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Aérodrome de Compiègne - Margny

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Alouette II SE3180 ALAT
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L'aérodrome de Compiègne - Margny est un aérodrome civil situé à Margny-lès-Compiègne dans le département de l'Oise. Il s'agit d'un ancien site militaire utilisé par l'Armée de l'air sous la désignation de « base aérienne 552 » et par l'Aviation légère de l'Armée de terre sous le nom de « base Général Estienne ».

Extrait de l'article de Wikipedia Aérodrome de Compiègne - Margny (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Aérodrome de Compiègne - Margny
Avenue Octave Butin, Compiègne

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N 49.433836 ° E 2.804754 °
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Adresse

Aérodrome de Compiègne - Margny

Avenue Octave Butin
60280 Compiègne
Hauts-de-France, France
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Alouette II SE3180 ALAT
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Lieux à proximité

Église Saint-Martin de Venette
Église Saint-Martin de Venette

L'église Saint-Martin est une église catholique paroissiale située à Venette, dans le département de l'Oise, en France. Elle semble remonter à la première moitié du XIIe siècle, mais très peu d'éléments tangibles subsistent de cette époque, dont l'ancien antéfixe en haut du pignon de la façade occidentale, et les deux contreforts plats du chevet. Plus évocateurs sont les deux voûtes d'ogives du chœur, dont l'on suppose qu'elles datent du début du XIIIe siècle. Malgré son plan d'une apparente simplicité, qui s'inscrit dans un rectangle, l'édifice s'avère assez hétéroclite. Sans doute après avoir été endommagé sous la guerre de Cent Ans, il est en grande partie reconstruit à partir du début du XVIe siècle, mais ce chantier se fait par étapes successives, et en conservant une partie des anciennes structures. Ainsi, hormis les deux premières travées de la nef et des bas-côtés, pas deux travées ne se ressemblent, et il n'y a pas de symétrie entre les élévations nord et sud du vaisseau central. Cette complexité des formes confère un certain intérêt à l'édifice, mais les qualités architecturales de son espace intérieur se limitent à la mouluration de certaines arcades et piliers, au profil des ogives des parties orientales, et à quelques clés de voûte. La plupart des fenêtres ne possèdent pas de remplage, et les finitions ne sont pas soignées à de nombreux endroits. La nef et les bas-côtés présentent une ambiance néo-gothique du fait de leurs fausses voûtes d'ogives de 1881. Le seul élément remarquable de l'église Saint-Martin est son clocher du milieu du XVIe siècle, dont le style hésite entre le gothique flamboyant et la Renaissance. C'est l'un des rares clochers flamboyants à trois baies par face sur l'étage de beffroi, et sa flèche de pierre cumulant à 40 m de hauteur est d'une élégance indéniable, et s'inscrit encore pleinement dans la tradition gothique, contrairement aux étages de la tour. L'église a été classée aux monuments historiques par arrêté du 30 juin 1920. Elle est aujourd'hui affiliée à la paroisse Seize Bienheureuses Carmélites de Compiègne.

Église Saint-Antoine de Compiègne
Église Saint-Antoine de Compiègne

L'église Saint-Antoine est une église catholique paroissiale située à Compiègne, en France. Comme l'église Saint-Jacques, l'autre église du centre-ville, elle a été fondée en 1199 et dépendu étroitement de l'abbaye Saint-Corneille qui possédait le patronage de toutes les cures de la ville. La construction s'effectue pendant la première moitié du XIIIe siècle, mais l'église est profondément transformé au XVIe siècle, sans doute en raison des dégâts subis pendant la guerre de Cent Ans, et elle se présente ainsi comme un édifice assez homogène de style gothique flamboyant. La façade et le chœur avec ses collatéraux et son déambulatoire datent même entièrement du XVIe siècle ; avec leur riche décor sculpté et une grande élégance et finesse des formes, ce sont les parties les plus remarquables de l'église. À l'intérieur, ces parties sont également les plus intéressantes, se caractérisant par des supports prismatiques et des voûtes avec un dessin particulier à liernes et tiercerons. La nef et ses bas-côtés sont par contre assez monotones et ne montrent que peu de recherche stylistique. L'église a perdu la plupart de ses œuvres d'art en 1768, quand un curé soucieux de rendre l'intérieur plus lumineux la fait vider de la majeure partie de son contenu. Classée monument historique par liste de 1840, l'église est restaurée profondément à partir de 1863. L'église est affiliée à la paroisse des Seize Bienheureuses Carmélites de Compiègne.

Abbaye Saint-Corneille de Compiègne
Abbaye Saint-Corneille de Compiègne

L’abbaye Saint-Corneille est située à Compiègne (876-1790), à 75 km au nord de Paris, dans le pays de Valois, et s’appelle tout d’abord Sainte-Marie ou Notre-Dame. Elle est renommée par la suite Saint-Corneille et est connue également sous le nom de Saint-Cyprien. Cette abbaye impériale et royale, fondée par un empereur, pour succéder ou être au moins la rivale de la chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle, fut consacrée par un pape et fut le lieu de réunion de plusieurs conciles. Plusieurs Carolingiens et Robertiens comme Louis II le Bègue (877), Eudes de France (888), Louis V de France (979) et Hugues de France (1007-1025) se firent couronner ou inhumer dans ses murs. En 987, c'est en son sein qu'une assemblée reconnut roi Hugues Capet. Mais, après 987, l'influence de l'abbaye diminua et devint presque uniquement provinciale. Toutefois, aux yeux des princes comme du peuple, elle resta, du fait de son passé et de ses précieuses reliques, une illustre abbaye royale. L'histoire de la ville de Compiègne et du Valois est étroitement liée à celle de son abbaye. Toutefois, même quand les chanoines font place en 1150 à des moines de l’ordre de Saint-Benoît, les tensions demeurent, mais aussi les intérêts en commun. Les moines ont encore des rapports conflictuels avec les puissants seigneurs locaux et les évêques de Soissons. Les rois et les papes doivent sans cesse les protéger ou plus rarement modérer leurs ambitions. L’abbaye recèle toujours, à la Renaissance, de nombreuses reliques, des drapeaux pris à l’ennemi, et reçoit des princes et des reines. Elle a même ses huit barons fieffés. Les abbés détiennent une puissance durable dans la moyenne vallée de l’Oise et à Compiègne. Néanmoins, le régime de la commende et la réunion de sa mense à l'abbaye royale du Val-de-Grâce vont provoquer son déclin. La révolution de 1789 met fin à son histoire presque millénaire. L’abbaye royale, encore riche et célèbre, Panthéon de Compiègne, est profanée, pillée et laissée à l’abandon, en 1793. Les derniers vestiges de l'abbaye seront bombardés en 1940 par l'aviation allemande.