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Département des antiquités orientales du musée du Louvre

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Assyrian monumental bas relief (30626865213)
Assyrian monumental bas relief (30626865213)

Le département des Antiquités orientales du musée du Louvre à Paris conserve des objets provenant d'une région située entre l'actuelle Inde et la mer Méditerranée (Turquie, Syrie, Irak, Liban, Israël, Jordanie, Arabie saoudite, Iran, Afghanistan… ). Il offre un panorama presque complet des antiques civilisations du Proche et Moyen-Orient. Il s'agit d'une des trois plus importantes collections du monde (avec celles du British Museum et du musée de Pergame) avec plus de 150 000 objets. Le département présente 6 500 œuvres dans une trentaine de salles, dont des chefs-d'œuvre universels comme le Code de Hammurabi ou les impressionnants Lamassus du palais de Khorsabad..

Extrait de l'article de Wikipedia Département des antiquités orientales du musée du Louvre (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Département des antiquités orientales du musée du Louvre
Passage du Grand Louvre, Paris Paris 1er Arrondissement (Paris)

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Musée du Louvre

Passage du Grand Louvre
75001 Paris, Paris 1er Arrondissement (Paris)
Île-de-France, France
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Assyrian monumental bas relief (30626865213)
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Le Jugement de Salomon (Poussin)
Le Jugement de Salomon (Poussin)

Le Jugement de Salomon est une peinture à l'huile sur toile réalisée par Nicolas Poussin en 1649 à Rome, dans les États pontificaux (aujourd'hui en Italie), et conservée au musée du Louvre à Paris, en France. Commandité par le banquier lyonnais Jean Pointel, un ami proche et mécène loyal de l'artiste français, lors d'un voyage à Rome entre 1647 et 1649, Le Jugement de Salomon est achevé d'être peint par Nicolas Poussin, premier peintre du Roi, en 1649 et est envoyé à son commanditaire installé à Paris au cours des mois suivants. Après la mort de Pointel, l'œuvre passe successivement entre les mains du financier Nicolas du Plessis-Rambouillet, du procureur général au Parlement de Paris Achille III de Harlay, et du peintre académicien Charles-Antoine Hérault, qui accepte de vendre le tableau au roi de France Louis XIV en 1685 pour la somme de 5 000 livres. Entré dans le domaine de la Couronne, Le Jugement de Salomon est d'abord affiché au cabinet des Tableaux du château de Versailles, ensuite brièvement dans un cabinet de la surintendance des Bâtiments, revient à nouveau au château de Versailles vers 1710, puis est aperçue dans le salon du directeur des Bâtiments du roi en 1784. En 1792-1793, en concordance avec les principes du décret du 2 novembre 1789, Le Jugement de Salomon devient un bien national de l'état français et l'œuvre d'art est transférée au musée du Louvre pour y figurer lors de l'inauguration de l'institution muséale le 10 août 1793, où elle est encore exposée à ce jour. Aux dimensions de 101 × 150 centimètres, cette peinture d'histoire (en termes de genre) illustre un jugement de Salomon, un épisode biblique tiré du Premier Livre des Rois où le jeune Salomon, troisième roi d'Israël, est confronté à deux femmes réclamant la maternité d'un poupon vivant et s'accusant mutuellement d'être la mère d'un bébé mort. Salomon ordonne que le bébé vivant soit coupé en deux pour satisfaire les deux mères mais, confronté à la réaction passionnée de l'une d'elles et à l'indifférence de l'autre, Salomon ordonne que le bébé soit remis à sa véritable mère, celle qui n'aurait pas toléré qu'il lui soit fait du mal, ce qui inspire les Israélites à admirer leur roi pour sa sagesse et son sens de la justice. La scène d'art sacré telle que représentée par Poussin met en majesté le roi Salomon sur son trône, centré en hauteur et agissant à titre de juge impartial et impérieux. Les deux mères se démènent devant le roi tandis qu'un soldat s'apprête à sectionner en deux l'enfant à la source du contentieux, devant le désarroi et l'incrédulité des membres de la cour. Le Jugement de Salomon de Nicolas Poussin est largement considéré par les critiques et historiens de l'art comme un chef-d'œuvre personnel de l'artiste, mais aussi comme un ouvrage important de l'art pictural du XVIIe siècle et des principes prônés par l'École de France, davantage connue sous le nom de classicisme, courant artistique majeur du Grand Siècle français. Le tableau est apprécié pour son ordonnance rigoureuse, sa structure pyramidale, la théâtralité de sa mise en scène, son coloris soigné, le traitement des lignes droites et diagonales, la finesse des expressions des visages, la symétrie et l'équilibre optique du sujet, la précision de la perspective, la maîtrise du point de vue et son esprit académique et érudit. La solennité et la gravité du style de Poussin, dit grande maniera, sont couplées à une tonalité sage et savante, agrémentées de couleurs chaudes, en harmonie avec les divers éléments de l'œuvre. À travers le drame dépeint par l'artiste français se dégage les thématiques de la justice, des passions humaines et de l'amour maternel, bien que des réserves aient été émises en ce qui concerne l'attribution des rôles de la bonne et de la mauvaise mère. La production et la diffusion de nombreuses gravures et la réception critique soutenue à travers les siècles suivant la création du tableau installent Le Jugement de Salomon comme l'une des grandes œuvres de la peinture française.

Nymphe de Fontainebleau
Nymphe de Fontainebleau

La Nymphe de Fontainebleau est une œuvre du sculpteur italien Benvenuto Cellini réalisée en 1542 pour le compte du roi François Ier. C'est lors de son deuxième séjour en France que le roi François Ier lui commande une porte en bronze de six mètres de hauteur, destinée au château de Fontainebleau. Avant de tomber en disgrâce et de devoir quitter le pays en 1545, Cellini aura le temps de fondre le tympan et deux satyres servant de pied-droit. Le tympan, une sculpture en bas-relief en forme de demi-lune, de 2,05 m × 4,09 m, représente une nymphe allongée au milieu des animaux de la forêt : des faons, des sangliers ainsi que des chiens braques et lévriers, et une tête de cerf, un des emblèmes du roi, sur lequel la nymphe pose son bras. Le cerf, que couronnent des fruits, représente la Prudence, l'Agilité, la finesse des Sens. Son intégration dans la composition vise à souligner le pouvoir de François 1er. La nymphe elle-même adopte une pose très stylisée, typique de la manière maniériste. Cellini prévoit également dans les écoinçons deux Victoires en bas-relief tenant des torches. Une salamandre, emblème personnel du roi, doit surmonter le tout. Ces derniers éléments ne sont cependant pas réalisés. La composition générale est inspirée par une fresque de Rosso Fiorentino, au centre de la galerie François Ier. Elle repose sur la légende qui donna son nom à Fontainebleau : au cours d'une chasse, un chien de la meute royale, nommé Bliaud, découvre une source, personnifiée par une nymphe accoudée sur une urne. Abandonnée dans l'atelier de Cellini, la Nymphe sera intégrée, dix ans plus tard par Philibert Delorme, au portail d'entrée du Château d'Anet qui appartenait à Diane de Poitiers. En 1797, elle est rapatriée, dans les collections du Musée du Louvre où elle est exposée dans la Salle des Caryatides. En 1848, elle y est remplacée par un moulage et transférée dans l'escalier Mollien .