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Gare de Coron-de-Méricourt

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Gare dans le Pas-de-CalaisLigne de Lens à OstricourtPage avec des cartesTER Hauts-de-France
Gare de Coron de Méricourt 5
Gare de Coron de Méricourt 5

La gare de Coron-de-Méricourt est une gare ferroviaire française de la ligne de Lens à Ostricourt, située sur le territoire de la commune de Méricourt dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Extrait de l'article de Wikipedia Gare de Coron-de-Méricourt (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Gare de Coron-de-Méricourt
Rue Davy, Lens

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N 50.414986 ° E 2.886044 °
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Rue Davy
62680 Lens
Hauts-de-France, France
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Gare de Coron de Méricourt 5
Gare de Coron de Méricourt 5
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Lieux à proximité

Fosse no 3 - 15 des mines de Courrières
Fosse no 3 - 15 des mines de Courrières

La fosse no 3 - 15 dite Charles Boca ou fosse de Méricourt de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Méricourt. La fosse no 3 est commencée en août 1858, deux ans après la mise en service de la fosse no 2, et entre en exploitation en 1860 ou 1861. Son ouverture permet à la compagnie d'augmenter sensiblement la production, l'écoulement des produits est facilité par l'ouverture de la ligne de Lens à Ostricourt qui passe au sud de la fosse. Des cités sont établies à proximité de la fosse. Le puits no 15 est commencé en 1905 ou 1906. La catastrophe de Courrières se produit le 10 mars 1906. Sur 666 mineurs descendus, 507 sont manquants. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 3 - 15 est modernisée à partir de 1953. La fosse no 4 - 11 est concentrée en 1954, et ferme. En 1963, un projet vise à construire sur le site un troisième puits doté d'une tour d'extraction, mais il est abandonné. Les fosses nos 6 - 14 et 5 - 12 sont respectivement concentrées en 1965 et 1969. Les puits nos 3 et 15 sont ravalés à 750 mètres en 1970. L'année suivante, le puits no 15 est modernisé et doté du chevalement du puits no 6 bis de la fosse no 6 - 6 bis des mines de Liévin, ainsi que de sa machine d'extraction. La fosse cesse d'extraire jusqu'en 1983, date à laquelle la fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt reprend l'exploitation. Le puits no 15 est alors remblayé, le puits no 3 l'est cinq ans plus tard à la fermeture de la fosse no 4 - 5. C'est également en 1988 que sont détruits les chevalements. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3 et 15, et installe un exutoire de grisou sur le puits no 3. Quelques bâtiments ont été conservés et reconvertis. Les cités ont été essentiellement rénovées.

Fosse no 4 - 11 des mines de Courrières
Fosse no 4 - 11 des mines de Courrières

La fosse no 4 - 11 dite Charles Derôme ou Sainte-Barbe de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Sallaumines. Le puits no 4, commencé en mars 1865, est exploité à partir de la fin de 1867. Des cités et des écoles sont établies à proximité de la fosse. Le puits no 11 est ajouté en 1898 à 30 mètres à l'ouest, et est terminé en 1901. La Catastrophe de Courrières survient le samedi 10 mars 1906. Sur 429 mineurs descendus, 428 manquent à l'appel. À la suite des funérailles, des grèves se propagent dans tout le bassin minier à l'exception de la Compagnie des mines de Bruay. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Une explosion survient dans le puits no 11 le lundi 19 avril 1948. Le souffle de l'explosion endommage les installations du jour. Seize morts sont dénombrés, ainsi que trente-trois blessés graves. La fosse est fermée en 1954, après avoir été concentrée sur la fosse no 3 - 15. Les puits nos 11 et 4 sont respectivement remblayés en 1955 et 1968. Les chevalements sont détruits en 1962, le carreau de fosse est utilisé comme parc à bois. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 11. L'essentiel des cités a été réhabilité, bien que des habitations ont été détruites. Au début des années 2010, des lotissements sont construits sur la partie orientale du carreau de fosse.

Fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt
Fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt

La fosse no 4 - 5 dite Maroc de la Compagnie des mines de Drocourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Méricourt. Les puits nos 4 et 5 sont commencés en 1909, la ligne de Lens à Corbehem qui traverse le carreau de fosse est construite à la même période. La fosse commence à extraire en 1911. Elle est détruite durant la Première Guerre mondiale. De vastes cités sont bâties au nord de la fosse. Un terril conique no 97, 4 - 5 Sud de Drocourt, est édifié au nord-ouest du carreau de fosse. La Compagnie des mines de Vicoigne-Nœux rachète la Compagnie de Drocourt le 13 mars 1925. La Compagnie des mines de Drocourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Très grisouteuse, la fosse est équipée d'un captage de grisou, ce dernier est expédié à la cokerie de Drocourt pour alimenter en énergie les fours à coke. En 1954, le puits no 5 est équipé d'un chevalement à molettes superposées, et d'une machine d'extraction à poulie Koepe de 3 500 chevaux. La modernisation vise aussi les cages qui peuvent désormais recevoir des berlines de 2 800 litres. L'année suivante, la fosse du Maroc concentre la fosse no 2. Une cage de bure s'écrase le 11 février 1958, causant la mort de onze mineurs. La fosse no 4 - 5 est rattachée administrativement à la fosse no 3 - 15 en 1975. L'extraction cesse alors à l'étage de 915 mètres mais se poursuit au-delà des mille mètres. L'exploitation du stot de sécurité de la fosse no 3 - 15 cause l'arrêt de son exploitation en 1983, dès lors, la fosse no 4 - 5 concentre toute l'exploitation des charbons gras. Elle cesse d'extraire le 11 mars 1988, et les puits sont remblayés, les chevalements sont détruits en 1990. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 5. Il ne reste rien de la fosse, son site est devenu un espace vert. Les cités ont été rénovées, et le terril no 97, haut de 85 mètres, est un des plus connus du bassin minier. La cité-jardin Résidence du Parc a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 2 des mines de Courrières
Fosse no 2 des mines de Courrières

La fosse no 2 dite Auguste Lavaurs ou fosse de Billy de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Billy-Montigny. À la suite de la découverte de veines au sud de la fosse no 1, et de sondages positifs effectués, la fosse no 2 est commencée en avril 1854. Elle commence à extraire le 1er juillet 1856, et dès 1857, 2 100 hectolitres de houille sont extraits chaque jour. La ligne de Lens à Ostricourt passe dès 1859 au sud de la fosse. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, ainsi que les ateliers centraux. Dans les années 1890, la fosse exploite aux profondeurs de 258 et 306 mètres. La fosse no 10 est commencée en 1899 à quelques centaines de mètres au sud-sud-est de la fosse no 2. Elle est très touchée par la Catastrophe de Courrières le samedi 10 mars 1906. Vingt jours après cette catastrophe, treize mineurs remontent à la surface. Le 4 avril, c'est le mineur Berthou qui remonte au jour. La fosse cesse d'extraire en 1939. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Le puits est comblé en 1948, et l'année suivante, le chevalement métallique et sa machine d'extraction sont démontés et réinstallés sur le puits no 17 de la fosse no 9 - 17. Les bâtiments de la fosse sont alors conservés avec les ateliers centraux, jusqu'à leur démolition entre 1989 et 1992. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 2. Il subsiste une partie des bâtiments des ateliers centraux, ainsi que les cités.

Catastrophe de Courrières
Catastrophe de Courrières

La catastrophe de Courrières est une catastrophe minière qui s'est produite entre Courrières et Lens, le samedi 10 mars 1906, faisant officiellement 1 099 morts. C'est la plus importante catastrophe minière de tous les temps en Europe et la deuxième au monde (après celle de Benxi en Chine en 1942, qui a fait 1 549 morts). Elle tire son nom de la Compagnie des mines de Courrières qui exploitait le gisement de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-Calais et fournissait à l'époque 7 % de la production nationale de charbon. Un coup de poussier a dévasté 110 kilomètres de galeries dans les fosses nos 2 à Billy-Montigny, 3 à Méricourt et 4 - 11 à Sallaumines. Le choc fut tel que les cages ne pouvaient plus circuler dans le puits de la fosse no 3 et que des débris et des chevaux ont été projetés à une hauteur de dix mètres sur le carreau de la fosse. Trois jours après l'explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées et une partie de la mine est condamnée, pour étouffer l'incendie et préserver le gisement. Cette gestion de la crise par la compagnie minière a été particulièrement mal vécue par les mineurs et leurs familles. Le 30 mars, soit vingt jours après l'explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres ; un quatorzième est retrouvé quatre jours plus tard. La catastrophe a provoqué une crise politique et un mouvement social qui a débouché sur l'instauration du repos hebdomadaire.

Fosse no 10 - 20 des mines de Courrières
Fosse no 10 - 20 des mines de Courrières

La fosse no 10 - 20 dite Schneider-Landrieu de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Billy-Montigny. Le fonçage du puits no 20 est commencé le 24 avril 1899, et la fosse commence à produire dès l'année suivante. Elle n'est pas touchée le samedi 10 mars 1906 par la Catastrophe de Courrières, mais joue un rôle actif dans les opérations de sauvetage. Des cités sont établies à proximité de la fosse, sur les territoires de Billy-Montigny et de Rouvroy, ainsi qu'une école. Le puits no 20 est commencé en 1911. La fosse est, comme les autres fosses de la compagnie, détruite durant la Première Guerre mondiale. À la reconstruction, le puits no 10 est doté d'un nouveau chevalement de type « cocotte » alors que le puits no 20 reçoit un chevalement en poutrelles métalliques. Les terrils nos 104 et 104A sont édifiés au sud de la fosse, le premier est conique, le second est plat. Un terril cavalier no 239 relie les terrils à la ligne de Lens à Ostricourt. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 10 - 20 est concentrée en 1953 sur la fosse no 6 - 14, et cesse d'extraire. Ses puits sont remblayés en 1955, et les chevalements sont détruits l'année suivante. Les terrils nos 104 et 104A sont exploités, le second l'est en intégralité. Des lotissements sont construits sur la partie occidentale du carreau de fosse, à la place des installations ferroviaires. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 10 et 20. De nombreux bâtiments sont encore présents. Les cités ont été rénovées. Des lotissements ont été construits sur le site du terril no 104A à la fin des années 2000. La cité de corons de la fosse no 10 a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.