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Quartier des Blachernes

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Palace of Porphyrogenitus 2007 016
Palace of Porphyrogenitus 2007 016

Le quartier des Blachernes est situé au nord de Constantinople, entre le monastère de Chora, la porte d'Andrinople et la Corne d'Or. Outre un palais, il comprend l'une des 24 portes de la muraille de Théodose II, appelée « porte des Blachernes », ainsi que la basilique Sainte-Marie-Mère de Dieu, dite « église Sainte-Marie-des-Blachernes ».

Extrait de l'article de Wikipedia Quartier des Blachernes (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Quartier des Blachernes
Savaklar Caddesi,

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 41.03389 ° E 28.94028 °
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Adresse

İstanbul Surları

Savaklar Caddesi
34050 , Defterdar Mahallesi
Turquie
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Palace of Porphyrogenitus 2007 016
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Chute de Constantinople
Chute de Constantinople

La chute de Constantinople ou encore la prise de Constantinople (en grec médiéval : Ἅλωσις τῆς Κωνσταντινουπόλεως, litt. « La prise de Constantinople » ; en turc : Konstantiniyye'nin fethi (ou İstanbul'un fethi), litt. « La conquête de Constantinople (actuellement Istanbul) ») est un siège historique qui aboutit, le 29 mai 1453, à la prise de la ville par les troupes ottomanes conduites par Mehmed II. Elle marque la disparition de l’Empire romain d'Orient, aussi qualifié d'Empire byzantin, et sa fin définitive en tant qu’entité politique et juridique. Le siège, qui commence au début du mois d’avril 1453, intervient alors que la situation de Constantinople s’est considérablement dégradée lors des siècles précédents. En 1453, l’Empire se réduit aux alentours de Constantinople et au Péloponnèse et il n’est plus en état de résister à la puissance montante qu’est l’Empire ottoman à cette époque. Ce dernier a déjà assiégé Constantinople à deux reprises sans résultats mais contrôle l'Anatolie et une grande partie des Balkans. Malgré de multiples appels à l’aide des Romains en direction de l’Occident, seules quelques rares troupes italiennes combattent aux côtés des 5 000 défenseurs constantinopolitains conduits par l’empereur Constantin XI. Ces 7 000 à 8 000 hommes sont largement surpassés en nombre par les 80 000 à 100 000 soldats ottomans soutenus par une flotte de plus de 120 navires. Après avoir résisté à plusieurs assauts, les Byzantins finissent par céder le 29 mai 1453. S’ensuit un large pillage de la ville puis l’entrée de Mehmed II dans la cité. Il gagne à cette occasion l’épithète de Fatih (le Conquérant) et fait de Constantinople la nouvelle capitale de son empire qui entre dans sa période faste. Au-delà de la fin d’un empire déjà moribond, la chute de Constantinople a un impact profond sur le monde et notamment en Occident. Héritier de l’Empire romain, traditionnel rempart à l’expansion musulmane en Orient, l’Empire byzantin laisse derrière lui un vide important. Cependant, malgré son déclin politique, l’Empire connaît lors de ses dernières années d'existence un profond renouveau culturel dont les principaux représentants comme Jean Bessarion ou Manuel Chrysoloras émigrent peu à peu en Italie et dans le reste de l’Europe à mesure que l’Empire byzantin s’étiole. De nombreux historiens, dont Jules Michelet, ont estimé que la chute de Constantinople constitue une vraie rupture marquant la fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance. Toutefois, cette vision est de plus en plus remise en cause par des historiens contemporains, qui considèrent plutôt la chute de Constantinople comme une étape dans le processus de transmission du monde grec vers le monde latin, conduisant à la Renaissance.