place

Allée des Deux-Trianons

Article géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxArticle à illustrer Espace publicPage avec des cartes
Voie dans le domaine de Versailles

L'allée des Deux-Trianons est une voie de circulation des jardins de Versailles, en France.

Extrait de l'article de Wikipedia Allée des Deux-Trianons (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Allée des Deux-Trianons
Allée des Deux Trianons, Versailles

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Liens externes Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Allée des Deux-TrianonsContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 48.81472 ° E 2.10944 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Allée des Deux Trianons

Allée des Deux Trianons
78000 Versailles, Notre-Dame
Île-de-France, France
mapOuvrir sur Google Maps

linkWikiData (Q2838946)
linkOpenStreetMap (13648807)

Partager l'expérience

Lieux à proximité

Château du Petit Trianon
Château du Petit Trianon

Le château du Petit Trianon est un bâtiment situé dans le domaine du Petit Trianon, au sein du parc de Versailles, dans le département français des Yvelines, en région Île-de-France. Construit par l'architecte du roi Louis XV, Ange-Jacques Gabriel, de 1762 à 1768, il est considéré comme un chef-d'œuvre du néoclassicisme, alliant le goût le plus moderne et l'intégration à la nature environnante. Édifié pour madame de Pompadour qui meurt avant de le voir achevé, il est inauguré par madame du Barry en 1768, presque vingt ans après les premiers aménagements du Nouveau jardin du roi. Car, s'il est le plus imposant du domaine du Petit Trianon, il n'en est pourtant pas le premier bâtiment, mais se situe au contraire dans la continuité d'un projet qui s'étale sur quatre décennies. Il est offert par Louis XVI, dès son avènement, à sa jeune épouse Marie-Antoinette qui lui donne son empreinte, associant pour toujours, dans l'imaginaire du public, l'édifice et la reine. De plan carré de vingt-trois mètres de côté, l'édifice doit sa particularité à ses quatre façades comprenant cinq hautes fenêtres scandées par des colonnes ou pilastres de l'ordre corinthien. En raison de la déclivité du terrain, le rez-de-chaussée du château n'est accessible que par les faces donnant sur le sud et sur l'est ; cet étage est réservé au service. L'étage « noble », où l'on entre par le grand escalier d'un vestibule conçu comme une cour intérieure, comprend les pièces de réception et l'appartement de la Reine. Un entresol de trois pièces abrite la bibliothèque de Marie-Antoinette. En attique, plusieurs logements autrefois attribués à Louis XV et sa suite accueillent aujourd'hui l'évocation des « Dames de Trianon », ces femmes qui ont imprégné ces murs de leur marque. La décoration, confiée par l'architecte Ange-Jacques Gabriel à Honoré Guibert, est entièrement basée sur la nature et le goût de l'antique. Véritable prolongement architectural des jardins avoisinants, le château est orné de sculptures de fleurs et de fruits, les peintures sont des allégories des saisons ou des fleurs, les meubles sont agrémentés de motifs champêtres. Symbole d'une monarchie nouvelle, qui aspire à plus d'intimité et de quiétude que la représentation permanente imposée par Louis XIV, le château du Petit Trianon est aussi la fragilité du système que condamne la Révolution française de 1789. Néanmoins épargné par les années, il demeure le « château des femmes », bénéficiant au XIXe siècle de l'engouement des souveraines Marie-Louise, Marie-Amélie et Eugénie. Les campagnes de restauration réalisées au début du XXIe siècle lui redonnent l'allure qu'il avait le jour où Marie-Antoinette le quitte pour la dernière fois, comme si le temps s'était arrêté. Classé avec le château de Versailles et ses dépendances au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêté du 31 octobre 1906, il est également inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1979. Il est aujourd'hui ouvert au public dans le cadre du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, au sein du Domaine de Marie-Antoinette.

Petit Trianon
Petit Trianon

Le Petit Trianon est un domaine du parc du château de Versailles, dans les Yvelines, en France, comportant un château entouré de jardins de styles variés. Dans les prairies et les bosquets à l'est du Grand Trianon, Louis XV, à l'instigation de Madame de Pompadour, confie en 1750 à Claude Richard, assisté dix ans plus tard de Bernard de Jussieu, l'aménagement d'un « jardin de plantes » qui traduit son intérêt passionné pour les expériences botaniques. L'architecte Gabriel l'agrémente d'un jardin à la française et d'une ménagerie pour animaux ordinaires, à l'inverse de la proche Ménagerie royale, plus exotique, de Louis XIV. Il édifie aussi au milieu des allées de verdure deux fabriques d'agrément et de détente, le Pavillon français et le Salon frais. En 1762, le Roi demande à son Premier architecte de construire un château d'un genre nouveau, qui dispense une vue sur les différents jardins. Reconnu comme un chef-d'œuvre d'architecture du néo-classicisme naissant, cet édifice de plan carré, simple et épuré, aux quatre façades décorées de l'ordre corinthien, conjugue les talents de Gabriel, du sculpteur Guibert et de décorateurs qui apportent à l'intérieur le dernier goût, plus raffiné que riche, dans lequel une place privilégiée est réservée à la nature et à l'atmosphère champêtre. Le rez-de-chaussée est dédié au service, l'« étage noble » comprend les pièces de réception avec trois salles entresolées à l'usage de la Reine et l'attique est formé des « appartements des seigneurs ». La comtesse Du Barry, qui succède comme favorite de Louis XV à la marquise de Pompadour, inaugure le château en 1769. À la mort de son grand-père, Louis XVI offre le Petit Trianon à sa jeune épouse Marie-Antoinette, qui crée un univers personnel et intime, loin des fastes de la cour. Elle fait élever un théâtre de société, puis sacrifie la botanique et fait aménager un jardin à l'anglaise, en contraste avec la monotonie du reste du parc. Richard Mique érige plusieurs fabriques, entre 1777 et 1782, dans les contours d'allées et d'une rivière sinueuses : un temple dédié à l'Amour, un « jardin alpin » avec son belvédère et un jeu de bagues. Dans un style plus rustique, un hameau d'agrément vient compléter l'ensemble, selon l'inspiration rousseauiste du peintre Hubert Robert. Trianon est la partie du domaine de Versailles qui souffre le plus de la Révolution française, le château est vidé de son mobilier avant d'être aménagé en auberge, les jardins sont transformés en bal public, les fabriques du parc sont pillées ou laissées à l'abandon.

Pavillon français
Pavillon français

Le Pavillon français est une fabrique de jardin construite pour Louis XV et Madame de Pompadour par Ange-Jacques Gabriel au sein du Jardin français du Petit Trianon, dans le parc du château de Versailles. Construit en 1750, ce pavillon s'intègre au cœur du jardin à la française et les hautes portes-fenêtres ouvrent sur ses perspectives. À la fois centre et prolongement naturel du « nouveau jardin du roi » créé pour le divertir de sa mélancolie, il sert de salon de musique, de jeu et de conversation. Il est considéré comme un chef-d'œuvre d'équilibre entre noblesse et fantaisie. L'originalité de son plan repose sur un salon octogonal accosté de quatre petits cabinets carrés disposés en croix. Les croisées, sur des façades en pierres de refend, sont surmontées de mascarons représentant les saisons, exécutés par Jules-Antoine Rousseau. La balustrade est animée de huit groupes d'enfants, allégories des quatre saisons et des quatre éléments, et huit vases de fleurs, du même sculpteur. Le salon circulaire est décoré de lambris sculptés par Jacques Verbeckt, autrefois couverts de couleurs pastels assorties à l'atmosphère champêtre et désormais en dorures. Huit colonnes corinthiennes soutiennent une corniche ornée de divers gallinacés, en évocation de la ménagerie domestique toute proche. Transformé en café durant la Révolution française, il redevient avec l'Empire un lieu de fête comme sous l'Ancien Régime avant de se dégrader lentement. Il bénéficie d'une première campagne de restauration à la fin du XIXe siècle, peu fidèle à l'état initial, avant d'être entièrement restauré en 2008. Classé avec le château de Versailles et ses dépendances au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêté du 31 octobre 1906, il est accessible au public dans le cadre du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, au sein du Domaine de Marie-Antoinette.

Belvédère (Petit Trianon)
Belvédère (Petit Trianon)

Le Belvédère du Petit Trianon, ou Pavillon du rocher, est une fabrique de jardin de style néoclassique, érigée entre 1778 et 1781 par Richard Mique, pour la reine de France Marie-Antoinette, au sein du Jardin anglais du Petit Trianon, dans le parc du château de Versailles. Petit pavillon d'architecture octogonale, il fait partie des fabriques disposées dans le nouveau jardin du Petit Trianon par l'architecte de la Reine et sert de salon de musique. Il est flanqué d'un rocher artificiel d'où jaillit une cascade et est entouré de montagnes en miniature, l'ensemble composant un jardin alpin. Il est gardé par huit sphinges de pierre, sculptées par Joseph Deschamps. Ce dernier est aussi à l'origine de la décoration des huit façades, dont les bas-reliefs sont une allégorie aux quatre saisons et dont les frontons sont ornés des attributs de la chasse et du jardinage. Le salon intérieur est luxueusement décoré, les arabesques peintes sur du stuc représentent des scènes de la nature, le sol est pavé de marbre et le plafond, œuvre de Jean-Jacques Lagrenée, évoque des angelots évoluant dans un ciel bleu. Endommagés par deux siècles de dégradations et d'altérations, le belvédère et le rocher retrouvent en 2012 leur état d'Ancien Régime, à la suite d'une restauration complète du jardin alpin. Classé avec le château de Versailles et ses dépendances au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêté du 31 octobre 1906, il est accessible au public dans le cadre du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, au sein du Domaine de Marie-Antoinette.