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Belberaud

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Eglise et cimetière de Belberaud (31450 France)
Eglise et cimetière de Belberaud (31450 France)

Belberaud [bɛlbeʁo] est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Mort et par divers autres petits cours d'eau. Belberaud est une commune urbaine qui compte 1 535 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Belberautins ou Belberautines. Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Jean-Baptiste, classée en 1995.

Extrait de l'article de Wikipedia Belberaud (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Belberaud
Impasse Savignol, Toulouse

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Impasse Savignol
31450 Toulouse
Occitanie, France
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Eglise et cimetière de Belberaud (31450 France)
Eglise et cimetière de Belberaud (31450 France)
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Guerre austro-prussienne
Guerre austro-prussienne

La guerre austro-prussienne de 1866 opposa l'empire d'Autriche et ses alliés de la Confédération germanique au royaume de Prusse (seulement soutenu par quelques principautés mineures ou ses voisins immédiats, et par le royaume d'Italie). Prélude à l'unification allemande, elle est parfois appelée la « guerre allemande » (Deutscher Krieg) en Allemagne ; elle est également connue comme la « guerre fratricide allemande » (Deutscher Bruderkrieg), la « guerre d'Unification » (Einigungskrieg), la « guerre germano-allemande » (Deutsch-deutscher Krieg) ou la « guerre de Sept Semaines » (Siebenwöchiger Krieg). Elle est liée à la troisième guerre d'indépendance italienne. La monarchie de Habsbourg était historiquement la puissance dominante du Saint-Empire romain germanique puis de la Confédération germanique, mais à partir du Printemps des peuples, la puissance montante de la Prusse, militaire et économique, aiguisa la question de l'hégémonie au sein de la Confédération germanique. La Prusse, militariste, industrielle et protestante, aspirait à diriger une nouvelle Allemagne, unifiée sous son aile et excluant l'Autriche, empire catholique, agraire et multi-ethnique (avec une majorité de peuples non-germaniques). Il s'agissait de la réalisation de la vision d'une solution petite-allemande (« Petite Allemagne » : Kleindeutschland) dominée par la Prusse, par opposition à la solution grande-allemande (« Grande Allemagne » : Grossdeutschland), vision traditionnelle d'une Allemagne dominée par l'Autriche depuis le XIVe siècle. Déjà en 1740, 1778 et 1785, Marie-Thérèse puis Joseph II avaient été confrontés aux ambitions du roi Frédéric II de Prusse. Cette guerre fut le point culminant de la lutte pour la suprématie en Allemagne que se livraient la Prusse et l'Autriche depuis 1740. La Prusse dispose d'une armée puissante, modernisée, bien équipée et entraînée. Elle met en déroute les alliés de l'Autriche à la bataille de Langensalza les 27 et 28 juin 1866, puis défait l'Autriche à la bataille de Sadowa le 3 juillet 1866. Le traité de Prague dissout la Confédération germanique. La Prusse peut alors créer la confédération de l'Allemagne du Nord et imposer son roi comme président permanent. Les États allemands du sud du Main sont momentanément écartés de la confédération, mais nouent des alliances avec la Prusse.