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Grands Magasins du Louvre

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Commerce dans le 1er arrondissement de ParisGrand magasin disparu à ParisPage avec des cartes
Grands Magasins du Louvre
Grands Magasins du Louvre

Les Grands Magasins du Louvre sont un ancien grand magasin parisien dont l'origine remonte à l'ouverture, en 1855, des Galeries du Louvre installées au rez-de-chaussée du Grand Hôtel du Louvre, sur la rue de Marengo et la rue de Rivoli. Ayant pris la dénomination Grands Magasins du Louvre en 1857, le commerce investit, en 1888, l'ensemble de l'ancien établissement hôtelier jusqu'à la place du Palais-Royal. Il ferme définitivement en 1974 pour être remplacé, après une importante campagne de restructuration, par le Louvre des antiquaires, inauguré en 1978.

Extrait de l'article de Wikipedia Grands Magasins du Louvre (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Grands Magasins du Louvre
Rue de Rivoli, Paris Paris 1er Arrondissement (Paris)

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Rue de Rivoli 166
75001 Paris, Paris 1er Arrondissement (Paris)
Île-de-France, France
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Grands Magasins du Louvre
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Le Jugement de Salomon (Poussin)
Le Jugement de Salomon (Poussin)

Le Jugement de Salomon est une peinture à l'huile sur toile réalisée par Nicolas Poussin en 1649 à Rome, dans les États pontificaux (aujourd'hui en Italie), et conservée au musée du Louvre à Paris, en France. Commandité par le banquier lyonnais Jean Pointel, un ami proche et mécène loyal de l'artiste français, lors d'un voyage à Rome entre 1647 et 1649, Le Jugement de Salomon est achevé d'être peint par Nicolas Poussin, premier peintre du Roi, en 1649 et est envoyé à son commanditaire installé à Paris au cours des mois suivants. Après la mort de Pointel, l'œuvre passe successivement entre les mains du financier Nicolas du Plessis-Rambouillet, du procureur général au Parlement de Paris Achille III de Harlay, et du peintre académicien Charles-Antoine Hérault, qui accepte de vendre le tableau au roi de France Louis XIV en 1685 pour la somme de 5 000 livres. Entré dans le domaine de la Couronne, Le Jugement de Salomon est d'abord affiché au cabinet des Tableaux du château de Versailles, ensuite brièvement dans un cabinet de la surintendance des Bâtiments, revient à nouveau au château de Versailles vers 1710, puis est aperçue dans le salon du directeur des Bâtiments du roi en 1784. En 1792-1793, en concordance avec les principes du décret du 2 novembre 1789, Le Jugement de Salomon devient un bien national de l'état français et l'œuvre d'art est transférée au musée du Louvre pour y figurer lors de l'inauguration de l'institution muséale le 10 août 1793, où elle est encore exposée à ce jour. Aux dimensions de 101 × 150 centimètres, cette peinture d'histoire (en termes de genre) illustre un jugement de Salomon, un épisode biblique tiré du Premier Livre des Rois où le jeune Salomon, troisième roi d'Israël, est confronté à deux femmes réclamant la maternité d'un poupon vivant et s'accusant mutuellement d'être la mère d'un bébé mort. Salomon ordonne que le bébé vivant soit coupé en deux pour satisfaire les deux mères mais, confronté à la réaction passionnée de l'une d'elles et à l'indifférence de l'autre, Salomon ordonne que le bébé soit remis à sa véritable mère, celle qui n'aurait pas toléré qu'il lui soit fait du mal, ce qui inspire les Israélites à admirer leur roi pour sa sagesse et son sens de la justice. La scène d'art sacré telle que représentée par Poussin met en majesté le roi Salomon sur son trône, centré en hauteur et agissant à titre de juge impartial et impérieux. Les deux mères se démènent devant le roi tandis qu'un soldat s'apprête à sectionner en deux l'enfant à la source du contentieux, devant le désarroi et l'incrédulité des membres de la cour. Le Jugement de Salomon de Nicolas Poussin est largement considéré par les critiques et historiens de l'art comme un chef-d'œuvre personnel de l'artiste, mais aussi comme un ouvrage important de l'art pictural du XVIIe siècle et des principes prônés par l'École de France, davantage connue sous le nom de classicisme, courant artistique majeur du Grand Siècle français. Le tableau est apprécié pour son ordonnance rigoureuse, sa structure pyramidale, la théâtralité de sa mise en scène, son coloris soigné, le traitement des lignes droites et diagonales, la finesse des expressions des visages, la symétrie et l'équilibre optique du sujet, la précision de la perspective, la maîtrise du point de vue et son esprit académique et érudit. La solennité et la gravité du style de Poussin, dit grande maniera, sont couplées à une tonalité sage et savante, agrémentées de couleurs chaudes, en harmonie avec les divers éléments de l'œuvre. À travers le drame dépeint par l'artiste français se dégage les thématiques de la justice, des passions humaines et de l'amour maternel, bien que des réserves aient été émises en ce qui concerne l'attribution des rôles de la bonne et de la mauvaise mère. La production et la diffusion de nombreuses gravures et la réception critique soutenue à travers les siècles suivant la création du tableau installent Le Jugement de Salomon comme l'une des grandes œuvres de la peinture française.