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Gare de Thuin

Article géolocalisé en BelgiqueArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxGare dans la province de HainautGare mise en service en 1852
Ligne 130A (Infrabel)Page avec des cartesTransport à Thuin
Gare de Thuin R01
Gare de Thuin R01

La gare de Thuin (anciennement gare de Thuin-Nord) est une gare ferroviaire belge de la ligne 130A, de Charleroi à Erquelinnes (frontière), située à proximité du centre de la ville de Thuin dans la province de Hainaut en Région wallonne. Elle est mise en service en 1852 par la Compagnie du chemin de fer de Charleroi à la frontière de France avant d'être reprise par la Compagnie du Nord - Belge en 1854. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains du réseau suburbain de Charleroi (trains S).

Extrait de l'article de Wikipedia Gare de Thuin (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Gare de Thuin
Rue Gare du Nord, Thuin

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.342527 ° E 4.288183 °
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Adresse

Rue Gare du Nord
6530 Thuin
Hainaut, Belgique
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Gare de Thuin R01
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Abbaye Saint-Pierre de Lobbes
Abbaye Saint-Pierre de Lobbes

L'abbaye Saint-Pierre de Lobbes est un établissement monastique situé à Lobbes, en Belgique, fondé vers 654 et officiellement dissous en 1796. L'abbaye est fondée sur la Sambre par saint Landelin, un brigand converti devenu ermite, lequel attire des sympathisants. L'oratoire construit à cet endroit fédère les disciples. Le premier abbé de Lobbes est Ursmer, qui y développe les bâtiments monastiques. Avec le second abbé de Lobbes commence l'activité intellectuelle du monastère. La bibliothèque va s'enrichir au fil des siècles. Au VIIIe siècle, l'abbaye de Lobbes est léguée à l'évêché de Liège, qui en a acquis la temporalité de par l'influence de Charles Martel. Dès lors, l'abbaye de Lobbes jouera un rôle de première importance dans la vie de la principauté de Liège. Du Xe au XIIe siècle, l'abbaye constitue un des principaux centres intellectuels de l'Occident. L'histoire de l'abbaye est ensuite une longue suite d'événements alternativement fâcheux ou plus heureux, s'étalant sur près de 1 000 ans. Les moments défavorables ont pour causes des comportements inappropriés (abbés usurpateurs ou commendataires, affaiblissement de la discipline monastique, incendies), des guerres locales et des pillages (mercenaires de tous bords ravageant l'abbaye pendant la guerre de Trente Ans, troupes françaises endommageant le monastère durant la guerre franco-espagnole), des invasions (Normands, cavaliers nomades venant de Hongrie), le climat (le froid excessif qui sévit parfois provoque des famines) et des épidémies (la peste bubonique décime la population exploitant les terres de l'abbaye). On peut retenir des événements plus heureux, comme le Saint-Siège autorisant les abbés de Lobbes à porter les ornements pontificaux et leur accordant des privilèges protocolaires et organisationnels. Quand l'abbaye se dote d'un abbé bon administrateur, il ramène la paix, l'ordre et la discipline dans la communauté monastique, la prospérité conduisant à des travaux d’agrandissement et d’embellissement. On construit en 1576 une quatrième et vaste abbatiale ogivale. La seconde moitié du XVIIIe siècle est catastrophique pour l'abbaye de Lobbes. D'abord, dans les Pays-Bas autrichiens, Joseph II réforme la liturgie catholique et supprime les confréries. Ensuite, la révolution liégeoise ayant poussé à l'exil le prince-évêque de Liège, l'armée autrichienne est entrée à Liège en 1791, puis les troupes révolutionnaires françaises sont arrivées, ce qui fut particulièrement dévastateur. L'abbaye est incendiée, endommagée et pillée, les 43 moines et le 81e et dernier abbé de Lobbes sont alors dispersés. L’abbaye est officiellement dissoute en 1796, et ce qu'il en reste est vendu comme biens publics.

Abbaye d'Aulne
Abbaye d'Aulne

L'abbaye d'Aulne est une abbaye ayant existé entre 657 et 1794. Elle est située à Gozée, en Belgique, dans la province de Hainaut. À l'origine, en 656, saint Landelin planta une croix à l'endroit où un monastère bénédictin sera fondé en 657. Ce monastère sera légué à l'évêché de Liège, qui en a acquis, de Charles Martel, la temporalité. En 882, les Normands remontèrent le cours de la Sambre et le prieuré d'Aulne sera ravagé, laissé à l'abandon pendant une cinquantaine d'années avant de renaître de ses cendres grâce à l'intervention de Richer, évêque de Liège. En 1147, le monastère devient une abbaye cistercienne. Le prince-évêque de Liège Hugues de Pierrepont contribua fortement à la prospérité matérielle et spirituelle de l'abbaye, dont les privilèges s'accroissent considérablement au XIIIe siècle. En particulier, il soustrait l'abbaye d'Aulne de la mense épiscopale. Aulne devient l'une des abbayes les plus puissantes de la principauté de Liège. Au XIVe siècle, Aulne rencontre des conditions climatiques moins favorables et doit faire face aux épidémies et aux guerres. Le XVe siècle est un siècle noir. À plusieurs reprises, les moines doivent fuir pour se protéger des affrontements entre Liégeois et troupes des ducs de Bourgogne. L'abbaye subit à chaque fois des dégâts considérables. Cependant, jusqu'au XVIIIe siècle, on assiste à la montée en puissance et au rayonnement de l'abbaye, largement reconstruite au XVe siècle et de nouveau au XVIIIe siècle, qui est le siècle d'or de l'abbaye d'Aulne. Mais en 1794, les religieux d'Aulne fuient à l'annonce de l'arrivée des révolutionnaires français, qui pillent l'abbaye pendant plusieurs jours, la détruisent et l'incendient avec sa bibliothèque. Après le décès du dernier moine usufruitier, un hospice est créé dans les bâtiments de l'abbaye. Ce qui reste des autres bâtiments de l'abbaye est démantelé et revendu au détail. Les ruines et vestiges des bâtiments sont aujourd'hui classés au patrimoine majeur de Wallonie.