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Avenue du Petit Trianon

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Voie dans le domaine de Versailles

L'avenue du Petit-Trianon est une voie de circulation des jardins de Versailles, en France.

Extrait de l'article de Wikipedia Avenue du Petit Trianon (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs).

Avenue du Petit Trianon
Avenue du Trianon, Versailles

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N 48.812361 ° E 2.111194 °
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Avenue du Trianon

Avenue du Trianon
78000 Versailles, Notre-Dame
Île-de-France, France
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Château du Petit Trianon
Château du Petit Trianon

Le château du Petit Trianon est un bâtiment situé dans le domaine du Petit Trianon, au sein du parc de Versailles, dans le département français des Yvelines, en région Île-de-France. Construit par l'architecte du roi Louis XV, Ange-Jacques Gabriel, de 1762 à 1768, il est considéré comme un chef-d'œuvre du néoclassicisme, alliant le goût le plus moderne et l'intégration à la nature environnante. Édifié pour madame de Pompadour qui meurt avant de le voir achevé, il est inauguré par madame du Barry en 1768, presque vingt ans après les premiers aménagements du Nouveau jardin du roi. Car, s'il est le plus imposant du domaine du Petit Trianon, il n'en est pourtant pas le premier bâtiment, mais se situe au contraire dans la continuité d'un projet qui s'étale sur quatre décennies. Il est offert par Louis XVI, dès son avènement, à sa jeune épouse Marie-Antoinette qui lui donne son empreinte, associant pour toujours, dans l'imaginaire du public, l'édifice et la reine. De plan carré de vingt-trois mètres de côté, l'édifice doit sa particularité à ses quatre façades comprenant cinq hautes fenêtres scandées par des colonnes ou pilastres de l'ordre corinthien. En raison de la déclivité du terrain, le rez-de-chaussée du château n'est accessible que par les faces donnant sur le sud et sur l'est ; cet étage est réservé au service. L'étage « noble », où l'on entre par le grand escalier d'un vestibule conçu comme une cour intérieure, comprend les pièces de réception et l'appartement de la Reine. Un entresol de trois pièces abrite la bibliothèque de Marie-Antoinette. En attique, plusieurs logements autrefois attribués à Louis XV et sa suite accueillent aujourd'hui l'évocation des « Dames de Trianon », ces femmes qui ont imprégné ces murs de leur marque. La décoration, confiée par l'architecte Ange-Jacques Gabriel à Honoré Guibert, est entièrement basée sur la nature et le goût de l'antique. Véritable prolongement architectural des jardins avoisinants, le château est orné de sculptures de fleurs et de fruits, les peintures sont des allégories des saisons ou des fleurs, les meubles sont agrémentés de motifs champêtres. Symbole d'une monarchie nouvelle, qui aspire à plus d'intimité et de quiétude que la représentation permanente imposée par Louis XIV, le château du Petit Trianon est aussi la fragilité du système que condamne la Révolution française de 1789. Néanmoins épargné par les années, il demeure le « château des femmes », bénéficiant au XIXe siècle de l'engouement des souveraines Marie-Louise, Marie-Amélie et Eugénie. Les campagnes de restauration réalisées au début du XXIe siècle lui redonnent l'allure qu'il avait le jour où Marie-Antoinette le quitte pour la dernière fois, comme si le temps s'était arrêté. Classé avec le château de Versailles et ses dépendances au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêté du 31 octobre 1906, il est également inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1979. Il est aujourd'hui ouvert au public dans le cadre du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, au sein du Domaine de Marie-Antoinette.

Petit Trianon
Petit Trianon

Le Petit Trianon est un domaine du parc du château de Versailles, dans les Yvelines, en France, comportant un château entouré de jardins de styles variés. Dans les prairies et les bosquets à l'est du Grand Trianon, Louis XV, à l'instigation de Madame de Pompadour, confie en 1750 à Claude Richard, assisté dix ans plus tard de Bernard de Jussieu, l'aménagement d'un « jardin de plantes » qui traduit son intérêt passionné pour les expériences botaniques. L'architecte Gabriel l'agrémente d'un jardin à la française et d'une ménagerie pour animaux ordinaires, à l'inverse de la proche Ménagerie royale, plus exotique, de Louis XIV. Il édifie aussi au milieu des allées de verdure deux fabriques d'agrément et de détente, le Pavillon français et le Salon frais. En 1762, le Roi demande à son Premier architecte de construire un château d'un genre nouveau, qui dispense une vue sur les différents jardins. Reconnu comme un chef-d'œuvre d'architecture du néo-classicisme naissant, cet édifice de plan carré, simple et épuré, aux quatre façades décorées de l'ordre corinthien, conjugue les talents de Gabriel, du sculpteur Guibert et de décorateurs qui apportent à l'intérieur le dernier goût, plus raffiné que riche, dans lequel une place privilégiée est réservée à la nature et à l'atmosphère champêtre. Le rez-de-chaussée est dédié au service, l'« étage noble » comprend les pièces de réception avec trois salles entresolées à l'usage de la Reine et l'attique est formé des « appartements des seigneurs ». La comtesse Du Barry, qui succède comme favorite de Louis XV à la marquise de Pompadour, inaugure le château en 1769. À la mort de son grand-père, Louis XVI offre le Petit Trianon à sa jeune épouse Marie-Antoinette, qui crée un univers personnel et intime, loin des fastes de la cour. Elle fait élever un théâtre de société, puis sacrifie la botanique et fait aménager un jardin à l'anglaise, en contraste avec la monotonie du reste du parc. Richard Mique érige plusieurs fabriques, entre 1777 et 1782, dans les contours d'allées et d'une rivière sinueuses : un temple dédié à l'Amour, un « jardin alpin » avec son belvédère et un jeu de bagues. Dans un style plus rustique, un hameau d'agrément vient compléter l'ensemble, selon l'inspiration rousseauiste du peintre Hubert Robert. Trianon est la partie du domaine de Versailles qui souffre le plus de la Révolution française, le château est vidé de son mobilier avant d'être aménagé en auberge, les jardins sont transformés en bal public, les fabriques du parc sont pillées ou laissées à l'abandon.