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Chevalement de la fosse no 13 bis des mines de Lens

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Monument historique dans le Pas-de-CalaisMonument historique inscrit en 2009Page avec des cartes
Bénifontaine Fosse n° 13 bis des mines de Lens (17)
Bénifontaine Fosse n° 13 bis des mines de Lens (17)

Le chevalement de la fosse no 13 bis des mines de Lens est construit en béton armé en 1920 sur un charbonnage du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Il se distingue des autres chevalements de la compagnie par un style unique et des dimensions très modestes. La fosse n'a jamais servi pour l'extraction, juste pour l'aérage. Il est inscrit aux monuments historiques le 23 octobre 2009 et au patrimoine mondial de l'Unesco le 30 juin 2012.

Extrait de l'article de Wikipedia Chevalement de la fosse no 13 bis des mines de Lens (Licence: CC BY-SA 3.0, Auteurs, Matériel visuel / Photos).

Chevalement de la fosse no 13 bis des mines de Lens
Chemin du Pont d'Avison, Lens

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Coordonnées géographiques (GPS)

Latitude Longitude
N 50.4787 ° E 2.82136 °
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Adresse

Fosse n° 13bis

Chemin du Pont d'Avison
62410 Lens
Hauts-de-France, France
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Bénifontaine Fosse n° 13 bis des mines de Lens (17)
Bénifontaine Fosse n° 13 bis des mines de Lens (17)
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Fosse no 13 des mines de Lens
Fosse no 13 des mines de Lens

La fosse no 13 dite Saint-Élie ou Élie Reumaux de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Hulluch. Le puits est creusé du 10 juillet 1902 au 5 avril 1906, et la fosse entre en exploitation le 13 novembre 1908. Une fosse d'aérage no 13 bis est commencée le 11 septembre 1909 sur un autre carreau, à Bénifontaine. La fosse no 13 est détruite pendant la Première Guerre mondiale, et reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. Des cités sont bâties à proximité de la fosse, principalement sur le territoire d'Haisnes. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. La fosse no 18 - 18 bis est commencée en 1947 à quelques centaines de mètres au sud-ouest. En 1952, le Groupe de Lens fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. À la mise en service du siège de concentration, la fosse no 13 cesse d'extraire, et assure l'aérage jusqu'à la fermeture de la concentration en 1976. La fosse est encore utilisée pour le démantèlement des travaux du fond, le puits est comblé en 1978, et le chevalement détruit cinq ans plus tard. Un sondage de décompression est entrepris sur le carreau de fosse en 1992. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits no 13. Il subsiste des pans des murs d'enceinte, le logement du concierge, et les bureaux et ateliers. Les cités ont été rénovées. La cité pavillonnaire Saint-Élie a été inscrite le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité.

Bataille de la cote 70
Bataille de la cote 70

La bataille de la cote 70 est une bataille de la Première Guerre mondiale qui oppose le 1er corps britannique (6e et 46e divisions) et le corps canadien commandé par le général Arthur Currie à 5 divisions de la VIe armée allemande. Cette bataille se déroule à proximité de la ville de Lens dans le Pas-de-Calais en France, du 15 au 25 août 1917. L'objectif principal de cette bataille pour les troupes alliées n'est pas d'obtenir des gains territoriaux mais de fixer un maximum de troupes allemandes, leur infligeant le plus possible de pertes pour les détourner de la bataille de Passchendaele. Le Corps canadien effectue une opération à objectif limité et parvient à occuper rapidement la colline 70, il établit des positions défensives et repousse les contre-attaques allemandes. Une nouvelle tentative canadienne pour s'emparer de Lens échoue avec des pertes sévères. Lens reste sous le contrôle allemand. Au cours de cette bataille, les belligérants emploient les gaz toxiques en grande quantité, les Allemands utilisent leur nouvel obus à croix jaune contenant un agent vésicant soufré qui sera appelé par la suite le gaz moutarde ou ypérite. Finalement, les objectifs du Corps canadien ne sont que partiellement atteints : ils ont réussi à empêcher le transfert de formations allemandes ou de matériel vers Ypres, mais ils n'ont pas pu attirer de renforts supplémentaires allemands sur le lieu de la bataille.

Fosse no 7 - 7 bis des mines de Lens
Fosse no 7 - 7 bis des mines de Lens

La fosse no 7 - 7 bis dite Saint-Léonard ou Léonard Danel, ou fosse de Wingles, de la Compagnie des mines de Lens est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Wingles. Deux puits distants l'un de l'autre de dix mètres d'axe en axe sont commencés en 1879. La fosse extrait des charbons demi-gras à partir de 1882. Des cités sont bâties près de la fosse. La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite suivant le style architectural des mines de Lens d'après-guerre. De longs corons sont également reconstruits. La Compagnie des mines de Lens est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Lens. En 1952, ce dernier fusionne avec le Groupe de Liévin pour former le Groupe de Lens-Liévin. La fosse no 7 - 7 bis est concentrée sur la fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens. Le puits no 7 cesse d'extraire en 1958, le puits no 7 bis deux ans plus tard. La fosse assure le service et l'aérage pour la concentration de la fosse no 18 - 18 bis. Elle ferme en 1972, les puits sont comblés en 1973, et les chevalements détruits en 1977. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 7 et 7 bis, et installe un exutoire de grisou au puits no 7 bis, le site ayant connu en 1987 une forte émission de gaz. Il subsiste de la fosse des pans des murs d'enceinte ainsi que deux bâtiments. Les cités, essentiellement constituées de corons, ont été rénovées.