place

Gare de Meurchin

Article avec une section vide ou incomplèteArticle géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxGare dans le Pas-de-Calais
Ligne de Lens à Don - SainghinPage avec des cartesTER Hauts-de-France
Meurchin Gare de Meurchin (09)
Meurchin Gare de Meurchin (09)

La gare de Meurchin est une gare ferroviaire française de la ligne de Lens à Don - Sainghin, située sur le territoire de la commune de Meurchin, dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Extrait de l'article de Wikipedia Gare de Meurchin (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Gare de Meurchin
Rue Robespierre, Lens

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Gare de MeurchinContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.497338 ° E 2.893186 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Direction Lille

Rue Robespierre
62410 Lens
Hauts-de-France, France
mapOuvrir sur Google Maps

Meurchin Gare de Meurchin (09)
Meurchin Gare de Meurchin (09)
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Fosse no 2 - 7 des mines de Meurchin
Fosse no 2 - 7 des mines de Meurchin

La fosse no 2 - 7 de la Compagnie des mines de Meurchin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Meurchin. Le puits no 2 est commencé en mars 1863. Le fonçage se passe sans trop de difficultés, un premier accrochage est établi à 197 mètres, le gisement est ensuite plus brouillé, un second accrochage est établi à 240 mètres, mais une première venue d'eau à 35° ; puis, à quinze mètres du puits, une deuxième source d'eau à 40°, qui fournit bientôt 20 000 hectolitres par 24 heures se produisent. La fosse est inondée et abandonnée en février 1866. La source minérale sulfureuse est exploitée au début des années 1870. Une pétition a été envoyée au ministre de la Guerre le 12 novembre 1873 afin que l'eau soit utilisée pour le traitement des blessures des militaires, mais le 30 mai 1877, une réponse négative est envoyée à la Compagnie, étant donné que la composition de l'eau varie selon les bouteilles, ce qui devait être dû au mode de captage de l'eau. Après quelques décennies d'abandon, la fosse est reprise. Le puits no 7 est commencé en 1913. La Compagnie de Meurchin est rachetée par celle de Lens en 1920. Le puits no 7 est abandonné en 1933, le no 2 trois ans plus tard, c'est cette même année que la fosse no 1 cesse d'extraire, tout en continuant de servir pour le service de la fosse no 3 - 4. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 2 et 7. Le carreau de fosse est devenu un bosquet. Les terrils nos 69 et 69A ayant une trop faible volumétrie, ils n'ont pas été exploités. La cité Fachoda a été détruite en 2010.

Fosse no 3 - 4 des mines de Meurchin
Fosse no 3 - 4 des mines de Meurchin

La fosse no 3 - 4 de la Compagnie des mines de Meurchin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Wingles. Son fonçage commence en 1869, mais le passage du niveau d'eau est tout particulièrement problématique. Les terrains sont instables et gorgés d'eau, la méthode de la trousse coupante est utilisée, mais les travaux sont longs et les problèmes se succèdent. Le fonçage est stoppé le 15 janvier 1872, il a alors coûté 150 517,18 francs pour seulement 21,38 mètres. Le procédé de fonçage Chaudron est alors mis en place, et débute le 18 juillet 1872. Les résultats sont probants. Un deuxième puits, plus tard appelé no 4, est commencé le 1er septembre 1873, 35 mètres à l'est du no 3. Il a été rendu nécessaire étant donné que les chemises en fonte ont réduit le diamètre du premier puits à 3,20 mètres, si bien qu'il serait impossible d'assurer par ce seul puits l'extraction, l'aérage, et l'exhaure. Les travaux se déroulent sans incidents particuliers, et la fosse commence à extraire en 1875. Le fonçage des puits a été extrêmement onéreux, puisqu'il a coûté 1 197 352,37 francs. La fosse devient vite le principal siège d'extraction de la Compagnie, qui attend près de trente ans après la mise en service pour ouvrir une fosse no 5. La Compagnie de Meurchin est rachetée par celle de Lens en 1920. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. La fosse no 3 - 4 continue d'extraire jusqu'en 1954, date à laquelle elle est concentrée sur la fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens. Les puits nos 3 et 4 sont respectivement remblayés en 1959 et 1960. La fosse ne possède pas de cités minières, elle a en revanche six terrils numérotés 70, 70A, 70B, 70C1+C2, 70D et 70E. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3 et 4. Le carreau de fosse et ses terrils sont devenus un espace de loisirs. Les étangs d'affaissement minier de Wingles avec, par extension, les terrils plats nos 70, 70A, 70B, 70C1+C2 et 70D ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 24 - 25 des mines de Courrières
Fosse no 24 - 25 des mines de Courrières

La fosse no 24 - 25 de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Estevelles. Le puits no 24 est commencé le 4 octobre 1931, la fosse est opérationnelle en 1932. Le puits no 25 est commencé le 8 mars 1935. Des cités sont construites à proximité de la fosse, mais également à Carvin dans le hameau Saint-Paul. Le terril cavalier no 248 relie la fosse no 21 - 22 à la fosse no 24 - 25. Un terril no 98 conique puis tabulaire est édifié à l'est du carreau. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard, mais la fosse no 24 - 25 intègre le Groupe d'Oignies. Un lavoir est construit en 1955, et un criblage deux ans plus tard. En 1971, l'extraction est assurée par la fosse no 10 du Groupe d'Oignies, la fosse no 24 - 25 ne sert dès lors plus qu'au service et à l'aérage. Une bowette longue de six kilomètres avait été creusée deux ans plus tôt. Le lavoir est détruit en 1979. Le puits no 24 est remblayé en 1989, le puits no 25 l'est deux ans plus tard. Les chevalements sont détruits en 1993. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 24 et 25. Les Camus hauts construits post-Nationalisation à Annay ont pour la plupart été détruits, les autres cités, sises à Estevelles et Carvin ont été rénovées. Bien que les ateliers-magasin aient été détruits fin 2011, il subsiste de nombreux bâtiments sur le carreau, qui est devenu un espace naturel protégé. Les terrils nos 98 et 248 sont des espaces de promenade. La cité moderne Saint-Paul, la cité pavillonnaire de la fosse n° 24, et le terril n° 98, 24 Nord de Courrières, le cavalier minier, et des Camus-hauts, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.