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Rue de Mogador

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La rue de Mogador est une voie du 9e arrondissement de Paris, en France.

Extrait de l'article de Wikipedia Rue de Mogador (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Rue de Mogador
Rue de Mogador, Paris Paris 9e Arrondissement (Paris)

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.875202 ° E 2.331355 °
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Adresse

Rue de Mogador 23
75009 Paris, Paris 9e Arrondissement (Paris)
Île-de-France, France
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Incendie de l'hôtel Paris-Opéra
Incendie de l'hôtel Paris-Opéra

L'incendie de l'hôtel Paris-Opéra a eu lieu dans la nuit du 14 au 15 avril 2005 au 76 rue de Provence à Paris et a fait vingt-quatre morts dont onze enfants. C'est l'incendie le plus meurtrier qui ait eu lieu dans Paris depuis la Libération. Au moment des faits, l'hôtel Paris-Opéra est un établissement qui héberge principalement des personnes en situation précaire placées là par les services sociaux. Bien qu'il soit en suroccupation et ne possède pas d'issue de secours, une inspection de sécurité a conclu le mois précédent qu'il n'y avait pas d'obstacle à la poursuite de son activité. L'incendie est déclenché accidentellement vers 2 h 10 par la petite amie du veilleur de nuit dans un accès de colère. Le gardien, sous l'emprise de l'alcool et de la drogue, et sans formation à la sécurité, tarde à prévenir les secours alors qu'une intervention rapide des pompiers est indispensable. Environ 300 pompiers et secouristes, dans le cadre du plan rouge, se rendent sur les lieux pour lutter contre cet incendie particulièrement violent qui n'est maîtrisé qu'à 3 h 50. Au lendemain du drame, l'émotion est forte et une polémique se crée sur les conditions dans lesquelles sont hébergées les personnes en situation précaire, les demandeurs d'asile en attente d'une décision et les déboutés du droit d'asile. Il est mis en évidence que devant l'insuffisance de logements pérennes pour ces personnes, le recours à l'hôtellerie bon marché est devenu systématique. L'État dépense ainsi de fortes sommes pour des logements souvent mal entretenus, voire vétustes. Deux nouveaux incendies au mois d'août, celui du boulevard Vincent-Auriol et celui de la rue du Roi-Doré, qui touchent aussi des immigrés aux revenus modestes, relancent la polémique. Au terme d'une instruction jugée très longue par les familles des victimes, un procès s'ouvre en novembre 2013. Il aboutit à la condamnation de la jeune femme responsable du départ du feu, du veilleur de nuit de l'hôtel et de l'un des gérants, sans que les pouvoirs publics soient mis en cause. Un procès en appel a lieu en 2015 dont le verdict, rendu début 2016, allège la condamnation de l'incendiaire de trois ans de prison ferme à trois ans dont un avec sursis. L'action civile étant encore en cours, la grande majorité des victimes ne sont toujours pas indemnisées à cette date.