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Saint-Sauveur-in-Chora

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Kariye mosque Istanbul
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Saint-Sauveur-in-Chora (turc : Kariye Müzesi, Kariye Kilisesi ou Kariye Camii soit « musée de la Chora », « église de la Chora » ou « mosquée de la Chora ») est un des plus beaux exemples d'église byzantine. L'église est actuellement située dans le district stanbouliote occidental d'Edirne Kapı. En 1511, l'église fut convertie en mosquée par les Turcs Ottomans. Elle devint un musée en 1948, puis est reconvertie en mosquée le 21 août 2020 par décret présidentiel du chef d’État turc Recep Tayyip Erdoğan. Saint-Sauveur-in-Chora est située sur l'emplacement des zones historiques d'Istanbul inscrites en 1985 au Patrimoine mondiale de l'UNESCO. L'intérieur est couvert de fines mosaïques et de fresques. Son plan en croix grecque servit, jusqu'au XVIIIe siècle, de modèle à toutes les églises orthodoxes d'Istanbul.

Extrait de l'article de Wikipedia Saint-Sauveur-in-Chora (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Saint-Sauveur-in-Chora
Kariye Cami Sokağı, Istanbul Derviş Ali Mahallesi

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N 41.03111 ° E 28.93917 °
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Adresse

Kariye Müzesi

Kariye Cami Sokağı 18
34087 Istanbul, Derviş Ali Mahallesi
Turquie
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Numéro de téléphone

call02126319241

Site web
muze.gen.tr

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Chute de Constantinople
Chute de Constantinople

La chute de Constantinople ou encore la prise de Constantinople (en grec médiéval : Ἅλωσις τῆς Κωνσταντινουπόλεως, litt. « La prise de Constantinople » ; en turc : Konstantiniyye'nin fethi (ou İstanbul'un fethi), litt. « La conquête de Constantinople (actuellement Istanbul) ») est un siège historique qui aboutit, le 29 mai 1453, à la prise de la ville par les troupes ottomanes conduites par Mehmed II. Elle marque la disparition de l’Empire romain d'Orient, aussi qualifié d'Empire byzantin, et sa fin définitive en tant qu’entité politique et juridique. Le siège, qui commence au début du mois d’avril 1453, intervient alors que la situation de Constantinople s’est considérablement dégradée lors des siècles précédents. En 1453, l’Empire se réduit aux alentours de Constantinople et au Péloponnèse et il n’est plus en état de résister à la puissance montante qu’est l’Empire ottoman à cette époque. Ce dernier a déjà assiégé Constantinople à deux reprises sans résultats mais contrôle l'Anatolie et une grande partie des Balkans. Malgré de multiples appels à l’aide des Romains en direction de l’Occident, seules quelques rares troupes italiennes combattent aux côtés des 5 000 défenseurs constantinopolitains conduits par l’empereur Constantin XI. Ces 7 000 à 8 000 hommes sont largement surpassés en nombre par les 80 000 à 100 000 soldats ottomans soutenus par une flotte de plus de 120 navires. Après avoir résisté à plusieurs assauts, les Byzantins finissent par céder le 29 mai 1453. S’ensuit un large pillage de la ville puis l’entrée de Mehmed II dans la cité. Il gagne à cette occasion l’épithète de Fatih (le Conquérant) et fait de Constantinople la nouvelle capitale de son empire qui entre dans sa période faste. Au-delà de la fin d’un empire déjà moribond, la chute de Constantinople a un impact profond sur le monde et notamment en Occident. Héritier de l’Empire romain, traditionnel rempart à l’expansion musulmane en Orient, l’Empire byzantin laisse derrière lui un vide important. Cependant, malgré son déclin politique, l’Empire connaît lors de ses dernières années d'existence un profond renouveau culturel dont les principaux représentants comme Jean Bessarion ou Manuel Chrysoloras émigrent peu à peu en Italie et dans le reste de l’Europe à mesure que l’Empire byzantin s’étiole. De nombreux historiens, dont Jules Michelet, ont estimé que la chute de Constantinople constitue une vraie rupture marquant la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance. Toutefois, cette vision est de plus en plus remise en cause par des historiens contemporains, qui considèrent plutôt la chute de Constantinople comme une étape dans le processus de transmission du monde grec vers le monde latin, conduisant à la Renaissance.