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Dorotheenstadt

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Dorotheenstadt (littéralement : Dorothéeville) est un quartier du centre historique de Berlin-Mitte, ancien faubourg dénommé d'après Sophie-Dorothée de Holstein (1636-1689), seconde épouse du grand-électeur Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg (1620-1688).

Extrait de l'article de Wikipedia Dorotheenstadt (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Dorotheenstadt
Schiffbauerdamm, Berlin Mitte

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N 52.52028 ° E 13.38333 °
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Schiffbauerdamm 17
10117 Berlin, Mitte
Allemagne
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Crise de Berlin (1958-1963)
Crise de Berlin (1958-1963)

La seconde crise de Berlin constitue la plus longue et l'une des plus dangereuses de celles qui ont émaillé la guerre froide. La construction du mur de Berlin en août 1961 en est l’évènement le plus marquant, mais le maintien de l’équilibre qui s’est installé entre l’Europe de l’Est et l’Europe de l’Ouest dans les années qui ont suivi la guerre, en est son enjeu véritable. Pendant plus de quatre années, cette crise est au cœur de l’action diplomatique et de la stratégie nucléaire des quatre Grands et des deux Allemagnes. Son aboutissement consacre une fois pour toutes le statu quo en Europe jusqu'à l'effondrement du bloc communiste. La crise commence le 27 novembre 1958 avec « l'ultimatum de Khrouchtchev » par lequel le dirigeant soviétique exige des Occidentaux qu'un règlement soit trouvé dans les six mois concernant le statut de Berlin. Dès lors s'amorce une longue période de négociations articulée autour des rencontres de Nikita Khrouchtchev avec Dwight David Eisenhower en 1959 et 1960, puis avec John Fitzgerald Kennedy en juin 1961. Ces trois sommets américano-soviétiques ne se soldent finalement par aucun accord. À la suite de quoi, Khrouchtchev décide avec les dirigeants de la République démocratique allemande de la construction du mur de Berlin (en allemand Berliner Mauer) en août 1961, qui séparera physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, mettant ainsi fin à l'exode croissant des habitants de la République démocratique allemande (RDA) vers la République fédérale d'Allemagne (RFA). Pour autant, Khrouchtchev continue d'exiger la conclusion d'un accord définitif relatif au statut de l'Allemagne et de Berlin. Il souffle le chaud et le froid, alternant propositions de paix et chantage nucléaire. Les tensions sont à leur maximum en octobre 1962, lors de la crise de Cuba, que Kennedy lie directement à Berlin. Finalement, le statu quo qui enracine la RFA au sein du bloc occidental et la RDA au sein du bloc de l'Est, s'installe définitivement début 1963. Si les Occidentaux n'ont cédé en rien aux exigences du Kremlin, cette crise marque cependant la reconnaissance définitive de l'Union soviétique comme grande puissance, disposant de l'arme nucléaire, capable de discuter d'égal à égal avec les États-Unis.

Berlin
Berlin

Berlin (/bɛʁ.lɛ̃/ ; en allemand : /bɛɐ̯ˈliːn/ ) est la capitale et la plus grande ville d'Allemagne. Institutionnellement, c’est une ville-État nommée Land de Berlin. Située dans le Nord-Est du pays, Berlin compte environ 3,8 millions d'habitants, sur 892 km2. Ses habitants s'appellent les Berlinois et les Berlinoises (die Berliner et die Berlinerinnen en allemand). Elle est la première ville et la huitième agglomération la plus peuplée de l'Union européenne. L'agglomération de Berlin s'étend sur 3 743,31 km2, et compte 4,6 millions d'habitants (2020). La région métropolitaine de Berlin-Brandebourg qui cumule les Länder de Berlin et de Brandebourg regroupe au total près de six millions d'habitants. Fondée au XIIIe siècle, Berlin a été successivement capitale de l'électorat du Brandebourg (1247-1701), du royaume de Prusse (1701-1871), de l'Empire allemand (1871-1918), de la République de Weimar (1919-1933) et du Troisième Reich (1933-1945). Après 1945 et jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989, la ville est partagée en quatre secteurs d'occupation. Pendant la Guerre froide, le secteur soviétique de la ville, nommé Berlin-Est, est devenu la capitale de la République démocratique allemande, alors que Berlin-Ouest était politiquement rattachée à la République fédérale d'Allemagne, devenant ainsi un bastion avancé du « Monde libre » à l'intérieur du Bloc communiste. Après la chute du mur, Berlin redevint, en 1990, la capitale de l'Allemagne alors réunifiée, et les principales institutions fédérales y emménagèrent en 1999. Berlin est une ville mondiale culturelle et artistique de premier plan. En 2018, Berlin a accueilli 13,5 millions de visiteurs, dont 6,5 millions de visiteurs étrangers.

Großes Schauspielhaus
Großes Schauspielhaus

Le Großes Schauspielhaus (grand théâtre en allemand) était un Théâtre de Berlin en Allemagne, souvent décrit comme un exemple de l'architecture expressionniste, dessiné par Hans Poelzig pour le directeur de théâtre Max Reinhardt. La structure fut à l'origine une halle construite sur les centaines de pieux par l'architecte Friedrich Hitzig de 1865 à 1867, et il conserva sa forme extérieure galbée. Il devint ensuite le Circus Renz et le Zirkus Schumann, des pistes de cirque. Après la Première Guerre mondiale, le bâtiment fut rénové par Poelzig et rouvrit ses portes du 28 novembre 1919 par une représentation de L'Orestie dans un arrangement de Karl Vollmöller. Max Reinhardt voulait attirer les classes laborieuses au théâtre. Ses dimensions importantes permettaient d'offrir des places peu chères au fond du théâtre tout en rentrant dans ses fonds grâce aux places du premier rang vendues au prix fort. Le théâtre était peint en rouge. Son espace intérieur pouvant accueillir 3 500 spectateurs, il était comme une caverne sous un dôme et n'avait pas de balcon, ce qui contribuait à sa spaciosité. Le dôme et les piliers étaient décorés par des pendentifs ornementaux alvéolés qui ressemblaient à des stalactites. Quand il était illuminé, les ampoules du plafond formaient un motif de constellation céleste, et le plafond voûté était consacré à une autre idée, le ciel étoilé. Dans le hall d'entrée mais aussi en d'autres endroits, Poelzig plaça des ampoules colorées pour créer une toile de fond visuellement étonnante. Des entrées séparées étaient prévues pour les places chères et les places bon marché. Le théâtre comprenait aussi un restaurant pour les clients les plus aisés, ainsi qu'une cafétéria pour les spectateurs plus modestes et un bar. Les acteurs et les machinistes avaient leur propre bar, leur barbier, une salle de dressing très ample et des équipements modernes pour la scène. Sous la direction artistique d' Erik Charell, l'operette L'Auberge du Cheval-Blanc (Im weißen Rößl) a célébré sa première le 8 novembre 1930. Après leur prise du pouvoir, les nazis s'emparèrent du théâtre en 1934 et changèrent son nom pour celui de Theater des Volkes (théâtre du peuple). Les nazis qui avait décrit ce bâtiment comme un exemple d'art dégénéré, remanièrent l'intérieur du théâtre en y tendant un faux plafond afin de cacher les stalactites. Le bâtiment subit de graves dégâts durant la Deuxième Guerre mondiale avant d'être reconstruit pour la représentation de spectacles de variété sous le nom de Friedrichstadtpalast jusqu'en 1980, date à laquelle il fut condamné et démoli en raison d'un fort affaissement des fondations et de la moisissure des piliers. Un nouveau Friedrichstadtpalast fut construit au voisinage immédiat sur la Friedrichstraße et inauguré en 1984.