place

Quartier de la Madeleine (Le Mans)

Article géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxPage avec des cartesQuartier du Mans
Le Mans stade
Le Mans stade

Le quartier de la Madeleine, parfois nommé Beaulieu, est un quartier situé au nord de la ville du Mans. Il est situé sur la rive droite de la Sarthe et Il englobe les sous quartiers Gallière et Boussinière.

Extrait de l'article de Wikipedia Quartier de la Madeleine (Le Mans) (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Quartier de la Madeleine (Le Mans)
Impasse du Pas d'Été, Le Mans

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Quartier de la Madeleine (Le Mans)Continuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.015913 ° E 0.189694 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Impasse du Pas d'Été 24
72000 Le Mans
Pays de la Loire, France
mapOuvrir sur Google Maps

Le Mans stade
Le Mans stade
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Enceinte gallo-romaine du Mans
Enceinte gallo-romaine du Mans

L'enceinte gallo-romaine du Mans, appelée aussi enceinte romaine du Mans, dans la ville dénommée anciennement Vindinum ou Vindunum, capitale du peuple gaulois des Aulerques Cénomans, a été édifiée au Bas-Empire romain, à une époque longtemps supposée être la fin du IIIe siècle mais que des études plus récentes placent désormais au début du IVe siècle. Les recherches ont pu démontrer que les travaux de construction ont été réalisés selon un plan organisé et pour un coût important, « signe de la richesse de la ville et de son territoire » selon Joseph Guilleux, et conditions nécessitant une stabilité politique. L'enceinte garde sa fonction militaire pendant le Moyen Âge, et est conservée également parce que l'élévation du niveau du sol intra-muros lui donne un rôle de soutènement. Après le Moyen Âge, des bâtiments construits à ses abords immédiats contribuent à sa pérennité. D'une longueur initiale de 1 300 mètres, elle est très bien conservée sur environ 500 mètres et présente de très belles ornementations géométriques réalisées avec les matériaux polychromes de sa construction, « sans équivalents en France » selon Joseph Guilleux. Les couleurs de l'enceinte ont valu au Mans le nom de « ville rouge ». Le monument est étudié ponctuellement à partir du XVIe siècle puis de manière scientifique à partir du XIXe siècle. Le nombre de recherches qui lui sont consacrées augmente considérablement à partir des années 1980 à la suite d'un mouvement lancé par la communauté locale émue par la dégradation qu'il subissait et le risque de perte irrémédiable. Grâce aux travaux dont l'édifice a été l'objet, il appartient selon Estelle Bertrand au cercle « des enceintes les mieux connues de l'Antiquité ». Classé au titre de monument historique depuis 1862, le monument est candidat au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016.

Pont Yssoir

Le pont Yssoir est un pont traversant la Sarthe et reliant les rives gauche et droite du Mans. Il relie les quartiers du Pré et Plantagenêt. Il s'agit là du pont historique de la ville puisqu'arrivant directement vers l'entrée principale de la vieille ville. Pendant des siècles, le pont Yssoir fut le plus emprunté pour se rendre au Mans. Avant le percement du tunnel des Jacobins, rejoindre le pont Perrin depuis la rive droite était plus que compliqué. Le pont Yssoir permettait ainsi de rejoindre les faubourgs de la rive droite, et de rejoindre les routes du Bas-Maine, de Bretagne et de Normandie. Mais à la base de ce pont, se trouvait un tout autre ouvrage bien plus ancien, certainement gallo-romain souvent nommé Vieux-Pont. Il subira de nombreux outrages: guerres, inondations, gel... entrainant à plusieurs reprises la rupture de ses arches ou la perte de pierres se désagrégeant. En 1530, il est encore composé d'une partie "pont-levis" tout en bois. Mais 30 ans plus tard, le lieutenant général de la sénéchaussée du Maine pose la première pierre du nouveau pont Yssoir. Comme le précédent, il permet l'installation d'échoppes sur les bords et même la construction de maisons dans les angles. À mesure que le temps avance, le pont devient trop étroit, du moins trop petit pour voir passer deux voitures à cheval de front. Les piétons sont d'ailleurs invités à l'emprunter avec prudence à cause du fort trafic qui y transite. Les avants et arrières-becs des piles sont heureusement, aménagés comme lieu de cachette pour les piétons peu prudents. Jusqu'en 1862, l'école dite du Pont Perrin, réservée aux jeunes filles pauvres, fonctionne non loin du pont, côté faubourg du pré sur la rive droite. À la suite de la construction du pont Gambetta en 1878, le conseil général pense à détruire une partie du pont Saint-Jean un peu plus à l'est du pont Yssoir. On envisage de le remplacer par une arche marinière permettant aux bateaux de remonter la Sarthe. Le projet est abandonné mais le danger face aux crues de la Sarthe est toujours présent. Le 18 juin 1881, le conseil municipal ordonne la création d'une nouvelle passerelle, ce sera la passerelle Saint-Jean. Celle-ci est installée dès 1884 avec des piliers en pierre et un tablier en acier.À la fin du XIXe siècle, le pont Yssoir est côtoyé par un autre édifice, plus impressionnant celui-là, le fameux Pont en X de Harel de la Noë. Cette fierté mancelle ne permet cependant pas de faire passer les premiers véhicules motorisés au début du XXe siècle. Le pont en X est réservé aux trains départementaux dont la gare des Halles est situé à un kilomètre au bout du quai Louis Blanc. En 1944, les Allemands partent en laissant 6 torpilles prêtes à exploser sous la passerelle Saint-Jean. Des résistants de la ville opéreront au désamorçage, en même temps que celles du pont Gambetta. La passerelle est finalement détruite le 3 mai 1976. Pour élever les piles du nouveau pont, il faut creuser à plus 4,30 mètres sous le lit de la rivière. Ce travail dure trois mois. Vient ensuite le tour du tablier, large de 18 mètres. Les travaux coutent 3,6 millions de Francs dont 2,96 pris en charge par l'état. Le pont Yssoir fut d'abord réservé aux bus et aux deux-roues avant d'être ouvert à tous les véhicules.