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Gare de Pont-de-Sallaumines

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Sallaumines Gare de Pont de Sallaumines (09)
Sallaumines Gare de Pont de Sallaumines (09)

La gare de Pont-de-Sallaumines est une gare ferroviaire française de la ligne de Lens à Ostricourt, située sur le territoire de la commune de Sallaumines dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Extrait de l'article de Wikipedia Gare de Pont-de-Sallaumines (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Gare de Pont-de-Sallaumines
Rue Louise Michel, Lens

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.415874 ° E 2.862958 °
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Adresse

Rue Louise Michel

Rue Louise Michel
62430 Lens
Hauts-de-France, France
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Sallaumines Gare de Pont de Sallaumines (09)
Sallaumines Gare de Pont de Sallaumines (09)
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Lieux à proximité

Fosse no 4 - 11 des mines de Courrières
Fosse no 4 - 11 des mines de Courrières

La fosse no 4 - 11 dite Charles Derôme ou Sainte-Barbe de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Sallaumines. Le puits no 4, commencé en mars 1865, est exploité à partir de la fin de 1867. Des cités et des écoles sont établies à proximité de la fosse. Le puits no 11 est ajouté en 1898 à 30 mètres à l'ouest, et est terminé en 1901. La Catastrophe de Courrières survient le samedi 10 mars 1906. Sur 429 mineurs descendus, 428 manquent à l'appel. À la suite des funérailles, des grèves se propagent dans tout le bassin minier à l'exception de la Compagnie des mines de Bruay. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Une explosion survient dans le puits no 11 le lundi 19 avril 1948. Le souffle de l'explosion endommage les installations du jour. Seize morts sont dénombrés, ainsi que trente-trois blessés graves. La fosse est fermée en 1954, après avoir été concentrée sur la fosse no 3 - 15. Les puits nos 11 et 4 sont respectivement remblayés en 1955 et 1968. Les chevalements sont détruits en 1962, le carreau de fosse est utilisé comme parc à bois. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 11. L'essentiel des cités a été réhabilité, bien que des habitations ont été détruites. Au début des années 2010, des lotissements sont construits sur la partie orientale du carreau de fosse.

Fosse no 5 - 12 des mines de Courrières
Fosse no 5 - 12 des mines de Courrières

La fosse no 5 - 12 dite Constant Mathieu de la Compagnie des mines de Courrières est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Sallaumines. Les travaux commencent en juin 1872, mais le premier puits est abandonné à l'état d'avaleresse à la profondeur de 24 mètres. Un nouveau puits no 5 est entrepris à cinquante mètres à l'est, son passage à travers le niveau d'eau est particulièrement difficile. La fosse entre en production le 15 mai 1877. Un puits no 12 est ajouté cinquante mètres à l'est en 1905. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Des cités sont édifiées à proximité de la fosse, ainsi qu'un terril no 96. La Compagnie des mines de Courrières est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse est modernisée à partir de 1954 : le puits no 12 est ravalé à 483 mètres et est doté de nouveaux ventilateurs alors que le puits no 5 est équipé pour recevoir des berlines de 3 000 litres. La fosse no 13 - 18 est concentrée sur la fosse no 5 - 12 en 1957. Cette dernière l'est sur la fosse no 3 - 15 en 1969, date à laquelle elle cesse d'extraire pour assurer uniquement le service et l'aérage. Elle ferme en même temps que la fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt en 1988. Elle assure encore la récupération du matériel et le démantèlement des installations du fond jusqu'en novembre 1988, les puits sont remblayés le mois suivant. Le terril est intégralement exploité, avant la fermeture de la fosse. Les chevalements sont détruits en 1990. Une zone industrielle a pris place sur le site du terril, et les cités établies au nord de la fosse ont été détruites, celles situées au sud ont été rénovées. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 5 et 12. Les bâtiments subsistants sont les bains-douches, la lampisterie, le magasin, la salle de paye, et le logement du garde.

Fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt
Fosse no 4 - 5 des mines de Drocourt

La fosse no 4 - 5 dite Maroc de la Compagnie des mines de Drocourt est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Méricourt. Les puits nos 4 et 5 sont commencés en 1909, la ligne de Lens à Corbehem qui traverse le carreau de fosse est construite à la même période. La fosse commence à extraire en 1911. Elle est détruite durant la Première Guerre mondiale. De vastes cités sont bâties au nord de la fosse. Un terril conique no 97, 4 - 5 Sud de Drocourt, est édifié au nord-ouest du carreau de fosse. La Compagnie des mines de Vicoigne-Nœux rachète la Compagnie de Drocourt le 13 mars 1925. La Compagnie des mines de Drocourt est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. Très grisouteuse, la fosse est équipée d'un captage de grisou, ce dernier est expédié à la cokerie de Drocourt pour alimenter en énergie les fours à coke. En 1954, le puits no 5 est équipé d'un chevalement à molettes superposées, et d'une machine d'extraction à poulie Koepe de 3 500 chevaux. La modernisation vise aussi les cages qui peuvent désormais recevoir des berlines de 2 800 litres. L'année suivante, la fosse du Maroc concentre la fosse no 2. Une cage de bure s'écrase le 11 février 1958, causant la mort de onze mineurs. La fosse no 4 - 5 est rattachée administrativement à la fosse no 3 - 15 en 1975. L'extraction cesse alors à l'étage de 915 mètres mais se poursuit au-delà des mille mètres. L'exploitation du stot de sécurité de la fosse no 3 - 15 cause l'arrêt de son exploitation en 1983, dès lors, la fosse no 4 - 5 concentre toute l'exploitation des charbons gras. Elle cesse d'extraire le 11 mars 1988, et les puits sont remblayés, les chevalements sont détruits en 1990. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 4 et 5. Il ne reste rien de la fosse, son site est devenu un espace vert. Les cités ont été rénovées, et le terril no 97, haut de 85 mètres, est un des plus connus du bassin minier. La cité-jardin Résidence du Parc a été classée le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.