place

Fondation des châteaux et jardins prussiens de Berlin-Brandebourg

Article géolocalisé en AllemagneArticle utilisant l'infobox OrganisationArticle utilisant une InfoboxCulture allemandeCulture à Berlin
Entreprise ayant son siège dans le BrandebourgFondation en AllemagnePage avec des cartesPotsdam
.00 2522 Schloss Sanssouci in Potsdam
.00 2522 Schloss Sanssouci in Potsdam

La Fondation des châteaux et jardins prussiens de Berlin-Brandebourg (en allemand : SPSG, Stiftung Preußische Schlösser und Gärten Berlin-Brandenburg), est une fondation créée après la Réunification allemande par le traité du 23 août 1994 entre Berlin et Brandebourg et mise officiellement en activité le 1er janvier 1995. La fondation SPSG regroupa les administrations est-allemande et ouest-allemande : « Palais d'État et jardins de Potsdam-Sanssouci » (Allemagne de l'Est/Berlin-Est) et l'« Administration des palais et des jardins d'État » (Allemagne de l'Ouest/Berlin-Ouest). La fondation reconstituait sous son autorité l'ancienne « Administration de l'État prussien des Palais et Jardins » fondée en 1927, après les conflits de propriété entre la Maison de Hohenzollern et l'État prussien. Cette administration fut démantelée en 1945, après la Seconde Guerre mondiale. La fondation SPSG a son siège dans la capitale de l'État de Brandebourg Potsdam. Elle reçoit le soutien financiers des États de Berlin (21,35 %), Brandebourg (36,60 %) et du gouvernement fédéral (42,05 %) (en 2007). La Fondation reçoit l'aide de nombreuses associations de soutien et de sponsors privés. Les tâches de la fondation est de préserver le patrimoine historique allemand, notamment par l'ouverture de l'enceinte des châteaux aux visiteurs, organiser chaque année des manifestations spéciales et des expositions, principalement menées sur des sujets concernant l'histoire culturelle de la Prusse. Des concerts sont organisés dans les parcs des châteaux prestigieux, tels que la « Nuit des Châteaux de Potsdam » au Parc de Sanssouci en été. La Fondation administre environ 500 employés à Potsdam, Brandebourg et à Berlin. Elle gère environ 300 travaux de sauvegarde, réhabilitation et rénovation, y compris plus de 150 bâtiments historiques et près de 800 hectares de jardins.

Extrait de l'article de Wikipedia Fondation des châteaux et jardins prussiens de Berlin-Brandebourg (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Fondation des châteaux et jardins prussiens de Berlin-Brandebourg
Allee nach Sanssouci, Potsdam Brandenburger Vorstadt

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Liens externes Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Fondation des châteaux et jardins prussiens de Berlin-BrandebourgContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 52.40037 ° E 13.04465 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Stiftung Preussische Schlösser und Gärten Berlin-Brandenburg

Allee nach Sanssouci 5
14471 Potsdam, Brandenburger Vorstadt
Brandebourg, Allemagne
mapOuvrir sur Google Maps

linkWikiData (Q531772)
linkOpenStreetMap (8632467952)

.00 2522 Schloss Sanssouci in Potsdam
.00 2522 Schloss Sanssouci in Potsdam
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Église de la Garnison (Potsdam)
Église de la Garnison (Potsdam)

L'église de la Garnison (en allemand : Garnisonkirche) à Potsdam était l'église baroque la plus importante de Potsdam, construite entre 1731 et 1735 par ordre du roi Frédéric-Guillaume Ier de Prusse, dit le « roi sergent », qui orienta le royaume de Prusse vers le développement de sa puissance militaire. L'église fut conçue pour être remarquable par sa taille — son clocher dépassait les 88 mètres de haut — et par le luxe de sa décoration. Le roi sergent fut inhumé dans l'église de la Garnison à Potsdam devenue un symbole de l’État prussien et de sa puissante armée ; il en alla de même pour son successeur Frédéric II, dit « Frédéric le Grand ». L'église a d'abord été utilisée pour le culte calviniste pour les soldats royaux, puis fut rattachée en 1817 à l'Église protestante de l'Union prussienne (sorte d'union luthéro-réformée) par la volonté du roi Frédéric-Guillaume III. Soucieux d'asseoir sa légitimité en s'inscrivant dans la ligne historique tracée par les rois de Prusse, Adolf Hitler y vint le 21 mars 1933, en tenue civile, pour s'incliner avec toutes les marques de respect, devant le chef de l’État, le maréchal Hindenburg. Le 23 mars, deux jours après un discours plein de modération prononcé le jour même de sa visite à Potsdam, il obtenait le vote des pleins pouvoirs. Cet événement fut commémoré par les nazis sous le nom de « journée de Potsdam ». Pendant la Deuxième Guerre mondiale, l'église fut en partie détruite par les bombardements des 14 et 15 avril 1945. Le 23 juillet 1968, malgré l'opposition des représentants de l'Église protestante en République démocratique allemande, les ruines subsistantes furent dynamitées et enlevées par décision du président Walter Ulbricht. À partir des années 1970, l'emplacement est ensuite utilisé par le centre informatique de l’État de Brandebourg. Après la réunification allemande, un projet de reconstruction de l'église suscite la polémique en raison de risques d'instrumentalisation par l'extrême-droite. On s'orienterait actuellement vers une reconstruction partielle,. En août 2024, la tour reconstruite est inaugurée lors d'une cérémonie en présence du président allemand Frank-Walter Steinmeier.

Alexandrowka
Alexandrowka

La colonie Alexandrowka de Potsdam, capitale du Land de Brandebourg en Allemagne, est pour l’époque un concept innovant de monument commémoratif créé ex nihilo en 1826 sous la forme d’un village russe. Réclamé par un roi en mémoire d’un autre monarque qui venait de décéder peu de temps avant, le roi et maître d’ouvrage était Frédéric-Guillaume III de Prusse tandis que le monarque décédé était le tsar Alexandre Ier. Au village artificiel s’ajoute un parc-verger conçu par Peter Joseph Lenné dont la vocation programmatique se maintiendra jusqu’à nos jours en raison des espèces d’arbres fruitiers rares qui s’y trouvaient et qu’on essaie de reconstituer à ce jour. En réalité, c’est moins la personne du tsar que l’amitié entre deux souverains, et à travers eux deux nations s’influençant réciproquement, que voulait célébrer le roi de Prusse. Il s’agit d’une reproduction libre de colonie militaire telle qu’elle est pratiquée en Russie à cette époque, donc en quelque sorte de la délocalisation de la culture russe sur le sol brandebourgeois afin de se souvenir du lien culturel qui unit les deux royaumes par des marqueurs visibles sur le terrain. À Potsdam, créer un quartier inspiré d'une autre culture va au-delà des modes, notamment avec l'essor des expositions universelles ; créer des villages artificiels ethniques avec des occupants de la même origine remontent déjà à l'arrière-grand-père de Frédéric-Guillaume III, le roi-sergent qui avait souhaité édifier le quartier hollandais qui sera finalement mené à terme par son grand-père Frédéric le Grand. De nombreux aspects montrent en effet qu’il s’agit d’un site unique en son genre pour des raisons politico-historiques, paysagistes, artistiques et biologiques. Depuis 1999, la colonie Alexandrowka fait partie du Patrimoine mondial de l’humanité, pas à titre individuel mais comme partie prenante d’un ensemble homogène remarquable, dénommé « Châteaux et parcs de Potsdam et Berlin » où figurent également d’autres villages artificiels comme l’italien de Bornstedt, le suisse de Klein Glienicke, ou l’Établissement hollandais dans le Neuer Garten de Potsdam. L'Alexandrowka se trouve quant à elle dans le district « Nauener Vorstadt » au centre-nord de Potsdam. À mi-chemin entre parc et quartier très peu peuplé, elle forme une entité homogène accessible de partout, sorte d'îlot dans la ville qui lui confère avec d'autres quartiers ethniques un caractère éclectique et international incontestable.