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Zhongnanhai

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Zhongnanhai
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Zhongnanhai (chinois : 中南海 ; pinyin : Zhōngnánhăi, littéralement les « mers centrale et du sud ») est un parc situé au centre de Pékin, immédiatement à l’ouest de la Cité interdite, dont le domaine occupe une superficie comparable à celle-ci. Ce lieu abrite le siège du gouvernement de la république populaire de Chine, il y est souvent fait référence en tant que « nouvelle Cité interdite ».

Extrait de l'article de Wikipedia Zhongnanhai (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Zhongnanhai
瀛台桥, Xicheng 西长安街街道 (首都功能核心区)

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100032 Xicheng, 西长安街街道 (首都功能核心区)
Pékin, Chine
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Pékin
Pékin

Pékin /pe.kɛ̃/ (chinois : 北京 ; pinyin : Běijīng /pe˨˩˦i.tɕi˥ŋ/ , litt. « capitale du nord »), ou Beijing,, est la capitale de la république populaire de Chine. Située dans le Nord-Est du pays, la municipalité de Pékin, d'une superficie de 16 800 km2, est entourée par la province du Hebei ainsi que la municipalité de Tianjin, qui forment la mégalopole de Jing-Jin-Ji. Pékin est considérée comme le centre politique et culturel de la Chine, tandis que Hong Kong, Shanghai, Canton et Shenzhen dominent sur le plan économique. D'abord ville périphérique de l'empire chinois sous les Han et les Tang, elle prend de l'importance lorsque les Jurchen, qui fondent la dynastie Jin, la choisissent comme leur capitale principale en 1153. Le prince mongol Kubilai Khan en fait de même sous le nom de Dadu (« grande métropole »), enfin les Ming y transfèrent leur administration en 1421, parachevant le choix de Pékin comme capitale de la Chine. Située à proximité de la Grande Muraille, Pékin abrite des monuments célèbres comme la Cité interdite et le Temple du ciel, qui sont inscrits au patrimoine mondial. De nombreuses réalisations architecturales et structurelles ont modifié la ville à l'occasion des Jeux olympiques d'été dont elle a été l'hôte en 2008. Pékin a été choisie par le CIO pour organiser les Jeux olympiques d'hiver de 2022 et sera la première ville à avoir accueilli les deux éditions de l'évènement sportif international. Ses 21,3 millions d'habitants classent Pékin deuxième ville de Chine après Shanghai. La zone urbaine compte quant à elle 19.4 millions d'habitants. Le parler pékinois forme la base du mandarin standard. D'un point de vue économique, Pékin est la deuxième ville de Chine par le PIB total derrière Shanghai.

Jeux olympiques d'hiver de 2022
Jeux olympiques d'hiver de 2022

Les Jeux olympiques d'hiver de 2022, officiellement connus comme les XXIVes Jeux olympiques d'hiver, ont lieu à Pékin en Chine du 4 au 20 février 2022. Pékin obtient les Jeux lors de sa première candidature en s'imposant face à la ville d'Almaty au Kazakhstan. C'est la deuxième fois qu'une ville chinoise organise les Jeux olympiques après les Jeux d'été de 2008 déjà célébrés à Pékin qui devient ainsi la première ville de l'histoire à accueillir à la fois les Jeux olympiques d'été et d'hiver. Ces Jeux d'hiver se déroulent sur trois sites principaux : Pékin, où les installations des Jeux d'été 2008 sont réutilisées pour la plupart des sports de glace mais où se trouve aussi le tremplin de Big Air (ski acrobatique et snowboard), Yanqing à 90 km de la capitale pour le ski alpin et la piste de bobsleigh, luge et skeleton, et Zhangjiakou, à 190 km, pour le ski acrobatique, le snowboard, le biathlon, le ski de fond, le saut à ski et le combiné nordique. Toutes les épreuves de neige se disputent sur de la neige de culture artificielle. Sept nouvelles épreuves sont inscrites au programme, mixtes par équipes pour la plupart, mais aussi individuellement, le monobob féminin et le Big Air à skis. Le 17 janvier 2022, devant la progression de la pandémie de Covid-19, le comité olympique prend finalement la décision, inédite dans l'histoire des JO d'hiver, de ne pas vendre de billets au grand public (résidents ou venant de l’étranger). La Norvège, meilleure nation olympique hivernale depuis les origines, domine encore largement le tableau des médailles, au nombre de 37 dont 16 titres (nouveau record de médailles d'or dans une édition des Jeux d'hiver), suivie par l'Allemagne, qui remporte notamment neuf des dix titres mis en jeu sur la piste de bobsleigh, luge et skeleton, avec un nouveau Grand Chelem en luge, et un deuxième doublé de Francesco Friedrich en bob à deux et à quatre, après celui de 2018. La Chine à domicile obtient son meilleur résultat aux Jeux d'hiver, avec neuf titres et quinze médailles, alors que les Pays-Bas totalisent huit médailles d'or et dix-sept podiums grâce à leurs patineurs de vitesse et de short track. La Suisse atteint un bilan historique en ski alpin avec cinq victoires et neuf podiums. Les athlètes les plus médaillés de ces Jeux sont trois biathlètes et un skieur de fond qui montent chacun sur cinq podiums : Marte Olsbu Røiseland, Quentin Fillon Maillet, Johannes Thingnes Bø (ce dernier avec quatre médailles d'or, étant l'athlète le plus couronné de ces Jeux), ainsi que le fondeur du comité olympique russe Alexander Bolshunov. Comme Røiseland, il s'adjuge trois médailles d'or à Pékin, ce que réalisent également Irene Schouten en patinage de vitesse et Therese Johaug en ski de fond. Quant à Ireen Wust, elle parvient à treize médailles en cinq participations aux Jeux d'hiver en patinage de vitesse, avec la particularité record d'avoir été médaillée cinq fois consécutivement sur 1500 m. Ariana Fontana remporte elle aussi des récompenses sur cinq Jeux, et détient désormais le record de podiums en short track avec onze médailles. Gu Ailing est la sensation chinoise de cette XXIVe édition hivernale, avec un triplé de podiums inédit en ski acrobatique : l'or en Big Air et en halfpipe, l'argent en slopestyle. La quinzaine olympique est également marquée par l'imbroglio autour de la patineuse artistique Kamila Valieva, arrivée à 15 ans en grande favorite et d’abord gagnante de la compétition mixte par équipes avec le comité olympique russe, avant qu’un contrôle antidopage positif, effectué deux mois plus tôt, soit révélé. Finalement autorisée à concourir dans la compétition féminine par le tribunal arbitral du sport, la jeune russe rate son programme libre en chutant plusieurs fois sur la glace. Le soir de la cérémonie de clôture, le 20 février, Pékin transmet le drapeau olympique à Milan-Cortina où se dérouleront en 2026 les XXVe Jeux d'hiver.

Pavillon de l’Harmonie suprême
Pavillon de l’Harmonie suprême

Le pavillon de l'Harmonie suprême (chinois : 太和殿 ; pinyin : Tài Hé Diàn; Mandchou : ᠠᠮᠪᠠᡥᡡᠸᠠᠯᡳᠶᠠᠮᠪᡠᡵᡝᡩᡳᠶᠠᠨ ; Möllendorff:amba hūwaliyambure diyan) est la plus grande salle de la cité interdite de Pékin, en Chine. Il est situé sur l'axe central de la Cité, derrière la Porte de l'Harmonie Suprême. Construit sur une base formée de trois niveaux de marbre et entouré de brûleurs d'encens en bronze, le pavillon de l'harmonie suprême est l'une des plus grandes structures en bois de Chine. C'est le lieu où les empereurs des dynasties Ming et Qing célébraient leurs cérémonies d'intronisation et de mariage. Le nom de la salle a changé plusieurs fois au cours des derniers siècles, passant de Fengtian Dian (奉天 殿) lors de sa construction à Huangji Dian (皇 极 殿) en 1562. Son nom actuel lui a été donné par l'empereur Shunzhi de la dynastie Qing en 1645. Avec le « pavillon de l’Harmonie parfaite » (Zhonghe) et le « pavillon de l’Harmonie préservée » (Baohe), il constitue le cœur de la cour extérieure de la Cité interdite. Le pavillon de l'Harmonie suprême s'élève à environ 30 mètres au-dessus du niveau de la place environnante et est divisé en plusieurs segments, délimité par des piliers. Il est large de onze segments - dont neuf pour la salle principale - et profond de cinq. La présence des nombres neuf et cinq dans les dimensions de la salle est symboliquement liés à la majesté de l'empereur. Les six piliers les plus proches du trône impérial sont recouverts d'or et toute la zone est décorée d'un motif de dragon. Le trône du dragon, en particulier, a cinq dragons enroulés autour du dos et des repose-mains. L’écran derrière celui-ci représente des groupes de neuf dragons, reflétant à nouveau le symbolisme des « neuf-cinq ». Le pavillon de l'harmonie suprême comprend un magnifique trône en bois de santal rouge, utilisé autrefois par les empereurs de la dynastie Qing. Dans la partie du plafond situé juste au-dessus du trône se trouve un caisson complexe orné d'un dragon enroulé, de la bouche duquel sort un ensemble de boules en métal rappelant un lustre. Cet ensemble est appelé le « miroir Xuanyuan », en référence à l'empereur jaune, un souverain mythologique chinois. Selon la légende, ces billes de métal tomberaient pour frapper mortellement quiconque voudrait usurper le trône. Sous la dynastie Ming, les empereurs ont siégé dans ce pavillon pour discuter des affaires de l'État. Par contre, sous la dynastie Qing, les empereurs quittaient la cour beaucoup plus souvent. En conséquence, l'emplacement des réunions de la Cour a été déplacé dans la cour intérieure et le pavillon de l'harmonie suprême n'a plus été utilisée qu'à des fins cérémonielles, telles que les intronisations, les investitures et les mariages impériaux. La salle d'origine a été construite en 1406 sous la dynastie Ming, détruite à sept reprises par des incendies au cours de la dynastie Qing et reconstruite pour la dernière fois entre 1695 et 1697. Après la reconstruction du XVIe siècle, les dimensions de la salle ont été réduites pour passer d’environ 95 m sur 48 m à ses dimensions actuelles, 64 m sur 37 m. Parmi les raisons invoquée pour expliquer ce changement, on avance l’impossibilité de trouver assez de troncs d'arbres suffisamment grand, chaque pilier de la salle n'étant qu'un tronc unique aux dimensions conséquentes.

Dynastie Yuan
Dynastie Yuan

La dynastie Yuan (chinois : 元朝 ; pinyin : Yuán Cháo), officiellement le Grand Yuan (chinois : 大元 ; pinyin : Dà Yuán ; en moyen mongol ᠳᠠᠢᠦᠨᠦᠯᠦᠰ, Dai Ön Ulus, littéralement « Grand État Yuan »), est une dynastie mongole fondée suivant la tradition chinoise en 1271 par Kubilai Khan, le petit-fils de Gengis Khan, et qui règne sur la Chine jusqu'en 1368. Formellement, en Chine, elle succède à la dynastie Song et précède la dynastie Ming. Bien que les Mongols dominent la Chine du Nord depuis Gengis Khan, Khubilaï la fait débuter rétroactivement au règne de son grand-père comme fondateur officiel de la dynastie. Toutefois comme les Song tenaient le grand sceau d'empire, on la fait débuter à l'abdication de Hangzhou (1276) ou à l'achèvement de la conquête de la Chine du sud (1279). L'empereur Yuan, en plus d'être empereur de Chine, était aussi Grand Khan des Mongols, et à ce titre il régnait sur la Mongolie et était suzerain des trois khanats ayant institutionnalisés les apanages des fils de Gengis : le Khanat de Djaghataï en Asie centrale, la Horde d'or sur les actuelles Russie et Ukraine, et l'Ilkhanat de Perse incluant l'Irak et la plus grande part des actuelles Turquie et Afghanistan. En tant que tel, l'empire Yuan était l'Empire du Grand Khan. Cependant, assez rapidement la soumission des khanats devient purement nominale, chacun poursuivant sa propre politique et entrant souvent en guerre l'un contre l'autre,.