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Fosse La Sentinelle

Article géolocalisé en FranceArticle utilisant une InfoboxCompagnie des mines d'AnzinFosse du bassin minier du Nord-Pas-de-CalaisMine monument historique en France
Monument historique classé en 2009Monument historique inscrit en 2009Page avec des cartesPage géolocalisable sans coordonnées paramétrées
La Sentinelle Fosse La Sentinelle des mines d'Anzin (37)
La Sentinelle Fosse La Sentinelle des mines d'Anzin (37)

La fosse La Sentinelle de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à La Sentinelle. Commencée en 1818 et productive peu après, la fosse est arrêtée à l'extraction en 1830. Le puits est serrementé en 1852 et la fosse est reconvertie en église. Des cités de corons ont été bâties autour de la fosse. Le site a une certaine notoriété non pas par rapport à l'extraction qu'il y a eu, mais par rapport à sa reconversion. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête du puits d'extraction La Sentinelle. L'église et son annexe sont classées aux monuments historiques par le décret du 23 novembre 2009. Les façades et les toitures du Coron de l'Église sont inscrits aux monuments historiques depuis le 1er décembre de la même année. La fosse La Sentinelle, le coron de l'Êglise, le coron Carré et le dispensaire de la Société de Secours Minière ont été inscrits le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Extrait de l'article de Wikipedia Fosse La Sentinelle (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Fosse La Sentinelle
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Église Sainte-Barbe

Avenue du 8 Mai
59174 Valenciennes
Hauts-de-France, France
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La Sentinelle Fosse La Sentinelle des mines d'Anzin (37)
La Sentinelle Fosse La Sentinelle des mines d'Anzin (37)
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Laminés marchands européens

La société Laminés marchands européens est une laminerie, créée en 1875 à Trith-Saint-Léger, près de Valenciennes, sous le nom de son fondateur : « Maison César Sirot ». Elle s'est développée rapidement au cours du XXe siècle sous la direction d'Albert Alnot (gendre de César Sirot), et devient Métalescaut en 1899. Elle est dirigée en 1929 par Charles Sirot (fils de César Sirot). Depuis 1959 sous la direction de Pierre Sirot (fils de Charles Sirot), elle entre en 1975 dans le groupe Usinor. Trois ans plus tard, un nouveau laminoir, de type train de 320, est mis en service. Le parachèvement automatisé du laminoir est installé en 1979. L'année suivante a vu la construction de l'aciérie électrique sur une superficie de trente hectares, le long de l'autoroute Paris-Bruxelles (A2). Il s'agit alors de la première aciérie au monde à élaborer son acier dans un four électrique à courant continu, prévu à l'origine pour des coulées de 63 tonnes. Le groupe Unimétal, producteur de la branche aciers longs du groupe Usinor Sacilor, prend le contrôle de la quasi-totalité du capital de la société Métalescaut. En 1988 est créée la société « Laminés marchand européens », plus connue sous le sigle LME, par les groupes sidérurgiques Usinor Sacilor – Unimétal, Cockerill-Sambre et Arbed. D'autres investissements sont effectués en 1991, avec l'installation d'une cercleuse, machine automatique qui permet de poser des liens de manutention au laminoir, et de l'enfournement en continu des ferrailles dans le four électrique de l'aciérie. LME est absorbée par la SME (Société métallurgique de l'Escaut) avec effet au 1er janvier 1993. La nouvelle entité reprend le nom de « Laminés marchands européens ». Le 28 octobre 1993, les Laminoirs du Ruau, à Charleroi (Belgique), et la société « Train à laminés marchands » (TLM), à Esch-sur-Alzette (Luxembourg), sont devenues filiales à 100 % de LME. L'entreprise est privatisée le 2 juin 1994, avec une prise de participation majoritaire du groupe italien Beltrame. Les groupes Usinor et Cockerill sont sortis de l'actionnariat de LME en 1997. La nouvelle répartition s'établit dès lors à 66 % par le groupe Beltrame et à 34 % par Arbed. En 1999, la gamme de production est élargie grâce à la production de tés et de us. À partir du mois d'avril, le régime continu est mis en place à l'aciérie, ainsi que dix-sept postes au laminoir, à la suite du passage aux 35 heures. Le train en billettes de 140 est exploité également la même année. En 2001, la marche en continu du laminoir de Trith-Saint-Léger est mise en place, et un deuxième laminoir à petits produits (TPP) est construit. En 2002, le TPP est mis en service. En 2007, d'importants travaux sont prévus à l'aciérie et au T320, pour accroître la production et pour produire de nouveaux types de laminés marchands. En effet, en 2007, l'aciérie s'est vue dotée d'un nouveau four, de marque Tagliaferi, à courant alternatif cette fois et d'une capacité de 120T, d'un nouveau pont Almici de 230T et d'un revamping de la coulée continue (modifications des lignes pour les adapter à des formats de billettes plus importants, extension du refroidissoir...).