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Fondation Gansong d'art et de culture

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Seongbuk-gu
Chusa Susik.deukgyek Nanmaengcheob
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La Fondation Gansong d'art et de culture (간송미술) est un musée privé de Corée du Sud situé dans le quartier résidentiel de Seongbuk-gu à Séoul au 97-1 Seongbuk-dong. Il a été fondé en 1938 par Jeon Hyeongpil (1906-1962), un collectionneur qui utilisait le pseudonyme de Gansong. Le musée porte donc le nom de son fondateur. Le but de cette fondation était de rassembler les œuvres d'art coréennes pour éviter leur départ vers l'étranger, en particulier le Japon, alors puissance coloniale. Depuis sa réouverture en octobre 1971, il n'accueille le public que 4 semaines par an, 2 en mai et 2 en octobre pour des expositions thématiques. La haute qualité de ses collections fait que chaque année, il accueille plusieurs centaines de milliers de visiteurs sur ses 13 223 m². Les collections sont composées de céramiques, de sculptures, de peintures et de calligraphies. Plusieurs pièces ont été classées comme trésor national, entre autres : le Hunmin Jeongeum (n° 70), texte introduisant l'écriture hangeul le Dongguk Jeonggun (n° 71), dictionnaire de prononciation du coréen une triade de Bouddha doré de 563 (n° 72) l'album de peintures de Hyewon (n° 135) un pot à vin en céladon en forme de singe (n° 270)Les visiteurs peuvent voir des expositions temporaires d'art coréen au second niveau du musée au Dongdaemun Design Plaza (DDP).

Extrait de l'article de Wikipedia Fondation Gansong d'art et de culture (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Fondation Gansong d'art et de culture
Séoul

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Chusa Susik.deukgyek Nanmaengcheob
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Corée pendant la colonisation japonaise
Corée pendant la colonisation japonaise

La colonisation de la Corée par le Japon commence en 1905 par l'établissement d'un protectorat exercé par l'empire du Japon (actuel Japon) dans l'Empire coréen (Corée). Cependant, depuis 1894, les deux pays étaient déjà liés par un traité d'alliance militaire. Une première ébauche de la colonisation se fait avec le traité de Ganghwa (1876, premier des traités inégaux signé par la Corée) ouvrant les villes de Busan, Chemulpo (Incheon) et Wonsan aux Japonais, calqué sur la Convention de Kanagawa (1853, entre les États-Unis et le Japon). Ce protectorat, d'abord établi par le traité de Portsmouth de 1905, qui clôt la guerre russo-japonaise, est confirmé par divers accords bilatéraux. Le plus important d'entre eux est le pacte Taft-Katsura, signé entre le ministre américain de la Guerre W. H. Taft et le Premier ministre japonais Katsura Tarō. Cette occupation est renforcée par la signature d'un traité d'annexion (un autre des traités inégaux) en août 1910. Bien que les différents actes établissant ce protectorat, puis cette annexion, aient été signés sous la contrainte, dans le cadre d'une « politique de la canonnière », les Japonais désignent cette annexion sous le nom de nikkan heigō, la fusion nippo-coréenne, conforme au droit international de l'époque. L'empire du Japon prit durement en main la péninsule et exerça une domination souvent qualifiée d'impitoyable, nettement freinée par la résistance des Coréens. Avec la Seconde Guerre mondiale, l'enseignement du coréen, qui avait été auparavant obligatoire, est arrêté le 31 mars 1941. La Corée servit de réservoir aux Japonais, qui y puisèrent matières premières, denrées agricoles, et, durant la Seconde Guerre mondiale, de la main-d'œuvre à coût inférieur pour leurs usines. Les Coréens qui s'établirent au Japon subirent des discriminations raciales, tandis que beaucoup de femmes servirent d'esclaves sexuelles (« femmes de réconfort ») aux soldats japonais durant la Seconde Guerre mondiale,. La situation se maintint jusqu'à la Capitulation du Japon le 15 août 1945 (Gyokuon-hōsō). La Corée fut alors divisée en deux zones d'occupation administrées respectivement par l'Union soviétique (au nord) et les États-Unis (au sud), qui furent la première étape vers la division entre Corée du Nord et Corée du Sud.