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Noyelles-sous-Lens

Aire d'attraction de Lens - LiévinAncienne commune minière du bassin minier du Nord-Pas-de-CalaisArticle avec module Population de FranceArticle avec modèle Blason-ville-frArticle avec modèle Infobox Commune de France
Article avec une section vide ou incomplèteArticle contenant un lien mortArticle géolocalisé en FranceArticle géolocalisé sur TerreArticle utilisant une InfoboxArticle à référence nécessaireCommunaupoleCommune dans le Pas-de-CalaisPage avec des cartesUnité urbaine de Douai - LensVille décorée de la croix de guerre 1914-1918 dans le Pas-de-Calais
Noyelles sous Lens Mairie 1
Noyelles sous Lens Mairie 1

Noyelles-sous-Lens est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 242 587 habitants en 2021. En 1928, la Compagnie des mines de Courrières y ouvre sa fosse no 23, qui ferme ses portes quarante ans plus tard.

Extrait de l'article de Wikipedia Noyelles-sous-Lens (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Noyelles-sous-Lens
Rue de la République, Lens

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N 50.4311111111 ° E 2.87361111111 °
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Adresse

Mairie de Noyelles-sous-Lens

Rue de la République 17
62221 Lens
Hauts-de-France, France
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Noyelles sous Lens Mairie 1
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Fosse no 4 - 11 des mines de Courrières
Fosse no 4 - 11 des mines de Courrières

La fosse no 4 - 11 dite Charles Derôme ou Sainte-Barbe de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Sallaumines. Le puits no 4, commencé en mars 1865, est exploité à partir de la fin de 1867. Des cités et des écoles sont établies à proximité de la fosse. Le puits no 11 est ajouté en 1898 à 30 mètres à l'ouest, et est terminé en 1901. La Catastrophe de Courrières survient le samedi 10 mars 1906. Sur 429 mineurs descendus, 428 manquent à l'appel. À la suite des funérailles, des grèves se propagent dans tout le bassin minier à l'exception de la Compagnie des mines de Bruay. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Une explosion survient dans le puits no 11 le lundi 19 avril 1948. Le souffle de l'explosion endommage les installations du jour. Seize morts sont dénombrés, ainsi que trente-trois blessés graves. La fosse est fermée en 1954, après avoir été concentrée sur la fosse no 3 - 15. Les puits nos 11 et 4 sont respectivement remblayés en 1955 et 1968. Les chevalements sont détruits en 1962, le carreau de fosse est utilisé comme parc à bois. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 11. L'essentiel des cités a été réhabilité, bien que des habitations ont été détruites. Au début des années 2010, des lotissements sont construits sur la partie orientale du carreau de fosse.

Fosse no 21 - 22 des mines de Courrières
Fosse no 21 - 22 des mines de Courrières

La fosse no 21 - 22 dite Hector Coppin de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Harnes. Les puits nos 21 et 22 sont respectivement commencés en 1910 et 1911, et la fosse commence à extraire en 1914. Après la Première Guerre mondiale qui a entraîné la destruction de la fosse, un véritable complexe industriel est construit aux abords de la fosse. Des cités, des écoles et une église sont construits au sud du carreau de fosse. Un terril cavalier no 207 est édifié en directeur de la fosse no 24 - 25, et un terril conique no 93 est édifié au nord-est de la fosse. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Au début des années 1950, les installations de la fosse sont modernisées, elle peut notamment accueillir des berlines de 3 000 litres. La cokerie est modernisée en 1955, alors que le criblage et le lavoir ferment en 1957 et 1958, lorsque les produits sont expédiés au nouveau lavoir de Fouquières-lez-Lens. Le dernier défournement de la cokerie a lieu en 1972, et elle ferme l'année suivante. La fosse, menacée de fermeture depuis 1971, cesse d'extraire en 1977. Les deux puits sont remblayés en 1978. Le chevalement du puits no 21 est détruit en 1979, celui du puits no 22 l'est l'année suivante. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 21 et 22. Les seuls vestiges de la fosse sont les bureaux, le logement du gardien, et les deux châteaux d'eau. Les terrils nos 93 et 207 ont été préservés. Les cités ont été en grande partie rénovées, bien que quelques rues ont été détruites. Le terril no 93, le cavalier minier, la cité pavillonnaire Bellevue ancienne, l'église du Sacré-Cœur et l'école, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

Fosse no 5 - 12 des mines de Courrières
Fosse no 5 - 12 des mines de Courrières

La fosse no 5 - 12 dite Constant Mathieu de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Sallaumines. Les travaux commencent en juin 1872, mais le premier puits est abandonné à l'état d'avaleresse à la profondeur de 24 mètres. Un nouveau puits no 5 est entrepris à cinquante mètres à l'est, son passage à travers le niveau d'eau est particulièrement difficile. La fosse entre en production le 15 mai 1877. Un puits no 12 est ajouté cinquante mètres à l'est en 1905. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Des cités sont édifiées à proximité de la fosse, ainsi qu'un terril no 96. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse est modernisée à partir de 1954 : le puits no 12 est ravalé à 483 mètres et est doté de nouveaux ventilateurs alors que le puits no 5 est équipé pour recevoir des berlines de 3 000 litres. La fosse no 13 - 18 est concentrée sur la fosse no 5 - 12 en 1957. Cette dernière l'est sur la fosse no 3 - 15 en 1969, date à laquelle elle cesse d'extraire pour assurer uniquement le service et l'aérage. Elle ferme en même temps que la fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt en 1988. Elle assure encore la récupération du matériel et le démantèlement des installations du fond jusqu'en novembre 1988, les puits sont remblayés le mois suivant. Le terril est intégralement exploité, avant la fermeture de la fosse. Les chevalements sont détruits en 1990. Une zone industrielle a pris place sur le site du terril, et les cités établies au nord de la fosse ont été détruites, celles situées au sud ont été rénovées. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 12. Les bâtiments subsistants sont les bains-douches, la lampisterie, le magasin, la salle de paye, et le logement du garde.

Fosse no 3 - 15 des mines de Courrières
Fosse no 3 - 15 des mines de Courrières

La fosse no 3 - 15 dite Charles Boca ou fosse de Méricourt de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Méricourt. La fosse no 3 est commencée en août 1858, deux ans après la mise en service de la fosse no 2, et entre en exploitation en 1860 ou 1861. Son ouverture permet à la compagnie d'augmenter sensiblement la production, l'écoulement des produits est facilité par l'ouverture de la ligne de Lens à Ostricourt qui passe au sud de la fosse. Des cités sont établies à proximité de la fosse. Le puits no 15 est commencé en 1905 ou 1906. La catastrophe de Courrières se produit le 10 mars 1906. Sur 666 mineurs descendus, 507 sont manquants. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 3 - 15 est modernisée à partir de 1953. La fosse no 4 - 11 est concentrée en 1954, et ferme. En 1963, un projet vise à construire sur le site un troisième puits doté d'une tour d'extraction, mais il est abandonné. Les fosses nos 6 - 14 et 5 - 12 sont respectivement concentrées en 1965 et 1969. Les puits nos 3 et 15 sont ravalés à 750 mètres en 1970. L'année suivante, le puits no 15 est modernisé et doté du chevalement du puits no 6 bis de la fosse no 6 - 6 bis des mines de Liévin, ainsi que de sa machine d'extraction. La fosse cesse d'extraire jusqu'en 1983, date à laquelle la fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt reprend l'exploitation. Le puits no 15 est alors remblayé, le puits no 3 l'est cinq ans plus tard à la fermeture de la fosse no 4 - 5. C'est également en 1988 que sont détruits les chevalements. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 3 et 15, et installe un exutoire de grisou sur le puits no 3. Quelques bâtiments ont été conservés et reconvertis. Les cités ont été essentiellement rénovées.