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Domus Galilaeana

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Pisa, domus galileana, 02,0
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La domus Galilaeana est une institution culturelle qui a son siège à Pise en Toscane. Il est situé au no 26 de la rue Santa Maria, dans l'ex Palazzotto della Specola, entre la maison d'Antonio Pacinotti et celle de Gabba. Il ne s'agit pas de la maison natale de Galileo Galilei, qui se trouve proche du tribunal, mais de l'édifice qui dans le passé a accueilli la bibliothèque universitaire et la tour de l'observatoire astronomique (la tour fut démolie dans les premières décennies du XIXe siècle pour cause d'instabilité). L'idée de créer un institut consacré au scientifique pisan est née en 1938 en prévision des célébrations pour le centenaire de la première rencontre des scientifiques italiens, tenu à Pise en 1839. Sur l'initiative de Giovanni Gentile et sous l’égide de la « Société Italienne pour le Progrès de la Science », il est institué à Rome une commission pour identifier les buts et les objectifs de la nouvelle structure. Pise est choisi comme siège social. L'Institut est présenté au public en 1939 dans la salle Magne de l'Université de Pise et obtient ses statuts juridiques d’après une loi de 1941. Son but est de recueillir toutes les publications antiques et modernes concernant Galileo et de coordonner les études sur l'histoire des sciences grâce à d'importants fonds d'archives ainsi qu'à une vaste bibliothèque spécialisée. Depuis 2002, l'institut public s'est transformé en une fondation de droit civil. La domus ne peut pas être vraiment considérée comme un musée bien qu’au cours de son histoire elle ait reçu en dépôt divers instruments scientifiques. Elle a conservé les instruments d'Enrico Fermi, aujourd'hui conservés à Rome et les appareillages d'Antoine Pacinotti maintenant au Museo degli Strumenti per il Calcolo di Pisa, parmi lesquels le premier modèle de moteur à dynamo électrique. En outre, la Domus a préservé de la destruction la CEP Calcolatrice Elettronica Pisana (it), réunie aussi, dans les collections Museo degli Strumenti per il Calcolo. Aujourd'hui, elle abrite une bibliothèque spécialisée en histoire des sciences de plus de 40 000 volumes et d'importantes archives de personnalités scientifiques des XVIIIe et XIXe siècles. Actuellement, les instruments visibles à la domus sont étroitement liés aux fonds d'archives présents y compris ceux conservés pour les expérimentations sur la radioactivité d'Enrico Fermi, les instruments photographiques de l'astronome Pio Emanuelli et quelques machines provenant de l'Institut de Physique-Technique de l'Université de Pise. Pour les scolaires, elle organise périodiquement des parcours didactiques sur les personnages importants de l’histoire de la science de Galileo Galilei aux physiciens du XIXe siècle. (it) Site officiel Portail de la culture Portail des musées Portail de l’histoire des sciences Portail de la Toscane

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Domus Galilaeana
Via Santa Maria, Pise Porta a Lucca

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Domus Galilaeana

Via Santa Maria 26
56126 Pise, Porta a Lucca
Toscane, Italie
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Jardin botanique de Pise
Jardin botanique de Pise

Le jardin botanique de Pise est une structure didactico-scientifique du département de botanique de l'université de Pise. Le jardin botanique de l'université de Pise fut créé en 1544 sur l'initiative de Luca Ghini, médecin et botaniste d'Imola, avec le soutien financier du grand-duc de Toscane, Cosme Ier de Médicis. C'est le plus ancien jardin botanique du monde, même si sa localisation originale était différente de l'emplacement actuel : le jardin primitif se trouvait en effet près de l'arsenal des Médicis, et s'appelait justement Jardin de l'Arsenal. En 1563, sous la conduite du botaniste Andrea Cesalpino, il fut transféré dans un second emplacement, dans le secteur nord-est de la ville. Ce site ne se révéla pas satisfaisant, tant à cause de sa mauvaise exposition que pour son éloignement de l'université. C'est ainsi qu'en 1591, le jardin fut à nouveau transféré, sous la direction de Lorenzo Mazzanga, dans son site actuel près de la célèbre Piazza dei Miracoli (Place des miracles). Les travaux, dirigés par le Flamand Joseph Goedenhuitze, connu en Italie sous le nom de Giuseppe Casabona furent achevés en 1595, et inclurent aussi la restructuration du bâtiment qui abritait l'Institut de botanique avec son annexe du Musée des Sciences naturelles. L'entrée principale du jardin fut ouverte dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. La disposition des plantes à l'intérieur du jardin, telle qu'elle est représentée sur un plan publié par Michelangelo Tilli en 1723, était inspirée des canons stylistiques communs à beaucoup de jardins de l'époque, avec l'allusion aux quatre éléments : le carré pour la terre, le cercle pour le ciel, le triangle pour le feu et les bassins en référence directe à l'eau. Les espèces étaient en effet disposées dans huit grandes plates-bandes carrées, subdivisées elles-mêmes en sections plus petites de forme géométrique définie, disposées symétriquement autour de huit fontaines avec vasques. Au XIXe siècle, le jardin subit d'importants changements : l'arrangement des grandes plates-bandes, datant du XVIe siècle, fut bouleversé pour laisser la place à des plates-bandes plus petites, de forme rectangulaire, entrecoupées d'allées et de murets, au centre desquelles se trouvaient six fontaines rescapées des bassins originaux. Ces transformations, réalisées en plusieurs étapes par les préfets Gaetano Savi et Teodoro Caruel, reflètent les nouvelles exigences de la botanique qui imposent de classer et de présenter les plantes selon des critères scientifiques qui mettent en évidence les affinités biologiques. À la fin des travaux, on comptait 148 plates-bandes contenant plus de 2 000 espèces disposées dans un ordre systématique. Le plan d'ensemble actuel est atteint vers la fin du XIXe siècle, après une dernière série de modifications et d'agrandissements qui portent à environ 3 hectares la superficie couverte par le jardin. Dans ce secteur, qui reflète encore de nos jours le schéma d'implantation défini au XIXe siècle par les préfets Gaetano Savi et Teodoro Caruel, se trouvent des arbres appartenant aux groupes des conifère et des amentifères. Les deux exemplaires les plus anciens du jardin sont un Magnolia grandiflora et un Ginkgo biloba, plantés en 1787 par le préfet Giorgio Santi. Ils se trouvent en réalité en dehors de ce secteur, dans le jardin nommé « jardin du cèdre ». Elle comprend environ 45 plates-bandes dans lesquelles sont représentées 550 espèces appartenant à 39 familles, disposées selon des critères didactico-systématiques. Ce secteur, appelé « jardin du myrte » (Orto del Mirto) du fait de la présence d'un très ancien exemplaire de Myrtus communis, accueille environ 140 espèces de plantes officinales, dont certaines sont encore reprises dans la pharmacopée officielle comme le ricin (Ricinus communis), la digitale (Digitalis purpurea). Il s'agit d'une collection d'espèces essentiellement autochtones : certaines d'entre elles comme le caltha des marais (Caltha palustris) sont presque éteintes dans la nature, tandis que d'autres, comme l'hibiscus palustre (Hibiscus palustris) et le nénufar jaune (Nuphar lutea) sont fortement menacées par la pollution des eaux et l'assainissement des zones humides. C'est une collection qui comprend des espèces herbacées du bassin de la mer Méditerranée appartenant surtout aux genres Allium, Ornithogalum et Muscari. C'est une collection abritée dans une grande serre qui comprend des Cactaceae, des Euphorbiaceae, des Crassulaceae ainsi que des exemplaires des genres Aloe et Agave, disposées sur la base de critères systématiques et géographiques. (it) Garbari Fabio, Tongiorgi Tomasi Lucia, Tosi Alessandro. Il giardino dei semplici. L'orto botanico di Pisa dal XVI al XX secolo. Pacini Editore, 1991. (ISBN 8877810580) Jardin botanique Liste de jardins botaniques en Italie Université de Pise (it) Site officiel du jardin botanique de Pise - en construction (it) Fiche sur le jardin botanique de Pise - par le Gruppo di Lavoro per gli Orti Botanici e i Giardini Storici della S. B. I. Portail de la botanique Portail du jardinage et de l’horticulture Portail de la Toscane