, son presbytère, le groupe scolaire, avec le logement du directeur, le monument aux morts de la Compagnie de Lens, la cité moderne no 12 bis, à Lens, la fosse no 12 des mines de Lens, la maison de l'ingénieur à Loos-en-Gohelle, ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Extrait de l'article de Wikipedia Fosse no 12 des mines de Lens (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Fosse no 12 des mines de Lens
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Loos en Gohelle Fosse n° 12 des Mines de Lens (04)
Loos en Gohelle Fosse n° 12 des Mines de Lens (04)
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Fosse no 15 - 15 bis des mines de Lens
Fosse no 15 - 15 bis des mines de Lens

La fosse no 15 - 15 bis dite Saint-Maurice ou Maurice Tilloy de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Loos-en-Gohelle. Les travaux commencent le 27 novembre 1905 pour le premier puits, et en 1905 ou le 23 octobre 1907 pour le puits no 15 bis, destiné à l'aérage. La fosse commence à extraire en fin d'année 1907. Ses deux chevalements jumeaux, hauts de 75 mètres, sont uniques dans le bassin minier. Des cités sont bâties près de la fosse. Les terrils nos 78 et 78A sont édifiés au sud du carreau de fosse, le second est un cavalier minier situé au nord de la fosse no 12. La fosse no 15 - 15 bis est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Elle est rattachée le 1er octobre 1937 à la fosse no 12, et cesse d'extraire, mais continue d'assurer le service et l'aérage. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits no 15 est comblé en 1962, le puits no 15 bis ne l'est que dix ans plus tard, il a entretemps servi à l'entrée d'air pour la fosse no 12 puis pour la fosse no 11 - 19. Les installations de surface, dont les chevalements, sont détruits en 1976. Le terril plat no 78 est exploité. Toutes les cités sont détruites. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 15 et 15 bis. Les terrils sont des espaces verts.

Fosse no 9 des mines de Lens
Fosse no 9 des mines de Lens

La fosse no 9 dite Saint-Théodore ou Théodore Barrois de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux du puits commencent en juillet 1884, et la fosse commence à extraire le 1er octobre 1890. Les terrils nos 68 et 68A sont édifiés à l'est de la fosse, le second est un cavalier minier permettant le raccordement avec la gare de Lens. Des cités sont construites au nord de la fosse, ainsi que des écoles primaires et maternelles, et une église, placée sous le vocable de saint Théodore. Une fosse d'aérage no 9 bis est entreprise à 640 mètres au sud-ouest en 1902 et est opérationnelle en 1904, elle est située sur un autre carreau. La fosse et ses cités sont détruites durant la Première Guerre mondiale. Elles sont reconstruites suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens ; en 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Des cités sont bâties au sud de la fosse. Cette dernière no 9 cesse d'extraire en 1960 à la suite de sa concentration sur la fosse no 11 - 19. Le puits d'aérage no 9 bis est comblé en 1965. La fosse no 9 est entrée d'air, mais en 1976, de nouveaux ventilateurs en provenance sont installés, et la fosse no 9 devient un puits de retour d'air. Le puits no 9, profond de 605 mètres, est remblayé en 1980 et son chevalement est détruit trois ans plus tard. Une zone industrielle prend place sur le carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 9. La zone industrielle est détruite et remplacée par le Louvre-Lens. Les cités ont été rénovées, et les terrils subsistent, bien qu'ils soient discrets dans le paysage. La cité pavillonnaire no 9, l'église Saint-Théodore, l'école, le logement d'instituteur, la maison d'ingénieur et la cité pavillonnaire Jeanne d'Arc ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 14 des mines de Lens
Fosse no 14 des mines de Lens

La fosse no 14 dite Saint-Émile ou Émile Bigo de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Lens. Les travaux du puits no 14 commencent en 1904 ou en juillet 1906 et sont menés de pair avec ceux de la fosse d'aérage no 14. La fosse no 14 commence à extraire le 14 octobre 1907. Elle est détruite pendant la Première Guerre mondiale, et est reconstruite dans le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. De vastes cités sont bâties à proximité de la fosse, et les modèles d'habitations sont très variés. Des écoles sont également construites. La fosse no 14 cesse d'extraire en 1938, lorsqu'elle est rattachée avec son puits d'aérage sur la fosse no 12. Elle est alors affectée au service et à l'aérage. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. Le puits d'aérage no 14 bis est remblayé en 1962. La fosse no 14 est quant à elle concentrée sur la fosse no 11 - 19 en 1967, date à laquelle son puits est comblé. Ses installations sont détruites en 1974. Un stade prend la place du carreau de fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 14. L'essentiel des cités a été rénové. Il ne reste rien de la fosse si ce n'est la route pavée en briques qui y mène.