place

Porta Ticinese médiévale

Article géolocalisé en ItalieArticle utilisant l'infobox MonumentArticle utilisant une InfoboxEnceinte de MilanPage avec des cartes
Porte de ville en Italie
5903 Milano Camillo Boito, Porta Ticinese (1865) Foto Giovanni Dall'Orto 27 Feb 2007
5903 Milano Camillo Boito, Porta Ticinese (1865) Foto Giovanni Dall'Orto 27 Feb 2007

La Porta Ticinese est, avec la Porta Nuova, une des deux portes subsistantes de l'enceinte médiévale de Milan, en Italie. Elle se situe sur le Cerchia dei Navigli, qui reprend le tracé des remparts médiévaux de la cité.

Extrait de l'article de Wikipedia Porta Ticinese médiévale (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Porta Ticinese médiévale
Corso di Porta Ticinese, Milan Municipio 1

Coordonnées géographiques (GPS) Adresse Liens externes Lieux à proximité
placeAfficher sur la carte

Wikipedia: Porta Ticinese médiévaleContinuer à lire sur Wikipedia

Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 45.457618 ° E 9.180982 °
placeAfficher sur la carte

Adresse

Porta Ticinese

Corso di Porta Ticinese
20123 Milan, Municipio 1
Lombardie, Italie
mapOuvrir sur Google Maps

linkWikiData (Q3398719)
linkOpenStreetMap (176572467)

5903 Milano Camillo Boito, Porta Ticinese (1865) Foto Giovanni Dall'Orto 27 Feb 2007
5903 Milano Camillo Boito, Porta Ticinese (1865) Foto Giovanni Dall'Orto 27 Feb 2007
Partager l'expérience

Lieux à proximité

Basilique Saint-Ambroise de Milan
Basilique Saint-Ambroise de Milan

La basilique Saint-Ambroise (en italien : Basilica di Sant'Ambrogio, en dialecte milanais : basilega de Sant Ambroeus, ou encore basilique Martyrum) est l'une des plus anciennes églises de Milan, en Lombardie. Elle est située sur la place Saint-Ambroise (Piazza Sant'Ambrogio) et constitue un monument de l'époque paléochrétienne et romane, ainsi qu'un lieu fondamental de l'histoire de Milan et de l'archidiocèse de la ville. Elle est traditionnellement considérée comme la deuxième église la plus importante de Milan après la cathédrale. Avec la basilique prophetarum, la basilique apostolorum et la basilique virginum, la basilique martyrum, elle compte parmi les quatre basiliques ambrosiennes, c'est-à-dire celles construites par saint Ambroise. Témoignage de seize siècles d'histoire et chef-d'œuvre de l'art roman lombard et milanais, la basilique est construite entre 379 et 386, à la fin du Bas-Empire romain à la demande de l'évêque de Milan Ambroise afin d'y déposer les corps des martyrs chrétiens. À cette époque, la ville romaine de Mediolanum (Milan moderne) était la capitale de l'Empire romain d'Occident, rôle qu'elle a occupé de 286 à 402. Elle a été presque totalement reconstruite, prenant son aspect définitif entre 1088 et 1099. La nouvelle basilique du XIe siècle hérite scrupuleusement du plan de l'église paléochrétienne originale du IVe siècle : trois nefs avec absides sans transept, avec devant un atrium. Même si l’édifice a été détruit et reconstruit à maintes reprises, et s’il ne reste que très peu de l'église originelle, la structure actuelle est romane ; une partie des pierres provient des murs de l'enceinte romaine et du cirque. Le complexe architectural est composé du monastère et du presbytère Sant'Ambrogio, de l'église de San Sigismondo et de la basilique. D'un point de vue artistique, l'ensemble est remarquable pour : le portail de l'entrée principale de la basilique, qui se caractérise par une décoration soignée en relief, l'autel Sant'Ambrogio, construit entre 824 et 859 par Vuolvino et commandé par l'archevêque de Milan Angilberto II, au précieux antependium doré en relief avec des pierres serties sur les quatre côtés, le ciborium de l'époque ottonienne, qui repose sur quatre colonnes en porphyre rouge et qui présente, sur les quatre faces, des hauts reliefs en stuc, ainsi que le bassin absidal, qui est décoré d'une mosaïque datant du XIe siècle, et la chapelle paléochrétienne San Vittore in ciel d'oro, qui remonte au Ve siècle et qui possède une voûte entièrement décorée à la feuille d'or. Ses murs latéraux sont recouverts d'une mosaïque représentant six saints, dont saint Ambroise, constituant la plus ancienne représentation connue du saint milanais.

Église Saint-François-Majeur
Église Saint-François-Majeur

L'église Saint-François-Majeur (en italien : Chiesa di San Francesco Grande) est une ancienne église de Milan construite au IVe siècle et démolie en 1806. Elle s'appelle initialement basilica di San Nabore du nom du saint dont elle abrite la dépouille, puis, à partir du XIIIe siècle, le monastère franciscain attenant prenant possession du monument, elle tire son nouveau nom de François d'Assise, fondateur de l'ordre. L'église adopte avant la fin du XVIIe siècle un plan rectangulaire. Elle déploie d'abord, dans la partie correspondant à la basilique de San Nabore, une architecture mêlant art roman lombard et style gothique à laquelle s'ajoute une partie plus grande due aux franciscains. Par la suite, l'église continue de s'agrandir par la création de nombreuses chapelles dues à de riches donateurs qui obtiennent en échange le droit de s'y faire inhumer au sein de sépulcres créés par des artistes de renom. Après une première destruction à la fin du XVIIe siècle et une réédification une dizaine d'années plus tard, en 1697, le style architectural de l'église devient baroque mais son plan demeure très proche de celui du bâtiment initial, quoique perdant de l'emprise au sol. L'église Saint-François-Majeur est connue pour avoir abrité de nombreuses œuvres d'artistes de renom comme Bernardino Zenale ou Bramante. L'œuvre la plus célèbre est La Vierge aux rochers de Léonard de Vinci, qui constitue le panneau central d'un retable au sein d'une chapelle dédiée à l'Immaculée Conception. Bâtiment désaffecté par décision de la République cisalpine en 1798, elle est définitivement détruite pour cause de vétusté en 1806. Il s'agissait jusqu'alors de la deuxième église de la ville en termes de taille, après la cathédrale de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge — c'est-à-dire le Dôme de Milan.